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Les unités de masse et leur conversion
La masse correspond à la quantité de matière contenue dans un objet. On mesure généralement la masse d'un objet à l'aide d'une balance. Plus il y a de matière dans un objet et plus sa masse sera grande. Ainsi, la force nécessaire pour le déplacer sera plus importante. Il est important de ne pas se fier au volume d'un objet pour estimer sa masse. Par exemple, une brique a une plus grande masse qu'un oreiller même si son volume est plus petit. L'unité de mesure de base de la masse, dans le système international (SI), est le kilogramme (kg). Voici un tableau des unités les plus souvent utilisées : Préfixe kilo- hecto- déca- déci- centi- milli- Masse kilogramme (kg) hectogramme (hg) décagramme (dag) gramme (g) décigramme (dg) centigramme (cg) milligramme (mg) Valeur équivalente à 1 g 0,001 kg 0,01 hg 0,1 dag 1 g 10 dg 100 cg 1 000 mg Dans ce tableau, chaque unité est 10 fois plus grande que l'unité qui la suit. Ainsi, 1 gramme vaut 10 décigrammes, 1 décigramme vaut 10 centigrammes, et ainsi de suite. La conversion d'une unité de mesure consiste à exprimer une grandeur dans une unité de mesure inférieure ou supérieure. On peut utiliser la méthode des bonds ou encore le tableau des unités de mesure pour convertir une mesure en une autre. Par exemple, pour transformer des cg en mg, on doit multiplier par 10. À l’inverse, pour transformer des mg en cg, on doit diviser par 10. Milligrammes ÷ 10 = centigrammes - 10 mg = 1 cg Milligrammes ÷ 100 = décigrammes - 100 mg = 1 dg Milligrammes ÷ 1 000 = grammes - 1 000 mg = 1 g Milligrammes ÷ 1 000 000 = kilogrammes - 1 000 000 mg = 1 kg On peut aussi utiliser un tableau pour faire les conversions. Si on veut convertir 34 grammes en centigrammes, on place le chiffre situé à la position de l’unité (le 4) dans la colonne des grammes (unité de mesure de départ). On place ensuite le 3 dans la colonne des décagrammes. Finalement, il ne reste plus qu’à mettre des 0 dans chaque colonne jusqu’à la colonne des centigrammes (unité de mesure demandée). On obtient 3 400 cg. Il doit y avoir un chiffre dans toutes les colonnes, et ce, jusqu'à l'unité de mesure recherchée. On veut convertir 7 centigrammes en grammes. On place le chiffre 7 dans la colonne des centigrammes (unité de mesure de départ). On ajoute ensuite un 0 dans chaque colonne jusqu'à la colonne des grammes (unité de mesure demandée). On ajoute finalement une virgule dans la colonne des grammes. - On obtient 0,07 g. | f0f45def-20d2-4c55-a3ee-191cf2f8bde6 |
La chanson à refrain
La majorité des chansons sont construites selon le modèle suivant : elles comportent un refrain, c'est-à-dire un paragraphe qui apparaît de façon répétitive et des couplets qui diffèrent les uns des autres quant à leur contenu. Voici deux extraits de chansons présentant des couplets et des refrains: Silence J'm'en vas t'amener où c'est silence Pour entendre juste la murmurance de ta voix Une fois J'm'en vas t'amener où il fait noir Juste pour voir la petite brillance dedans tes yeux Un feu Y'a plein d'affaires qu'on dira pas Y'en a toujours qu'on dit jamais Puis qu'on dit : J'aimais J'm'en vas t'amener dans un désert Grand comme la mer Te voir courir à perdre l'horizon Y'a plein d'affaires qu'on dira pas Y'en a toujours qu'on dit jamais Puis qu'on dit : J'aimais J'm'en vas t'amener devant la mort Quand la vie part Voir si ton coeur battra l'amour Encore Y'a plein d'affaires qu'on dira pas Y'en a toujours qu'on dit jamais Puis qu'on dit : J'aimais - Fred Pellerin, album Silence Point de mire Tes caresses pesantes Sont tellement apaisantes Tellement qu'ça m'fait peur J'ai peur de fondre Entre tes mains j'suis tellement bien Tellement qu'ça fait mal Est-ce que c'est normal? Où est-ce que c'est malsain? J'comprends plus c'qui m'arrive J'perds le contrôle et ça m'fait rire J'comprends plus bien mes désirs Tu m'attires et j'me tire dans ton Point De Mire J'comprends plus c'qui m'arrive J'perds le contrôle et ça m'fait rire J'comprends plus bien mes désirs Tu m'attires et j'me tire dans ton Point De Mire Les mots qu't'as dans les yeux Savent où mettre le feu Mais ça me brûle pour de vrai Ça brûle et ça me plaît Entre tes mains j'suis tellement bien Tellement qu'ça m'fait mal Est-ce que c'est normal? Où est-ce que c'est malsain? J'comprends plus c'qui m'arrive J'perds le contrôle et ça m'fait rire J'comprends plus bien mes désirs Tu m'attires et j'me tire dans ton Point De Mire J'comprends plus c'qui m'arrive J'perds le contrôle et ça m'fait rire J'comprends plus bien mes désirs Tu m'attires et j'me tire dans ton Point De Mire Une flamme ça fait des cendres C'est pas dur à comprendre Tout c'qui monte redescend Moi j'fonce à fond tout le temps Entre tes mains Quand vient le matin J'me jure que c'est la fin Mais j'accepte encore Qu'une autre fille te bordera ce soir -Ariane Moffat, album Aquanaute Il existe aussi d'autres types de chansons: | f126df75-ae3e-44e9-8d62-ae7780f52a66 |
Le théorème de Pythagore
Le théorème de Pythagore (aussi appelé relation de Pythagore) s'applique uniquement aux triangles rectangles et permet de trouver la mesure d’un côté lorsqu’on connait la mesure des deux autres. La relation de Pythagore met en relation les trois côtés du triangle rectangle de la manière suivante : Généralement, dans le théorème de Pythagore, les trois côtés du triangle rectangle sont identifiés par les lettres |a|, |b| et |c|. L’hypoténuse du triangle est souvent identifiée par la lettre |c|. Les deux autres côtés, les cathètes, sont identifiés par les lettres |a| et |b|. Ceci est représenté dans le triangle rectangle suivant : Ainsi, on peut donc écrire la formule précédente de la façon suivante : Quelle est la mesure de l’hypoténuse dans le triangle rectangle suivant? Étape 1 : Nommer les côtés par les lettres ou les symboles correspondants et écrire la relation de Pythagore. ||\begin{align}a&=3\\ b&=4\\ c&=?\end{align}|| Étape 2 : Remplacer les données connues dans l'équation et la résoudre. ||\begin{align} a^2 + b^2 &= c^2 \\ 3^2 + 4^2 &= c^2\\ 9 + 16 &= c^2\\ 25 &= c^2\\ \sqrt{25}&=c\\ 5 &= c \end{align}|| Dans cet exemple, la mesure de l'hypoténuse est de 5 unités. Quelle est la mesure du côtés manquant dans le triangle rectangle ci-dessous? Étape 1 : Nommer les côtés par les lettres ou les symboles correspondants et écrire la relation de Pythagore. ||\begin{align} a&=? \\ b&=8 \\ c&=10\end{align}|| Étape 2 : Remplacer les données connues dans l'équation et la résoudre. ||\begin{align} a^2 + b^2 &= c^2 \\ a^2 + 8^2 &= 10^2\\ a^2 + 64 &= 100\\ a^2 + 64 \color{red}{- 64} &= 100 \color{red}{- 64}\\ a^2 &= 100 - 64\\ a^2 &= 36\\ a &= \sqrt{36}\\ a &= 6\end{align}|| Le côté manquant mesure 6 unités. | f14a3d39-54e8-46a6-b080-37925868aa69 |
L’accumulation (figure de style)
L’accumulation crée de l’amplification par une énumération de mots, de groupes de mots ou de phrases. Cette figure génère un effet de profusion. 1. Le lait tombe : adieu veau, vache, cochon, couvée. – La Fontaine 2. Devant eux, sur de petites tables carrées ou rondes, des verres contenaient des liquides rouges, jaunes, verts, bruns, de toutes les nuances. – Guy de Maupassant Il existe d'autres figures d'amplification : | f14f17ac-41b6-4e5d-88e5-c908a9e34096 |
Le maintien de l'équilibre sanguin (l'homéostasie)
Afin de bien fonctionner, l'organisme doit être capable de garder un certain équilibre. La concentration des sels minéraux dans le sang, le pH sanguin et la proportion d'eau dans le corps humain sont des paramètres surveillés par l'hypophyse, une glande à la base du cerveau. Ces paramètres peuvent être modifiés par les reins, les poumons, ainsi que les glandes sudoripares. Les poumons aident à maintenir un équilibre sanguin adéquat en éliminant le CO2 qui, en trop grande quantité, fait baisser le pH du sang qui est habituellement de 7,4. Cependant, lorsqu'on fait de l'exercice sans bien s'oxygéner, la concentration sanguine de dioxyde de carbone augmente, amenant le pH à une valeur inférieure à 7,35. Il est important que le pH demeure stable afin que les réactions chimiques se déroulant dans l'organisme se fassent efficacement. Pour remédier à cela, le rythme respiratoire va s'accélérer, ce qui élimine plus de CO2 pour que le pH remonte. Si cela ne suffit pas, les reins peuvent aussi rajuster le pH en produisant une urine plus acide. Les reins jouent un rôle très important dans le maintien de l'équilibre sanguin puisqu'ils sont responsables de la filtration du sang ainsi que du retrait de la circulation sanguine de certaines substances potentiellement nuisibles à l'organisme. Si, par exemple, on boit beaucoup d'eau, les sels minéraux du sang seront plus dilués et donc leur concentration sera plus faible. En réponse à cela, l'hypophyse commandera aux reins de retirer plus d'eau de la circulation sanguine, ce qui ramènera la concentration des sels minéraux à la normale. À l'inverse, si on mange trop salé, les reins absorberont moins d'eau et plus de sels minéraux, afin d'en diminuer la concentration. Les glandes sudoripares, quant à elles, peuvent rétablir l'équilibre sanguin par la variation de la constitution de la sueur. Celle-ci contient de l'eau, des déchets azotés et des sels minéraux. On peut même dire que la sueur a la même composition que l'urine, mais en plus diluée. Lors d'une activité physique soutenue où il y a une forte transpiration, beaucoup d'eau est perdue via la sueur et en réponse à cela, les reins vont retirer moins d'eau de la circulation sanguine. L’homéostasie est un phénomène par lequel un facteur, comme la température corporelle, est maintenu autour d'une valeur constante pour le corps humain grâce à divers processus de régulation. Le corps humain est un milieu ouvert qui effectue des échanges continuels avec le milieu extérieur. Ces échanges peuvent constituer en gains ou en pertes de matière et d'énergie. Les cellules, qui sont les principales composantes responsables de ces échanges, doivent maintenir un équilibre dans leur composition chimique (comme le pH) et dans certaines caractéristiques physiques (comme la température). Pour ce faire, le corps humain possède des mécanismes de régulation permettant aux cellules de réagir si ces paramètres devaient être plus élevés ou plus bas que la valeur normalement attendue. Voici une liste non exhaustive des paramètres pouvant être contrôlés par le corps humain. La température corporelle La quantité d'eau présente dans l'organisme La quantité de sucre dans l'organisme La concentration en sels dans les cellules Le stress Pour effectuer une régulation, soit un retour vers l'équilibre dans le corps humain, plusieurs éléments peuvent être modifiés. Augmentation ou diminution du rythme cardiaque. Augmentation ou diminution du rythme ventilatoire. Dilatation (ouverture) ou constriction (fermeture) des vaisseaux sanguins, pour varier la quantité de sang qui circule dans l'organisme (variation de la pression sanguine). Augmentation de la miction (urine) pour éliminer les excès d'eau et de sels. Augmentation de la sudation, pour éliminer par la sueur des excès d'eau et de sels en plus de diminuer la température corporelle. Augmentation des contractions par les muscles pour produire de la chaleur. Augmentation ou diminution de la faim ou de la soif. C'est l'hypothalamus, une structure du système nerveux central située dans l'encéphale, qui contrôle en partie les mécanismes de régulation. Cette structure permet de faire le lien entre le système nerveux et le système endocrinien, soit le système qui contrôle la production des hormones. Elle agit de pair avec une glande endocrinienne, l'hypophyse, qui est responsable de la production d'un grand nombre d'hormones dans le corps, notamment les hormones de croissance et les hormones sexuelles. Une boucle de régulation, ou mécanisme de régulation, est un mécanisme de contrôle dans l'organisme qui permet de rééquilibrer un paramètre qui a été auparavant modifié au-delà des valeurs normales. Dans une boucle de régulation, il existe plusieurs composantes qui interviennent afin de ramener le corps humain dans un état d'équilibre. Composantes Rôle Récepteur Détecter le changement qui se produit dans le corps humain. Centre de régulation Traiter l'information reçue par le récepteur et envoyer une réponse à l'effecteur. Effecteur Amener des modifications dans le corps humain afin de favoriser un retour vers l'équilibre. Ainsi, lorsqu'une perturbation se produit dans le corps humain, ces composantes ont pour objectif de rétablir la situation et de ramener le corps dans un état d'équilibre, soit un état homéostatique. Voici quelques exemples de boucles de régulation dans le corps humain. Normalement, la température corporelle est de 37 ºC. Toutefois, si une personne met des vêtements d'hiver, un changement se produira: la température de son corps augmentera. Les récepteurs nerveux de la peau, qui agissent comme récepteurs, détectent le changement de température et envoient l'information au centre de régulation. L'hypothalamus agit ensuite comme centre de régulation, recevant l'information de la peau et envoyant ensuite un message aux vaisseaux sanguins, afin qu'ils se dilatent, et aux glandes sudoripares, afin qu'elles produisent de la sueur. Il se produit une perte de chaleur du corps dans l'environnement, ce qui a pour effet de ramener la température corporelle à son seuil normal. Lorsqu'une personne mange une barre de chocolat, la quantité de sucre (glycémie) dans le sang augmente. Le pancréas reçoit le message, et par l'entremise des cellules béta du pancréas, produisent de l'insuline, une hormone libérée dans le sang qui agit sur le foie et les muscles afin de favoriser l'augmentation du stockage du glucose. La quantité de glucose dans le sang diminue, ce qui permet de rétablir l'équilibre. Ces boucles de régulation sont des exemples de boucles de rétro-inhibition. Une boucle de rétro-inhibition est un mécanisme dans lequel la réponse de l'effecteur diminue le changement initial. Ainsi, le corps humain a produit une réponse contraire à la hausse de température en modifiant les effecteurs, produisant une perte de la chaleur corporelle. Il en va de même dans le deuxième exemple: en réponse à une hausse du glucose sanguin, le corps humain a réagi en diminuant le glucose sanguin par le stockage dans les muscles. Il existe également des boucles de rétro-activation. Une boucle de rétro-activation est un mécanisme qui amplifie le changement initial, provoquant ainsi une réponse plus intense que celle provoquée au départ par le changement. L'allaitement est un exemple de boucle de rétro-activation. Lorsqu'un bébé commence à se nourrir du lait maternel, le corps de la femme perçoit des stimulations par les récepteurs sensoriels, qui envoient des informations à partir des seins jusqu'à l'hypothalamus. Cette dernière stimule l'hypophyse, qui libère une hormone, l'ocytocine. Cette hormone entraîne la libération du lait maternel. Au fur et à mesure que le bébé se nourrit, la production de lait augmentera de plus en plus jusqu'à ce que le bébé soit rassasié. | f16d3e1b-f5eb-4163-8e7e-842607dea206 |
Inde et Pakistan : le Cachemire
L'Inde a obtenu son indépendance en 1947. Dès la guerre d'indépendance, des dissensions étaient apparues au sein de la population indienne et avaient mené à la création du Pakistan. Malgré la création de l'État islamique, le Pakistan et l'Inde ne s'entendaient toujours pas sur une zone territoriale : le Cachemire. Vendu par les autorités britanniques au 19e siècle, le Cachemire était un royaume hindou, appartenant à un maharaja. Par contre, ce territoire était habité par une majorité de musulmans (94 % de la population du Cachemire). Le règne du maharaja était brutal pour la population musulmane : religion hindouiste imposée, incendies dans les mosquées, intolérance face aux opposants politiques ou religieux. Ces conditions imposées ont suscité une colère vive chez les Cachemiris, colère qui s'exprimait lors des manifestations et des soulèvements populaires, dès 1931. Ces manifestations ont causé une forte répression. La répression ne faisait qu'accentuer les mouvements contestataires. La répression a pour but de faire cesser les mouvements de révolte ou de contestation en utilisant la force et la violence. Cette action ne respecte pas les droits de la personne. Après l'indépendance de l'Inde et la formation du Pakistan, de véritables combats avaient lieu entre les troupes du maharaja et le peuple soulevé du Cachemire. Le maharaja a demandé une aide militaire au premier ministre indien afin de mettre fin aux mouvements de contestation. Nehru, premier ministre indien, a offert son soutien au maharaja en promettant l'autonomie du Cachemire. L'armée indienne a alors envahi le Cachemire, jouissant d'une supériorité numérique et technique sur l'armée de libération du Cachemire. Soutenue par le Pakistan, l'armée de libération profitait du soutien du peuple et d'une meilleure connaissance du territoire et des montagnes. Ces deux atouts ont été suffisants pour freiner l'invasion indienne. Devant cette impasse, le gouvernement indien a porté plainte à l'ONU, critiquant le Pakistan qui appuyait la guérilla cachemirie. Le Pakistan a répliqué que l'Inde faisait de fausses promesses d'indépendance aux Cachemiris. La réponse de l'ONU imposait un cessez-le-feu immédiat et le retrait de toutes les troupes étrangères. Toutefois, l'ONU n'a tranché en faveur d'aucun parti en exigeant la tenue d'un référendum sur l'indépendance du Cachemire. Déçu par la décision de l'ONU, le gouvernement indien a tenté à plusieurs reprises de faire échouer l'entente. Un cessez-le-feu est un arrêt temporaire des combats et des hostilités entre des adversaires en temps de guerre. Pour être réellement efficace et respecté par les groupes impliqués dans un conflit, un cessez-le-feu peut passer à travers un processus de négociations, pour ensuite être officialisé sous forme d’accord. En 1962, Mao était au pouvoir en Chine. Le chef d'État refusait de reconnaître la souveraineté de l'Inde sur le Cachemire. Fin octobre, l'armée chinoise envahissait le Cachemire. Aussitôt, l'Inde a répliqué pour y chasser l'armée chinoise. Le 18 novembre 1962, les soldats chinois se retiraient, mais la Chine gardait le contrôle sur une région de l'est du Cachemire. En 1965, un nouveau conflit frontalier éclatait entre l’Inde et le Pakistan. Les combats s’étendaient jusqu’au Cachemire. Les États-Unis ont rapidement réagi en mettant immédiatement fin à l’aide financière au Pakistan. L’ONU a également réagi en imposant un nouveau cessez-le-feu, après quoi l’Inde et le Pakistan s’engageaient à ne rien tenter l’un contre l’autre. Toutefois, en 1971, un nouveau conflit a de nouveau éclaté lorsque des groupes indépendantistes ont vu le jour au Pakistan oriental. Le gouvernement pakistanais a réagi en organisant une forte répression sur ces indépendantistes. De son côté, l’armée indienne s’est alliée avec les indépendantistes. L’indépendance du Pakistan oriental a provoqué la création de la République populaire du Bangladesh. Rapidement, les pays du monde ont reconnu le nouvel État. En 1972, l’Inde et le Pakistan signaient un nouvel accord, dans lequel les deux nations s’entendaient sur une ligne de cessez-le-feu et sur la fin des affrontements. Concrètement, les Accords de Simla visaient à mettre définitivement fin aux opérations militaires au Cachemire et à augmenter les relations diplomatiques pour mettre régler les conflits. Malheureusement, cette entente n’a pas totalement résolu le conflit. En effet, en 1999, des miliciens pakistanais et des indépendantistes cachemiris ont infiltré la zone indienne du Cachemire, ce qui a occasionné de nouveaux combats et les bombardements du Cachemire par l’aviation indienne. Le rapprochement diplomatique a été fortement encouragé par les États-Unis. Malgré un accord de retrait, les tensions étaient encore présentes et plusieurs attentats ont alors eu lieu. L’un d’eux, le 13 décembre 2001, visait directement le Parlement indien. Le gouvernement de l’Inde a interprété cet attentat comme un défi. De plus, ce gouvernement accusait le Pakistan d’abriter des mouvements terroristes et d’encourager leurs menaces. Une fois de plus, la guerre était imminente entre l’Inde et le Pakistan. En janvier 2002, un nouveau sommet réunissait les deux dirigeants qui ont tenté de désamorcer le conflit. Peu d’améliorations ont suivi le Sommet de Katmandou où il n’y eut pas réellement de dialogue entre les deux nations. Depuis, les relations entre l’Inde et le Pakistan demeurent tendues et marquées par des évènements violents : massacres religieux et attentats terroristes. Chaque acte violent suscite la haine et provoque une vengeance par laquelle chaque pays tente de démontrer sa force : essais militaires, tirs, menace nucléaire. Officiellement, aucun gouvernement ne s’est engagé à employer l’arme nucléaire, mais les deux se sont dits prêts à le faire si la situation l’exigeait. | f175d272-94f8-4de5-98fe-d60f3d3e1e83 |
Prepositions of Place
They always go to the arcade. She spent a semester in Barcelona. They live near my hometown. Prepositions of place accompany different places and locations. They link the verb and the place. at The team arrived at the stadium. in She lives in Montreal. near I live near the school. on I was on the bus when he called. to We always walk to school. | f19afa4b-d2ff-41c4-9cd4-dce8e8e4172c |
L'identification des substances nutritives
Il existe plusieurs tests permettant d'identifier les nutriments composant divers aliments. Le protocole de chacun de ces tests est expliqué ci-dessous. Indicateur Nutriment détecté Réactif de Fehling Glucides Lugol Amidon Soudan IV Lipides Réactif du biuret Protéines Indophénol Vitamine C Nitrate d'argent Chlore dans les sels minéraux Oxalate d'ammonium Calcium 1. Remplir à la moitié le bécher de l'eau du robinet. 2. Mettre le bécher sur la plaque chauffante et chauffer jusqu'à ébullition. 3. Mesurer 20 gouttes de l'aliment et les verser dans une éprouvette. 4. Mesurer 10 gouttes de la solution A du réactif de Fehling et les verser dans l'éprouvette. 5. Mesurer 10 gouttes de la solution B du réactif de Fehling et les verser dans l'éprouvette. 6. Mettre l'éprouvette dans le bécher d'eau bouillante durant une minute. 7. Sortir l'éprouvette de l'eau bouillante et observer la coloration obtenue. 8. Nettoyer et ranger le matériel. Dépendamment de l'aliment utilisé, deux résultats sont possibles. Si le réactif de Fehling ne change pas de couleur et qu'il demeure bleu, ceci indique qu'il n'y a pas de glucides simples, comme le glucose, ou de glucides doubles, comme le lactose, dans l'aliment. Si le réactif de Fehling devient brun orangé, ceci indique l'aliment contient des glucides simples, comme le glucose, ou des glucides doubles, comme le lactose. 1. Mettre l'aliment à tester dans l'éprouvette. 2. Prendre quelques gouttes de lugol et les verser dans l'éprouvette. 3. Observer la coloration obtenue. 4. Nettoyer et ranger le matériel. Dépendamment de l'aliment utilisé, deux résultats sont possibles. Si le lugol demeure jaune, il n'y a pas d'amidon dans l'aliment testé. Cependant, si l'aliment devient noir violet en présence de lugol, ceci indique que l'aliment contient de l'amidon. 1. Mesurer 20 gouttes de l'aliment et les verser dans une éprouvette. 2. Mettre quelques grains de Soudan IV dans l'éprouvette. 3. Fermer l'éprouvette avec un bouchon. 4. Agiter l'éprouvette légèrement. 5. Observer la coloration obtenue. 6. Nettoyer et ranger le matériel. Deux résultats sont possibles selon l'aliment utilisé. Si le Soudan IV ne se dissout pas dans la solution, l'aliment ne contient pas de lipides. Si le Soudan IV se dissout et produit une coloration rouge, l'aliment contient des lipides. 1. Mesurer 20 gouttes de l'aliment et les verser dans une éprouvette 2. Mettre sept gouttes du réactif du biuret dans l'éprouvette. 3. Brasser. 4. Observer la coloration obtenue. 5. Nettoyer et ranger le matériel. La couleur obtenue précise la présence ou non de protéines. Si la solution possède une coloration bleu clair, l'aliment ne contient pas de protéines. Si la solution possède une coloration violette, l'aliment contient des protéines. 1. Mesurer 20 gouttes de l'aliment et les verser dans une éprouvette. 2. Mettre deux gouttes d'indophénol dans l'éprouvette. 3. Observer la coloration obtenue. 4. Nettoyer et ranger le matériel. Deux résultats sont possibles pour le test de l'indophénol. Si la solution possède une coloration bleue, l'aliment ne contient pas de vitamine C. Si la solution perd sa coloration bleue et devient incolore ou jaunâtre, l'aliment possède de la vitamine C. 1. Mesurer 20 gouttes de l'aliment et les verser dans une éprouvette. 2. Mettre quatre gouttes de nitrate d'argent dans l'éprouvette. 3. Observer le contenu de l'éprouvette. 4. Nettoyer et ranger le matériel. L'analyse des résultats se fait par l'observation d'un précipité ou non dans la solution. S'il n'y a aucun précipité dans la solution, ceci signifie que l'aliment ne possède pas de sels minéraux composés de chlorure. Si une réaction de précipitation se produit, il y a présence de sels minéraux composés de chlorure dans la solution. 1. Mesurer 10 gouttes de l'aliment et les verser dans une éprouvette. 2. Mettre 10 gouttes d'oxalate d'ammonium dans l'éprouvette. 3. Observer le contenu de l'éprouvette. 4. Nettoyer et ranger le matériel. Il est possible de déterminer si le test est positif ou négatif par l'observation d'un précipité ou non dans la solution. S'il n'y a aucun précipité dans la solution, l'aliment ne contient pas de calcium. Si une réaction de précipitation se produit, l'aliment contient du calcium. | f253854f-26cc-4023-a919-818d836050c0 |
La réactivité chimique des gaz
La réactivité chimique d'un gaz est sa tendance à subir une transformation chimique sous l'effet de divers facteurs comme la chaleur, la lumière ou le contact avec une autre substance. Les propriétés physiques des gaz peuvent être généralisées à pratiquement l'ensemble des substances gazeuses. Elles ne permettent donc pas d'identifier les gaz puisqu'elles sont non caractéristiques. Au contraire, les propriétés chimiques sont caractéristiques à un gaz ou à un groupe de gaz particulier. Ainsi, afin de distinguer un gaz d'un autre, on peut utiliser la réactivité chimique des gaz, c'est-à-dire la façon de réagir chimiquement sous certaines conditions. Connaître la réactivité chimique des gaz a plusieurs applications possibles. Cela permet entre autres d'identifier certains gaz. Par exemple, si un gaz brouille de l'eau de chaux, il s'agit de dioxyde de carbone. Aussi, on peut déterminer l'utilisation que l'on pourra en faire et quelles applications technologiques pourront les employer. Par exemple, on utilise le gaz naturel dans certains fours puisqu'il s'agit d'un excellent combustible. La réactivité chimique du gaz déterminera aussi les règles de sécurité à respecter lors de la manipulation d'un gaz. Finalement, tous les gaz peuvent avoir un effet asphyxiant ou suffocant lorsqu'ils prennent la place du dioxygène. Des détecteurs permettent donc de signaler une concentration de gaz trop près du seuil de toxicité. La réactivité chimique d'un gaz dépend principalement de la configuration électronique des atomes. Plus particulièrement, c'est l'interaction entre les noyaux et les électrons de valence qui influence la réactivité d'un gaz. Cette configuration électronique détermine si un atome a tendance à gagner ou perdre des électrons. Les gaz nobles, comme le néon (à gauche ci-dessous), ont une faible réactivité chimique, car leur couche de périphérie est remplie au maximum. À l'opposé, les halogènes, comme le chlore (à droite ci-dessous), ont une forte réactivité chimique, car il leur manque un électron pour combler la dernière couche. La réactivité chimique dépend aussi de la force des liaisons entre les atomes qui forment la molécule. Pour qu'il y ait formation de nouvelles molécules, il faut que les liaisons à l'intérieur des molécules des réactifs se brisent. Plus l'énergie requise est grande et moins la molécule est réactive. Le fluor (|F_{2}|) est plus réactif que l'oxygène (|O_{2}|), car la simple liaison entre les deux atomes de fluor est plus faible que la double liaison du dioxygène. Finalement, la réactivité chimique d'une substance est fonction du bilan énergétique de la réaction à laquelle la substance prend part. Ce bilan énergétique correspond à la différence entre l'énergie requise pour briser des liaisons chimiques et l'énergie dégagée lors de leurs formations. De par leur configuration électronique, les gaz nobles sont chimiquement très stables. En effet, comme leur couche électronique périphérique est saturé, ils ne cherchent pas à gagner ou perdre des électrons. Ainsi, ils ne forment pas de liens chimiques avec d'autres atomes et on les retrouve sous forme d'éléments simples dans la nature. On les utilise généralement dans des applications où l'on doit créer un milieu inerte, c'est-à-dire un milieu qui ne contient aucune substance susceptible de réagir chimiquement. C'est le cas dans certaines applications comme les tubes fluorescents, les ampoules incandescentes et la soudure à l'arc. Cinq tubes à gaz nobles dans lesquels passe un courant électrique. Un combustible est une substance inflammable qui peut brûler en présence d'un comburant. Le combustible peut être solide, liquide ou gazeux. Parmi les gaz combustibles, on trouve les hydrocarbures et le dihydrogène. Le butane, un type d'hydrocarbure, est utilisé comme combustible dans des fours fonctionnant au gaz naturel. Un comburant est une substance qui cause la combustion. La majorité des comburants sont gazeux aux conditions ambiantes. Le comburant le plus répandu sur Terre est le dioxygène. Il participe à la plupart des réactions de combustion, qu'elles soient rapides comme l'explosion des vapeurs d'essence dans un moteur, ou lentes comme la respiration cellulaire. L'ozone est aussi un comburant, mais il est très toxique. Le difluor et le dichlore sont des comburants de la famille des halogènes. Leur forte réactivité les rend difficiles à conserver. Dans un moteur à explosion, l'oxygène de l'air permet la combustion de la vapeur d'essence lorsque la bougie émet une étincelle. | f2779ef3-d01e-4df0-8216-54de7560d45b |
Les ondes électromagnétiques
Une onde est une perturbation qui se propage. Une onde transporte de l'énergie sans transporter de matière. Une onde modifie localement et temporairement les propriétés d'un milieu. Par exemple, lorsqu'on lance un caillou dans l'eau, la surface de l'eau est modifiée et des ondulations apparaissent à sa surface. Lors d'un tremblement de terre, la croûte terrestre transmet les vibrations du séisme. Lorsqu'on pince une corde de guitare, on peut la voir vibrer. Toutes ces perturbations sont des exemples perceptibles d'onde. Une onde ne transporte que de l'énergie d'une zone vers une autre; elle ne transporte pas de matière. Par exemple, dans le schéma ci-dessous (à droite), on constate que la bille bleue demeure au même endroit après le passage de l'onde; elle ne fait que monter et descendre en fonction du rythme de l'onde. Les ondes peuvent être très différentes les unes des autres. Selon leurs caractéristiques, le milieu dans lequel elles se propagent ainsi que leur type, elles peuvent être diverses. On peut distinguer les ondes selon leur façon de se propager ou encore en fonction du milieu nécessaire à leur propagation. Deux types d'ondes dépendent du type de propagation: Selon le milieu de propagation nécessaire à la transmission de l'onde, on distingue deux types d'ondes: Une onde transversale est une onde qui se propage perpendiculairement au déplacement du milieu, c'est-à-dire qu'elle monte et descend. Le mouvement des vagues représente la trajectoire d'une onde transversale. En effet, certaines ondes mécaniques comme les vagues et les secousses sismiques sont des ondes transversales. Les ondes électromagnétiques, dont la lumière fait partie, sont aussi des ondes transversales. Une onde longitudinale est une onde qui se propage parallèlement au déplacement du milieu, c'est-à-dire qu'elle se comprime et s'étire. Les ondes sonores, qui sont des ondes mécaniques, correspondent à des ondes longitudinales. Un ressort peut avoir des zones de compression et de raréfaction. Une onde mécanique est une onde qui a besoin d'un milieu matériel pour se propager. Les vagues, le son et les ondes sismiques sont des types d'ondes mécaniques. Les ondes mécaniques ont besoin d'un milieu matériel (liquide, solide ou gazeux) pour se propager. Par exemple, l'eau sert à transporter les vagues, l'air transporte les sons et les ondes sismiques se déplacent dans le sol. Une onde électromagnétique est une onde qui se propage autant dans le vide que dans un milieu matériel. Les ondes radio, les ondes lumineuses, les rayons X sont des exemples d'onde électromagnétique. L'ensemble des ondes électromagnétiques fait partie du spectre électromagnétique. La lumière visible ne constitue qu'une partie de ce spectre. Ces ondes, puisqu'elles sont capables de se déplacer dans le vide, expliquent pourquoi les rayons du Soleil peuvent parvenir jusqu'à la surface de Terre en voyageant dans le vide interstellaire. Dans le vide, la vitesse des ondes électromagnétiques est de |\small \text {300 000 km/s}|. | f28e0eb1-d04d-4be8-950c-9fea9b8668d2 |
La Russie tsariste (notions avancées)
Le mot tsar est un dérivé du mot césar, titre qui était traditionnellement réservé à l’empereur de Byzance. Le titre de tsar confère au dirigeant un statut similaire à celui d’empereur. Plusieurs souverains ont joué le rôle de tsar entre 1547 et 1917, dont Ivan IV et Alexis 1er. Le premier souverain russe à être couronné tsar est Ivan IV, en 1547. Le règne d’Ivan IV est marqué par une expansion du territoire vers l’est. Surnommé Ivan le Terrible, le premier tsar gère le pays de manière despotique. C’est d’ailleurs Ivan IV qui instaure le régime de servage sur les terres. Ce régime fait en sorte que les propriétaires profitent des serfs (paysans) qui sont à leur service. Ivan le Terrible a divisé le pays en deux et a même forcé le déplacement des populations, ce qui a engendré de nombreux problèmes dans le pays. La fin du règne d’Ivan IV a également généré une période trouble : faux tsars qui prennent le pouvoir, révoltes populaires, invasions étrangères, etc. La dynastie Romanov prendra le pouvoir en 1550 et le gardera jusqu’à la fin de l’époque tsarine. Au 17e siècle, Alexis 1er est au pouvoir. C’est lui qui publie le premier code imprimé de la Russie en 1648. Ce code confirme le fonctionnement du servage en reconnaissant la supériorité et le pouvoir que la noblesse exerce sur les serfs et les paysans. Ce code fixe ainsi les règles sociales qui marqueront le régime tsariste. Toutefois, ce code aura des répercussions négatives puisqu’il entraînera de nombreuses révoltes paysannes. Le règne d’Alexis 1er est aussi marqué par des troubles sociaux causés par des différends religieux entre les réformateurs et les traditionalistes. Le 18e siècle en Russie est marqué par de nombreuses transformations (transformations du territoire et transformations sociales). Les deux tsars les plus marquants de ce siècle sont Pierre le Grand et Catherine II. Leur règne respectif sera entrecoupé d’une période singulière : le printemps des tsarines. Le règne de Pierre le Grand est marqué par les efforts acharnés du tsar de rapprocher la Russie de l’Europe. Le but de Pierre le Grand était d’européaniser la Russie afin que ce pays soit considéré comme un état européen parmi les autres. Pour y parvenir, Pierre le Grand a augmenté considérablement le pouvoir autocratique du tsar. Suivant le modèle de la France instauré par Louis XIV, Pierre le Grand désire donner l’illusion d’un État centralisé et civilisé. Depuis longtemps, la Russie fonctionne avec un régime patriarcal : sur tous les plans, le pouvoir est marqué par le respect de l’autorité paternelle, même en politique. Ce patriarcat influence les relations entre le tsar et ses sujets, entre le père et ses enfants, entre le propriétaire et ses esclaves, bref entre les supérieurs et les inférieurs. Pierre le Grand n’a pas inventé cette structure patriarcale, mais l’a certes renforcée. Afin d’européaniser le pays, ce tsar a dû imposer plusieurs réformes par la force et le sang. Tous les éléments des réformes avaient pour principal but d’augmenter la force et le pouvoir du tsar et de doter la Russie d’institutions semblables à celles qui existaient déjà en Europe : armée régulière, hiérarchie bureaucratique, industries, écoles, académies, sénat, collèges administratifs, école de cartographie, etc. Pierre le Grand désire ainsi donner un nouveau visage à l’autocratie grâce à des outils politiques plus modernes et efficaces. Toutes ces modifications sont surtout possibles grâce aux communications régulières établies avec l’Europe et aux liens maritimes nouvellement créés. Tout au long de son règne, Pierre le Grand visite les grandes villes européennes dans lesquelles il explore les structures et recrute pour combler des postes dans sa nouvelle armée. C’est grâce à cette nouvelle armée que Pierre le Grand peut lancer la Russie dans de nombreuses conquêtes territoriales qui vont donner à son pays une situation politique importante. C’est également Pierre le Grand qui fonde une toute nouvelle ville en juin 1730 : Saint-Pétersbourg. Cette nouvelle capitale allait surtout servir de lien avec l’Europe. L’ouverture sur l’Europe ne se fait pas uniquement grâce aux idées militaires ou commerciales. En effet, les idées européennes influencent également l’éducation et la culture. Pierre le Grand utilise des textes et fait des choix politiques pour mettre en valeur les nouvelles idées et propager de nouvelles pratiques. En ce qui concerne l’éducation, le tsar rend obligatoire l’instruction pour tous les fils de nobles et de prêtres et fonde quelques écoles élémentaires. Il importe les idées européennes en Russie grâce à la traduction de nombreux textes littéraires et formels. En effet, en plus des textes issus de la littérature, il fait traduire des ouvrages sur l’histoire, la géographie, la politique, l’économie, la navigation, la science militaire, l’agriculture, la linguistique, etc. Certaines traductions visent à faire connaître la réforme russe au reste de l’Europe alors que d’autres visent à faire découvrir l’Europe à la Russie. Pierre le Grand peaufine les procédés d’imprimerie qu’il utilisera comme un outil de propagande, ce pourquoi il encouragera, entre autres, la création de la Gazette russe de Saint-Pétersbourg. Cette époque est marquée par une succession rapide de dirigeants majoritairement féminins. La mort de Pierre le Grand suscite une grave crise sur le plan de la succession puisqu'il n’avait pas eu le temps de nommer son successeur avant de mourir. Cette période historique porte le nom de printemps des tsarines. À la mort de Pierre le Grand, c’est d’abord Catherine 1re, veuve du défunt tsar, qui prend le pouvoir. Pendant ses deux ans de règne, elle tente de poursuivre la modernisation de la Russie amorcée par Pierre le Grand. Le règne de Pierre II ne sera que de courte durée. De plus, lorsqu’il est désigné tsar, il est encore trop jeune pour gouverner réellement. C’est pourquoi il laisse des membres de la noblesse prendre les décisions à sa place. Pendant qu’il est au pouvoir, plusieurs décisions sont prises afin de renforcer le contrôle du tsar sur les magistrats et d’augmenter le rôle du Sénat dans les décisions politiques. Il meurt à 15 ans de la petite vérole. Anna Ivanovna, nièce de Pierre le Grand, deviendra impératrice à la mort de Pierre II. Par contre, au début de son règne, elle doit faire face à quelques nobles qui désirent la forcer à se plier à leurs exigences. Ces exigences impliquaient surtout de limiter le pouvoir du tsar. Anna Ivanovna a fait fi de ces exigences et a mis en place un pouvoir autocratique. Ne gérant pas les affaires politiques par elle-même, elle les délègue à quelques ministres qui instaurent un régime de terreur. Les conseillers d’Anna Ivanovna proviennent, pour la plupart, de l’étranger. Après la mort d’Anna Ivanovna, on proclame le jeune Ivan VI comme le nouveau tsar. Âgé de quelques mois à peine, le jeune tsar ne gouverne pas. La régence est laissée à l’ancien ministre d’Anna Ivanovna. Cette régence ne durera pas longtemps et sera reprise par la mère d’Yvan VI. Un peu à la manière d'Anna Ivanovna, la mère d'Yvan VI s'inspire des régimes allemands pour régner et ce sont surtout les ministres qui gèrent le pays. Un coup d’État, perpétré en 1741, enlève Yvan VI et sa mère du pouvoir. Le public préfère une dirigeante moins allemande et plus russe. Ivan VI est envoyé en prison jusqu’en 1764 où un nouveau coup d’État tente de le remettre au pouvoir. Ivan VI meurt pendant cette tentative, assassiné par les geôliers. Un géôlier est une personne qui surveille des prisonniers, il est un gardien de prison. Élisabeth est la tsarine que les dirigeants ont choisi de mettre sur le trône en remplacement d’Ivan VI. Fille de Pierre le Grand et de Catherine 1re, elle gère le pays dans un contexte plus calme. C’est Élisabeth 1re qui amorce un mouvement d’ouverture à la culture française. À sa mort, un nouveau problème de successeur se pose, car Pierre III est assassiné. Le problème de succession se règle avec l’arrivée au pouvoir de Catherine II. Dernière tsarine de l’histoire de la Russie, Catherine II a eu un long règne fortement influencé par la culture française. D’ailleurs, la tsarine a entretenu, tout au long de sa vie, une correspondance avec Voltaire. Se présentant comme l’amie des philosophes, elle a voulu donner une image d’ouverture et de changement à son pays. Pourtant, cette image s’est propagée surtout grâce à la propagande. Dans la réalité, le règne de Catherine II fut très dur puisque la vie du peuple russe était très difficile. Plusieurs révoltes ont été arrêtées par le sang. Pendant ses 33 ans de règne, Catherine II a usé de favoritisme pour positionner les gens qu’elle voulait aux postes importants. Le but de cette tsarine était d’égaler l’Occident. Elle instaure l’impôt sur les biens ecclésiastiques, fonde une banque et une société économique, introduit la culture de la pomme de terre en Russie, ouvre de nouveaux hôpitaux et réussit à attirer de nombreux étrangers. Pour faciliter la gestion du pays, Catherine II divise le pays en 50 gouvernements eux-mêmes divisés en districts. Ces gouvernements sont complétés par des institutions judiciaires et financières. En 1785, Catherine II crée de nouveaux pouvoirs puisqu’elle permet à la noblesse de former des assemblées provinciales et à la bourgeoisie d’organiser les municipalités. Par contre, les paysans semblent oubliés puisqu’ils n’obtiennent rien dans cette réforme. La tsarine élabore un plan complexe pour structurer l’éducation nationale : asiles, petites écoles, grandes écoles et universités. Concrètement, elle aura réussi à fonder quelques écoles secondaires, à créer un corps de cadets et à fonder l’Académie russe. Elle a également travaillé très fort pour développer la littérature russe. C’est pourquoi elle a écrit de nombreux textes : textes politiques, contes, comédies, opéras, articles de journaux et récits de l’Histoire russe. Son règne n’a pas fait l’unanimité. Ses décisions concernant la division du pouvoir a suscité le mécontentement du peuple et du clergé. Ce mécontentement s'est aggravé lorsque la peste a éclaté au sein de la population. De plus, avec les nombreuses guerres visant l'expansion du territoire, les coffres de l’État étaient de plus en plus vides. Malgré cela, Catherine a réussi à étendre considérablement le territoire de la Russie et à faire connaître ce pays en Europe. Le règne de Catherine II a été suivi par celui de Paul 1er. Le fils de Catherine II a été tsar durant 3 ans et est mort lors d’un coup d’État. Le jeune fils de Catherine II, Alexandre 1er, était le successeur que la tsarine avait souhaité. Le règne d’Alexandre 1er est souvent associé à celui de Napoléon puisque les deux dirigeants ont régné presque simultanément. Ils sont d’ailleurs reconnus pour avoir mené plusieurs guerres et batailles l’un contre l’autre. Élevé à la française, Alexandre 1er élabore un projet de constitutionnalisation. Il souhaite également accorder de nouveaux droits au Sénat. Alexandre développe, à partir de 1814, une crise mystique qui le fait se convertir à une sorte de méthodisme, la Société biblique, sous l'influence de la baronne von Krüdener. Il conserve le pouvoir jusqu’à sa mort en 1825. Quelques personnes doutent de cette mort et ont élaboré une théorie du subterfuge. Certains allèguent en effet qu’Alexandre 1er se serait exilé après avoir fait croire à sa mort. Pourtant, rien de cela n’est prouvé. Un évènement est également venu perturber la fin du règne d’Alexandre 1er. La révolte des décembristes met en scène un groupe de gens manifestant pour avoir une réelle constitution. Le 14 décembre 1825, un groupe d’officiers poussent leurs hommes à la révolte. À la suite de ces évènements, 36 personnes sont condamnées : 5 sont exécutées et 31 sont envoyées aux travaux forcés. Nicolas 1er est couronné après cette période d’instabilité marquée par la révolte des décembristes et le décès du tsar dans des circonstances plutôt étranges. Dès le début de son règne, il craint une nouvelle révolution, c’est pourquoi il est très conservateur et gouverne en gardant un grand contrôle sur le peuple. Il instaure un système de censure dans lequel il surveille les activités et les écrits des intellectuels et des universitaires, il contrôle les entrées d’œuvres étrangères, il limite les sorties du territoire russe, il instaure une forte police politique, il interdit l’enseignement de la philosophie et du droit constitutionnel et il lègue un fort pouvoir centralisateur à l’Église orthodoxe. Son principal combat sera de s’opposer violemment aux mouvements nationalistes et révolutionnaires qui ont lieu ailleurs en Europe. On peut dire que c'est la Russie de Nicolas 1er contre toutes les révolutions. Nicolas 1er prend également ses distances par rapport à l’Occident en mettant en valeur le génie national et les vertus du peuple russe. Son régime politique est très répressif et sa politique étrangère est intransigeante, autocrate, nationaliste et orthodoxe. La fin de son règne est ponctuée par la défaite de la Russie contre la coalition formée par l’Empire ottoman, la Grande-Bretagne et la France. Une vie pour le tsar est un opéra russe qui fut composé par Mikhaïl Glinka en 1836. Cet opéra s'inspire fortement de la légende d'Ivan Soussanine, un héros national russe. Cette légende fut utilisée par les tsars à des fins de propagande. À la suite de cette grande défaite, le nouveau tsar, Alexandre II, instaure une politique de réformes. Il commence, entre autres, par abolir la politique du servage pour ensuite développer les libertés locales (élection d’assemblées de province ayant des pouvoirs locaux réels). Il réorganise aussi l’institution judiciaire de manière à ce qu’elle soit plus indépendante du pouvoir du tsar. Il rend l’enseignement accessible à toutes les classes sociales et allège la censure de la presse et de l’édition. Par contre, Alexandre II est assassiné par des révolutionnaires en 1881, après avoir survécu à plusieurs tentatives de meurtre. Alexandre III a adopté une politique très différente de celle de son père, Alexandre II. Après l’assassinat de ce dernier, Alexandre III fait un retour à une politique autocratique et met fin aux réformes et aux révolutions. Afin de s’assurer qu’aucune révolution ne sera de nouveau tentée, Alexandre III applique de nombreuses mesures répressives : souhait de rétablir le servage, limitation des pouvoirs des institutions créées par son père, orthodoxie forcée des territoires conquis, surveillance accrue des intellectuels, etc. Malgré ces décisions répressives, le règne d’Alexandre III se fait dans la paix puisqu’aucune guerre majeure ne survient. Le tsar effectue même un nouveau rapprochement avec la France et signe des traités. C’est pourquoi Alexandre III est parfois surnommé le pacificateur. Suivant la ligne de pensée de son prédécesseur, son père Alexandre III, Nicolas II conserve une politique traditionnelle. Profitant des bonnes relations établies entre la France et la Russie, Nicolas II participe à la première Convention mondiale sur la paix. Là où Nicolas II va vouloir étendre son pouvoir sera dans l’Extrême-Orient, endroit où la Russie se verra forcée de capituler. Le peuple, mécontent de cette défaite, participera à des mouvements révolutionnaires qui mèneront à la révolution de 1905. Une manifestation d’ouvriers se terminera par une répression sanglante exercée par les policiers. Cette répression, au lieu d’amortir les mouvements révolutionnaires, va lancer le pays dans une période d’instabilité : hausse de la répression, forts mouvements de grève. Au même moment, la révolution industrielle exige de plus en plus de travailleurs, tous recrutés chez les paysans. Ces paysans, qui participent fortement à l’économie du pays, ne sont pas reconnus et en sont de plus en plus mécontents. Le mouvement de révolte augmente encore plus avec la Première Guerre mondiale dans laquelle sont envoyés principalement des paysans et des ouvriers. Ce sont près de 2 millions de paysans russes qui ne survivront pas à la guerre. Le mouvement révolutionnaire continue de s’étendre dans toute la Russie tandis que les dirigeants sont occupés par le conflit mondial. La tension populaire monte et les actes de mutinerie liés à la révolution ne cessent d’augmenter. Le tsar n’a d’autre choix que d’abdiquer le 2 mars 1917. Quelques mois plus tard, en juillet 1918, le tsar et sa famille sont assassinés, c’est la fin du régime tsariste. Vladimir Lénine prend le pouvoir. La ville de Saint-Pétersbourg a été fondée en 1703 par le tsar Pierre le Grand. Fortement influencé par la culture européenne, le tsar désirait doter la Russie d’une capitale similaire aux grandes villes européennes. Fondée près de la mer à l’ouest du pays, la ville est au centre d’une région facilement inondable. C’est pourquoi le sol de Saint-Pétersbourg est gorgé d’eau. Toutefois, Pierre le Grand a réussi à créer la ville telle qu’il l’avait imaginée. Il a aussi réussi, en obligeant quelques 40 000 ouvriers, à faire construire l’église Saint-Samson en 1709. Ces envois forcés d’ouvriers continuent au cours des 3 années suivantes. Autour de 1714, la population de Saint-Pétersbourg s’élevait déjà à 150 000 habitants tandis que la ville comprenait 34 500 constructions différentes. Pour assurer cette forte population, Pierre le Grand offre des constructions gratuitement au peuple et ordonne aux nobles de s’établir dans sa future capitale. Par sa situation géographique, Saint-Pétersbourg occupe une place importante dans le commerce, et ce, malgré les risques d’inondation. Outre les activités commerciales, Pierre le Grand a développé une ville dans laquelle les monuments et les établissements publics sont grandioses : architecture impressionnante, décoration riche, belles places publiques, présence d’œuvres d’art, etc. Le style architectural est plus influencé par la culture européenne que par la culture russe. En fondant cette nouvelle ville, Pierre le Grand avait réellement l’ambition d’en faire la nouvelle capitale de la Russie. Dans les faits, cette ville ne fut la capitale qu’entre 1712 et 1718. Après la chute du régime tsariste, Lénine a nommé Moscou comme capitale. D’ailleurs, Saint-Pétersbourg n’a pas toujours conservé le même nom au cours de l’histoire. Tout d’abord, au cours de la Première Guerre mondiale, la ville fut rebaptisée Petrograd. Après la mort de Lénine, en 1924, la ville a encore une fois changé de nom pour s’appeler Leningrad. Ce nom lui est resté jusqu’en 1991, année pendant laquelle Saint-Pétersbourg a repris son nom original. Aujourd’hui, on surnomme Saint-Pétersbourg la Venise du Nord en raison des nombreux ruisseaux et canaux qui se situent au cœur de la ville. Le centre historique de Saint-Pétersbourg a été ajouté en 1990 sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce centre historique inclut de nombreux canaux, pas moins de 400 ponts, de nombreuses constructions élaborées sous les ordres de Pierre le Grand ainsi que le musée de l’Ermitage. Le musée de l’Ermitage L’un des monuments les plus imposants de Saint-Pétersbourg est le musée de l’Ermitage. Composé de 5 bâtiments historiques, l’Ermitage se situe tout près du port de Saint-Pétersbourg et à proximité de la rivière Neva. Le bâtiment principal de l’Ermitage est le palais d’Hiver, ancienne résidence des tsars pour la saison froide, qui a été construit entre 1754 et 1762 sous les ordres de la tsarine Élisabeth. Tous les bâtiments de l’Ermitage ont été construits entre le 18e et le 19e siècles et ont tous été conçus par les meilleurs architectes européens du moment. L’Ermitage reflète ainsi une architecture parfois baroque, parfois néoclassique. Pendant le règne de Catherine II, la ville de Saint-Pétersbourg était réellement une capitale culturelle importante, car la tsarine en avait fait la cité des arts. Pour ce faire, elle avait fait aménager une nouvelle section qu’elle a elle-même surnommée l’Ermitage. Dans cette nouvelle salle dont elle se servait pour recevoir ses invités, elle exposait une imposante collection de tableaux. Le but premier de Catherine II en achetant plusieurs collections d’œuvres d’art était surtout de décorer le palais d’Hiver. Rapidement, en raison du nombre de plus en plus imposant d’œuvres de qualité, le palais est devenu une galerie d’art. C’est Alexandre 1er qui a désigné officiellement l’Ermitage comme musée impérial. Aujourd’hui, le musée de l’Ermitage est le plus grand attrait touristique et artistique de Saint-Pétersbourg. Les 5 bâtiments regroupent environ 400 salles d’exposition contenant, au total, quelques 3 millions d’œuvres d’art, ce qui en fait l’un des musées de peinture les plus célèbres du monde. La collection de l’Ermitage est fort impressionnante puisqu’elle réunit des œuvres de l’âge de pierre, de l’Antiquité orientale, de l’Antiquité grecque, de l’Antiquité romaine, de la Renaissance italienne, des œuvres des 18e, 19e et 20e siècles, des objets provenant des palais impériaux de Russie, des collections accumulées par les anciens empereurs russes, des objets de l’art islamique, des objets de l’art russe, etc. Les peintres les plus connus sont exposés à l’Ermitage, dont Léonard de Vinci, Raphaël, Michel-Ange, Monet, Renoir, Van Gogh, Picasso, etc. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, l’armée d’Hitler s’est attaquée à la ville de Saint-Pétersbourg, menaçant de tout détruire. Afin de protéger les œuvres du musée de l’Ermitage, les employés du musée avaient transporté les collections dans les caves pour les mettre à l’abri. Certaines œuvres avaient été envoyées à l’extérieur de la ville. Bien que les bâtiments aient été sévèrement abîmés pendant le siège de la ville, les collections sont restées intactes. Depuis, les dégâts causés par les obus et les bombes ont été réparés. | f2bf86aa-f8eb-4c01-a13f-e1aebda85159 |
L'atome, la molécule, l'élément, le composé et la substance pure
Avant de commencer, voici un schéma qui permet de mieux saisir la relation entre les termes atome, molécule, élément et composé. La notion de substance pure sera expliquée à la fin de la présente fiche. Un atome est la plus petite particule en laquelle une substance peut être divisée par des moyens chimiques. Avec les recherches et les découvertes, les scientifiques ont été en mesure de déterminer les différents types d'atomes qui forment la matière qui nous entoure. Ils ont pu les regrouper et en faire la classification dans le tableau périodique des éléments chimiques. L'atome est l'unité de base de la molécule. Voici quelques atomes présents sur Terre: Carbone |(C)|, Hydrogène |(H)|, Oxygène |(O)|, Azote |(N)|... Une molécule est un regroupement d’au moins deux atomes qui sont unis par des liens chimiques. Ces atomes peuvent être identiques (élément) ou différents (composé). On appelle liaison chimique un partage ou un échange d’électrons. Les deux types de liaisons chimiques qui peuvent unir les atomes sont les liaisons ioniques et les liaisons covalentes. Voici quelques exemples de molécules: l'eau |\left( H_{2}O \right)|, le dioxygène |\left( O_{2} \right)|, le sucre |\left( C_{6}H_{12}O_{6} \right)|... Un élément est une substance formée d’une seule sorte d’atomes. Il est impossible de séparer ce type de substance par des moyens physiques ou chimiques. Le fer |\left( Fe \right)|, le dioxygène |\left( O_{2} \right)|, le magnésium |\left( Mg \right)| et le dihydrogène |\left( H_{2} \right)| sont des éléments, car ces substances sont toutes formées par une seule sorte d'atomes. Un composé est une molécule constituée d'atomes différents liés chimiquement ensemble. Ces atomes différents peuvent d'ailleurs être séparés par des moyens chimiques. L'eau |\left( H_{2}O \right)|, le dioxyde de carbone |\left( CO_{2} \right)| et le sucre |\left( C_{6}H_{12}O_{6} \right)| sont des composés, car ces molécules sont formés d'atomes différents. L'eau est formée d'hydrogène et d'oxygène, le dioxyde de carbone est formé de carbone et d'oxygène alors que le sucre est formé d'une combinaison de carbone, d'hydrogène et d'oxygène. Une substance pure est une substance formée d'une seule sorte d'atomes ou de molécules. Ces atomes ou ces molécules peuvent être des éléments ou des composés. L'eau distillée est une substance pure, car cette substance ne contient que des molécules d'eau |\left( H_{2}O \right)|. Le sel, le sucre, et le gaz carbonique sont également des exemples de substances pures. | f2c7f6d3-c5db-4088-a5c4-1cd61b90f502 |
Will - Yes/No Questions - Future Perfect
Will they have eaten the dessert by the time I get back from recess? Will you have brought the equipment before the end of the day? Will she have written the homework down when the special guests arrive? The yes/no question form of the future perfect is used to ask about an event or action that is expected to be completed in the future when another event happens; or before, or by a specific moment in time, also in the future. The question starts with will. Will + subject + have + past participle verb + rest of the sentence in the present tense? Will I/you have seen the scary video when they announce it on the news? Will he/she/it have understood the presentation by the time the quiz starts? Will they/you/we have made the apple pie before the next movie ends? Will you have made the bed before it is time to play? Will they have taken the bus by the time we repair the computers? Will she have called his parents when he doesn't do his homework? Will it have heated the house before the big winter storm starts? | f2e8aa70-8c75-41b5-938d-4283e34ac862 |
Vadémécum - Indices de réfraction
Substance Indice de réfraction Vide |\text {1,0000}| Air |\text {1,0003}| Glace |\text {1,31}| Eau |\text {1,33}| Éthanol/Alcool éthylique |\text {1,36}| Kérosène |\text {1,44}| Quartz fondu |\text {1,46}| Plastique |\text {1,46}| Térébenthine |\text {1,47}| Glycérine |\text {1,47}| Huile minérale |\text {1,48}| Verre |\text {1,50}| Benzène |\text {1,50}| Plexiglas |\text {1,51}| Verre Crown |\text {1,52}| Verre Flint léger |\text {1,58}| Polystyrène |\text {1,59}| Sulfure de carbone |\text {1,63}| Cristal anglais |\text {1,66}| Verre Flint lourd |\text {1,66}| Zircon |\text {1,92}| Soufre |\text {1,96}| Cristal |\text {2,00}| Diamant |\text {2,42}| | f2fb5f3c-1b5f-47b6-b25a-26f37e71584e |
Les cas particuliers de la virgule
Il faut placer des virgules entre les éléments d'une énumération verticale simple. Toutefois, si les éléments sont complexes, du point de vue syntaxique, ou s'ils sont virgulés, on préférera l'emploi du point-virgule. Exemple: Les élèves sélectionnés sont: Mia, Josée, Louis-Daniel, Étienne. Il ne faut pas placer de virgule pour détacher un modificateur du verbe, sauf s'il est placé en début de phrase. Exemples: Ces hommes réfléchissent en silence. En silence, ces hommes réfléchissent. Quand comme, ainsi que et autant que sont placés entre deux sujets, soit l'énoncé fournit une seule information et ne nécessite pas de virgule, soit il en donne deux et est détaché par des virgules. Exemples: L'un comme l'autre participent au concours. Son père, ainsi que son cousin, préfère vivre à la campagne. Il ne faut généralement pas placer de virgule avant et, ou, ni lorsqu'ils unissent deux groupes de même rôle. Elle a un regard doux et sympathique. Cependant, il est possible de placer une virgule devant ces coordonnants placés entre deux énoncés si les sujets sont différents ou si certains mots sont sous-entendus. Il est le meilleur, et de loin. Juliette a peur de nager, ou presque. Mario m'accompagnera, ou Benoît. Généralement, on place une virgule avant et et ou lorsqu'ils indiquent une opposition. Et peut alors être remplacé par pourtant; ou par sinon. Tu as mal, et tu ne vas pas consulter? Je dois réussir, ou je ne pourrai pas entrer dans mon programme. Il faut encadrer de virgules une traduction ou une équivalence introduite par ou. Les hétérocènes, ou papillons de nuit, sont actifs entre le moment où le soleil se couche et l'aube. Au début d'une phrase, lorsqu'il y a trois et, ou, ni, on met habituellement une virgule avant les deuxième et troisième coordonnants. Lorsque les coordonnants ne sont pas placés au début de la phrase, il est possible de mettre une virgule chaque fois qu'on veut faire ressortir un élément coordonné ou de ne pas en mettre du tout. Ni Julie, ni Lucie, ni moi, n'avons gagné de prix. Je n'ai ni souliers de marche ni bouteille d'eau, ni crème solaire. Mon enseignante nous demande de lire et lundi, et mardi, et mercredi. Je mangerai du poisson, ou du poulet, ou du boeuf. Elle pense s'acheter un livre ou un film ou un gilet. On place une virgule devant le premier soit que s'il ajoute une information concernant l'action. Pour le second soit, on ne met une virgule que si le premier groupe est trop long. Si on désire opposer deux phrases, la présence d'une virgule s'impose. Quand travailles-tu? Je travaille soit lundi soit mardi. -Dans les deux phrases, il s'agit de la même action de travailler, donc il n'y a pas d'ajout d'information d'action dans la phrase 2. Que feras-tu? Je travaillerai, soit lundi soit mardi. -On apprend une information supplémentaire sur l'action dans la phrase 2, que la personne va travailler, donc on peut placer une virgule. J'écouterai soit Le Seigneur des anneaux: La communauté de l'anneau, soit Forrest Gump. -Le premier groupe est trop long Soit nous allons patiner,soit nous allons au cinéma. -opposition Il ne faut pas placer de virgule devant le premier tantôt, sauf s'il introduit un ajout d'information concernant l'action. Pour le second tantôt, on ne place une virgule que si le premier groupe est trop long. Si on désire opposer deux phrases, la présence d'une virgule est appropriée. Quand étudieras-tu? Tantôt le jeudi tantôt le vendredi. -Dans les deux phrases, il s'agit de l'action d'étudier, donc il n'y a pas d'ajout d'information dans la phrase 2. Que feras-tu cette semaine? J'étudierai, tantôt le jeudi tantôt le vendredi. - On apprend une information supplémentaire dans la phrase 2, que la personne étudiera, donc on peut placer une virgule. Quand viendra-t-elle? Tantôt quand elle sera en congé, tantôt quand elle aura récupéré sa voiture. - Le premier groupe est trop long. Tantôt il est gentil, tantôt il a mauvais caractère. -opposition On place une virgule entre deux éléments mis en relation par moitié...moitié et à moitié...à moitié. Cependant, dès que ces termes sont séparés par et, la virgule ne doit pas être présente. Exemples: Cet homme semble moitié timide, moitié confiant. Mon verre est à moitié vide et à moitié plein. On place une virgule entre des énoncés mis en parallèle par les termes plus, moins, meilleur et tel. Exemples: Plus tu travailleras fort, plus tu t'approcheras de ton but. Moins tu t'en mêleras, meilleur sera l'état de la situation. Telle mère, telle fille. Il faut encadrer et ce de virgules. Exemple: Je commence à m'entraîner, et ce, dès demain. On met une virgule avant le etc. Toutefois, il ne faut pas en mettre devant les points de suspension. Exemple: J'ai suivi un cours de hockey, de natation, de boxe, etc. Il faut mettre une virgule devant or lorsqu'il est placé en milieu de phrase. Exemple: Elle semble heureuse, or il ne faut pas se fier aux apparences. Il ne faut mettre une virgule après or que s'il est suivi d'un adverbe modalisateur ou d'un complément de phrase qui n'est pas essentiel à la compréhension des propos. Exemples: Elle a remporté. Or, apparemment, elle n'aurait pas dû être la gagnante. Il va tous les jours à l'école. Or, ce matin-là, il était malade. Il faut placer une virgule avant l'adverbe voire qui veut dire et même. Exemple: Cette consigne est dangereuse, voire inutile. Généralement, on place une virgule devant sauf, hormis et excepté que lorsqu'ils sont loin du groupe auquel ils sont liés. Exemples: Tous les candidats ont voté pour élire leur représentant, sauf cet homme. Tout le monde excepté Luc est d'accord. On place une virgule entre par exemple et entre autres et l'élément que ces termes illustrent, sauf s'il y en a une juste avant. s'ils sont placés entre le sujet et le prédicat, on les encadre de virgules. Exemples: Il a visité plusieurs pays. Par exemple, il est allé au Canada. Il a visité plusieurs pays, par exemple le Canada. Le Canada, par exemple, est un pays très populaire. Il faut détacher une interjection par une ou deux virgules. Exemples: Oh, quelle histoire! On ne le trouve plus, hélas, il est parti. Il a tout mangé, eh bien. Il est préférable de mettre des virgules dans des onomatopées qui illustrent le rire. Exemple: Ha, ha, ha! Quelle blague! Il faut encadrer de virgules une subordonnée relative qui a une valeur explicative, alors qu'on n'en met pas s'il s'agit d'une subordonnée qui a une valeur restrictive. Exemples: Les enseignants qui sont arrivés hier ont pu se reposer. -Dans cette phrase, la subordonnée relative est restrictive puisque ce sont seulement les enseignants qui sont arrivés hier qui ont pu se reposer. Les enseignants, qui sont arrivés hier, ont pu se reposer. -Dans cet exemple, la surbonnée est explicative puisque ce sont tous les enseignants qui sont arrivés hier qui ont pu se reposer. On ne placera pas de virgule devant tandis que, alors que et pendant que si ces termes indiquent une simultanéité. Toutefois, on en mettra une s'ils présentent une opposition. Exemples: J'irai à l'épicerie pendant qu'il travaillera. (simultanéité) Je suis heureuse, tandis que lui, il est désespéré. (opposition) Il faut détacher par des virgules la subordonnée introduite par puisque, attendu que, vu que et comme. Exemples: Comme elle avait froid, elle a mis sa veste. Vu qu'il pleuvait, ils sont tous rentrés. Il faut encadrer de virgules la subordonnée introduite par bien que, quoique, encore que et malgré que. Exemples: Je préfère ne pas y aller, bien que j'en aie envie. Malgré que tu as peur, tu devrais l'essayer. | f31d0a60-8ae8-4012-a257-be4c48f51008 |
La première loi de Newton
Cette affirmation signifie qu’une bille se déplaçant de façon linéaire sur le sol continuera à rouler en ligne droite à l’infini à moins qu’une force n’agisse sur elle. Aussi, une bille au repos ne se déplacera pas tant qu'une force n'agira pas sur elle. Évidemment, dans la réalité, la bille qui se déplace finira par s’arrêter en raison de la force de frottement entre la bille et le sol, force qui s’oppose au mouvement de la bille. Sans cette force, la bille n’arrêterait jamais son mouvement uniforme en ligne droite. Cette même bille lancée dans l’espace, en absence de résistance de l’air ou de frottement, conserverait son mouvement à l’infini. Pour garder son immobilité ou sa vitesse constante, il est possible qu’un objet soit soumis à plusieurs forces. Cependant, la somme de toutes les forces qui agissent sur lui doit être égale à zéro pour que l’objet garde son immobilité ou sa vitesse constante. C'est le principe d'inertie qui décrit cette idée. Toutefois, si la somme des forces n'est pas nulle, la force résultante provoquera une accélération de l'objet. Ce dernier ne se déplacera donc pas à vitesse constante. L'inertie est la tendance naturelle qu'un corps possède à garder son état de repos ou de mouvement rectiligne uniforme. L'inertie dépend de la masse, puisqu'un corps plus lourd aura une inertie plus grande qu'un objet plus léger, puisqu'il faudra exercer une force plus importante pour vaincre l'inertie de l'objet. Un camionneur accroche dans sa voiture un pendentif au rétroviseur alors que sa voiture est immobile. Comment le pendentif réagira-t-il lorsque la voiture accélèrera vers l’avant? Bien que le camionneur observe que le pendentif se déplace vers l’arrière lorsque la voiture accélère vers l’avant, ceci n’est vrai que du point de vue d’une personne à l’intérieur de la voiture. En réalité, le pendentif tend à garder son état de repos initial alors que la voiture avance. Par conséquent, le camionneur notera que le pendentif va vers l’arrière, alors qu’en réalité, il tend à rester immobile quand la voiture avance. Une voiture roule à grande vitesse en ligne droite sur l’autoroute jusqu’au moment où le conducteur aperçoit un petit animal sur la route. C’est alors qu’il donne un coup de volant sur sa gauche. Comment le conducteur réagira-t-il à ce changement de direction? Bien que le corps soit déporté vers la droite de la voiture, cette représentation n’est pas tout à fait vraie. En fait, le corps du conducteur aura tendance à garder sa vitesse constante en ligne droite alors que la voiture change brusquement de direction en tournant à gauche. Si le corps garde sa position et que la voiture bouge vers la gauche, on aura l’impression que le corps s’écrasera sur le côté droit de la voiture alors que, dans les faits, il ne fait que garder son mouvement en ligne droite. | f3ac14d9-a544-4963-87ad-b2aada1d2e65 |
L'interjection
L'interjection est un mot ou un groupe de mots qui traduit l’émotion de l’énonciateur, sa réaction ou un ordre. Les onomatopées sont des mots classés dans les interjections qui imitent des bruits réels. L’interjection est suivie d’un point d’exclamation et le mot suivant commence généralement par une minuscule, bien que la majuscule soit aussi possible. Les interjections peuvent se former de différentes façons. Elles peuvent, entre autres, découler d'un changement de classe grammaticale: Phrase Interjection Classe de mot de l’interjection Flûte! J’ai oublié mon devoir à la maison! flûte nom Ouf! c’est enfin terminé. ouf onomatopée Aïe! Un moustique m’a piqué! aïe onomatopée Fantastique! fantastique adjectif Tiens! La voilà! tiens verbe Et soudain, boom! elle est tombée! boom onomatopée | f3d43c46-e307-440e-8705-c76ae13630cd |
Le mouvement syndical
Les premières années du 20e siècle sont très difficiles pour les travailleurs canadiens. Effectivement, l'industrialisation et la croissance rapide de l'économie ont soumis les ouvriers à de dures conditions de travail et de vie afin de respecter le rythme de production des entreprises. Pour se protéger et pour forcer le changement, il est nécessaire que les travailleurs se regroupent afin de parler d'une même voix. Le Canada connait alors un important mouvement syndical au début du 20esiècle, un mouvement déterminant pour les droits des travailleurs. Le mouvement syndical est également présent dans d'autres pays qui sont eux aussi en pleine industrialisation. Aux États-Unis, les syndicats prennent beaucoup d'importance alors qu'ils regroupent de plus en plus de travailleurs. Ces syndicats approchent les ouvriers canadiens pour les recruter dans leurs organisations. Un nombre grandissant d'ouvriers canadiens se joignent aux Chevaliers du travail et à la Fédération américaine du travail, deux syndicats américains bien organisés et comptant déjà beaucoup de membres. Voyant d’un mauvais œil que des travailleurs québécois se joignent à des syndicats laïcs américains, le clergé craint de perdre de son influence sur la population du Québec. L’Église décide alors de prêter main-forte aux travailleurs de la province. Ainsi, le clergé crée la Confédération des travailleurs catholiques du Canada (CTCC) en 1921, une organisation regroupant plusieurs syndicats catholiques du Québec et du Canada. Malgré cela, ils ont de la difficulté à recruter des travailleurs. En effet, la CTCC est plus proche des patrons et des propriétaires que des travailleurs. Lors des années suivant la fin de Première Guerre mondiale, des manifestations et des grèves se déclenchent partout à travers le pays afin de mettre de la pression sur les gouvernements et sur le patronat. N'appuyant pas les manifestations ouvrières, les autorités gouvernementales n'hésitent pas à faire intervenir la police et l'armée pour réprimer les grévistes. Peu de lois existent pour protéger les ouvriers au début du 20e siècle. Face à cette réalité, le mouvement syndical se fait de plus en plus insistant et les ouvriers revendiquent de meilleurs salaires, une réduction du nombre d’heures travaillées et plus de sécurité sur leur lieu de travail. À l'inverse, la bourgeoisie d’affaires, qui est très influente, fait pression sur le gouvernement pour conserver les lois qui sont déjà en leur faveur. Les bourgeois d'affaires sont en grande partie des patrons d'usines. Ce faisant, des lois visant l'amélioration des conditions des ouvriers réduirait leurs profits. Malgré la pression exercée par la bourgeoisie d'affaires, le gouvernement du Québec commence à voter des lois pour améliorer les conditions de travail des ouvriers. En 1924, l'État québécois reconnait officiellement les syndicats. Lois adoptées par le gouvernement du Québec au début du 20e siècle Date Loi Changement 1901 La Loi des différends ouvriers Elle propose des services de conciliation entre les syndicats et le patron. 1907 La Loi des établissements industriels Elle porte l'âge minimum pour travailler dans les usines à 14 ans. 1909 La Loi des accidents du travail Elle offre une indemnisation aux ouvriers blessés au travail. 1910 La Loi relative à l'établissement de bureaux de placement pour les ouvriers Elle met des bureaux de placement à la disposition des ouvriers pour les appuyer dans leur recherche d'emploi. | f403bc28-29ff-4e45-9713-7ec2d9d334db |
Le système immunitaire
Le système immunitaire est le système responsable de la défense de l'organisme. Il comprend tous les éléments du système lymphatique (vaisseaux, ganglions et organes lymphatiques) ainsi que tous les autres éléments qui contribuent à la défense de l'organisme, comme les globules blancs. Les mécanismes de défense spécifique, ou immunité,sont des mécanismes que le corps humain possède afin de se protéger contre un antigène en particulier. Certains globules blancs ont la possibilité de produire des anticorps conçus spécialement pour neutraliser un type particulier d'antigène. Par exemple, les anticorps pour combattre le virus de la grippe n'ont pas la même composition que ceux qui neutralisent la bactérie causant la bronchite. Ce type d'immunité n'est pas inné; il faut l'acquérir à un certain moment dans la vie. Il existe deux types d'immunité. L'immunité active est acquise au cours de la vie par la fabrication d'anticorps qui permettent de défendre l'organisme contre les antigènes qui apparaissent lors d'une infection ou dans le cadre de la vaccination. L'immunité passive est transmise par la mère au foetus par la transmission des anticorps qui traversent le placenta. Elle est également transmise par le lait maternel donné dans les premiers jours suivant l'accouchement. Il existe deux façons principales d'obtenir l'immunité active contre un antigène. La production d'anticorps D'abord, on peut l'acquérir de façon naturelle, soit par la production d'anticorps à la suite d'une infection de l'organisme. C'est le cas, entre autres, de la varicelle et des oreillons, qui possèdent des antigènes. Les antigènes sont des substances étrangères au corps humain qui déclenchent une réaction du système immunitaire. Lorsque ces antigènes se trouvent dans l'organisme, des globules blancs fabriquent des anticorps dirigés contre ces antigènes. Les anticorps sont des substances sécrétées par les globules blancs qui peuvent neutraliser un antigène spécifique. Après avoir fabriqué ces anticorps, les globules blancs gardent en mémoire la "recette" pour les fabriquer afin de combattre ce type précis d'antigène. Si une deuxième infection était tentée par le même antigène, les globules blancs réagiraient rapidement en produisant les anticorps adéquats, évitant ainsi le développement de la maladie une seconde fois. La vaccination On peut aussi acquérir l'immunité de façon artificielle, c'est-à-dire via l'injection d'un vaccin. Un vaccin est une substance qui stimule le système immunitaire afin qu'il fabrique des anticorps spécifiques pour immuniser l'organisme contre une maladie donnée. Le vaccin contient des antigènes, affaiblis ou morts, qui amènent les globules blancs à produire des anticorps. Les globules blancs garderont donc en mémoire le type d'anticorps lié au type d'antigène injecté. Dans le cas où ce type d'antigène tente de s'introduire dans l'organisme, les globules blancs pourront réagir et produire les anticorps adéquats. Les mécanismes de défense non spécifiques sont les mécanismes innés qui agissent toujours de la même manière, peu importe l'agent pathogène avec lequel ils sont en contact. Les mécanismes de défense non spécifiques comprennent des structures permettant de défendre rapidement l'organisme contre les agents infectieux. À titre d'exemples de structures, on peut nommer la peau, les muqueuses (comme celle qui tapissent l'intérieur des fosses nasales) ainsi que différentes flores bactériennes présentes un peu partout dans le corps (dans la bouche, l'estomac et le vagin par exemple). Ces structures agissent comme des barrières bloquant l'entrée d'agents pathogènes. Cependant, si un agent pathogène réussit tout de même à traverser ces barrières, des mécanismes de défense non spécifiques internes existent. Deux de ces mécanismes seront traités ici, soit la diapédèse et la phagocytose. La diapédèse est l'action d'un globule blanc qui, en réponse à la détection d'une infection par exemple, quitte le vaisseau sanguin dans lequel il circule afin de se faufiler entre les cellules avoisinantes afin de rejoindre le site d'infection. Une fois entré dans ces cellules, le globule blanc va provoquer l'inflammation de ce tissu, soit la présence de rougeurs, le gonflement de la peau, la production de chaleur et la sensation de douleur. La phagocytose est l'action d'un globule blanc qui entoure l'antigène pour ensuite le détruire. Autrement dit, les globules blancs ont la capacité de capturer et d'ingérer les antigènes, ce qui a pour effet de les détruire. Lorsqu'un globule blanc rencontre un agent pathogène, il l'entoure avec des pseudopodes, qui sont des prolongements du cytoplasme du globule blanc. Il se produit ensuite une série de réactions à l'intérieur du globule blanc pour obtenir, à la fin de la phagocytose, des débris (ou déchets) de la digestion qui seront éventuellement évacués de l'organisme. | f407c325-4b53-4ae0-9d12-39d4668f9987 |
Révolution cubaine
Cuba est une île qui a obtenu son indépendance politique face à l’Espagne en 1902. Par sa situation politique, l’économie cubaine dépendait fortement de celle des États-Unis. En mars 1952, Fulgencio Batista a pris le pouvoir par la force et a instauré une dictature. Le pouvoir de Batista était reconnu par les États-Unis puisqu’il encourageait les intérêts américains. La situation économique de Cuba était difficile et la politique était marquée par la corruption. Avec le régime de Batista, Cuba fut l’une des destinations vacances des Américains où la prostitution, la vente d’armes, les casinos et le blanchiment d’argent y régnaient. L’opposition au régime instauré par Batista s’est rapidement formée. Organisée autour de Fidel Castro, l’opposition a tenté d’attaquer une caserne de Santiago en 1953, attaque qui fut un échec. Pendant son procès, Fidel Castro a fait la promotion de ses idées. Le 1er novembre 1954, Batista organisait des élections présidentielles pendant lesquelles il fut élu. Cette élection légale enlevait des arguments à l’opposition. Après son arrestation, Castro s’est installé au Mexique pour organiser le mouvement d’opposition. Le 2 décembre 1956, Castro et 81 alliés sont débarqués sur l’île de Cuba. Le 13 mars 1957, ce groupe tentait une attaque sur le gouvernement présidentiel. Le but était d’assassiner Batista. L’échec de l’opération a entraîné une forte répression, mais n’a suscité aucune réaction des États-Unis. Castro continuait son combat contre le régime de Batista à partir de Santiago. Sa cause était alors connue partout. Castro profitait du soutien d’un jeune révolutionnaire, Ernesto Guevara, surnommé le Che. Lorsque le groupe de révolutionnaires a réussi à prendre la ville de Santa Clara, à Noël 1958, cela a provoqué la fuite de Batista et des Américains présents à Cuba. Le 8 janvier 1959, Fidel Castro entrait à La Havane et instaurait un nouvel État cubain. Devant la prise de pouvoir de Castro et la mise en place du nouveau régime, les Américains ont amorcé un blocus sur Cuba, qui devait alors chercher un nouvel allié. L’alliance entre Cuba et l’URSS a mené à la crise des missiles. L’embargo américain a provoqué une plus forte radicalisation du régime castriste. Les premières mesures instaurées par Castro concernaient la nationalisation des ressources cubaines et des transports, pour éviter que cela ne soit contrôlé par les puissances étrangères. Castro a également mis sur pied des mesures variées : gratuité des loyers, réforme de l’agriculture, tribunaux révolutionnaires, peine de mort, etc. Les terres devinrent ainsi la propriété de l’État. La taille des terres agricoles était également contrôlée par une loi visant à éliminer les trop grands exploitants et les exploitations trop petites pour être rentables. Par toutes ces décisions, le nouveau président souhaitait une meilleure distribution des richesses. D’ailleurs, en 1961, le régime cubain devint un régime communiste. La nationalisation de Cuba se poursuivait. En août 1960, Cuba expropriait et nationalisait toutes les entreprises étrangères. En septembre, la même opération fut effectuée sur les banques. Ensuite, Cuba nationalisait sa production de tabac et de sucre. Le régime révolutionnaire n’acceptait aucune contestation. Dans la première année, il n’y eut pas moins de 600 exécutions. De plus, dans les années 1960, la police du régime a arrêté 20 000 prisonniers politiques. À plusieurs reprises, les Américains ont tenté de provoquer une contre-révolution. Chaque fois, le peuple cubain a appuyé le régime castriste. Le régime castriste visait une plus grande place en politique internationale, surtout par rapport aux pays du tiers monde. C’est pourquoi Castro encourageait les guérillas en Amérique latine. En 1964, Cuba affirmait d’ailleurs son droit à soutenir les mouvements révolutionnaires qui naissaient dans les pays qui étaient favorables aux agressions de Cuba. Le 9 juillet 1960, Cuba confisquait toutes les entreprises nord-américaines et s’attachait à son nouvel allié, l’URSS. Les deux pays échangeaient des matières premières : Cuba offrait du sucre en échange du pétrole de l’URSS. En 1965, Cuba lançait une politique étrangère offensive, ce qui contrecarrait les ententes de coexistence pacifique. Les forces de Cuba furent d’ailleurs très présentes en Afrique en 1965, visant à rassembler tous les peuples. L’effondrement de l’URSS, en 1991, a provoqué une grave crise économique à Cuba, modifiant l’économie et les habitudes des Cubains. Le pays en est sorti très endetté. | f408c118-e485-4499-a1bf-273f27502bbb |
La fiabilité des instruments de mesure
La fiabilité des instruments de mesure permet de déterminer à quel point une mesure obtenue par un appareil donne un résultat qui est précis et qui peut être répété à un autre moment par une autre personne qui obtiendra, à son tour, un résultat semblable. Théoriquement, deux personnes qui effectuent le même laboratoire dans des conditions semblables devraient obtenir des résultats identiques. Toutefois, lorsque vient le temps de prendre des données en laboratoire, deux types d'erreurs peuvent survenir. Les erreurs aléatoires: Ce sont les erreurs constatées lorsqu'un grand nombre de mesures sont prises. Ces erreurs peuvent être causées par la personne qui fait les manipulations ou par le changement dans la mesure à prendre (comme, par exemple, si on tentait de mesurer la vitesse du vent). Les erreurs systématiques: Ce sont les erreurs liées à l'appareil de mesure qui peuvent être corrigés par un réglage approprié de l'instrument de mesure. Ce type d'erreur affectera toujours de la même façon les résultats. Plus l'erreur systématique est petite, plus les résultats seront précis. Cette fiche vise principalement à évaluer l'effet de l'instrument de mesure sur la qualité des résultats. On évalue la fiabilité des instruments de mesure en fonction de quatre paramètres. La précision Un instrument de mesure est précis si l'écart entre deux graduations est petit. La fidélité Un instrument de mesure est fidèle s'il est en mesure de donner le même résultat pour la même mesure dans des conditions semblables. La sensibilité Un instrument de mesure est sensible si les variations entre les différentes mesures sont grandes. La justesse Un instrument de mesure est juste lorsqu'il permet de prendre des mesures avec très peu d'erreurs. Un instrument de mesure est précis si l'écart entre deux graduations est petit. L'incertitude absolue peut permettre de déterminer quel instrument est plus précis. Pour déterminer l'incertitude absolue d'un appareil non électronique ou non numérique, il faut prendre la moitié de la plus petite graduation, alors que l'incertitude absolue d'un appareil numérique ou électronique correspond à la plus petite graduation affichée. Un appareil précis possèdera la plus petite incertitude absolue. Pour mesurer un volume de |\small \text {20,0 ml}| d'eau, il est préférable d'utiliser un cylindre gradué de |\small \text {25,0 ml}|, qui possède une incertitude de |\small \pm \text {0,3 ml}|, plutôt qu'un cylindre gradué de |\small \text {50,0 ml}|, qui possède une incertitude de |\small \pm \text {0,4 ml}|, car le premier instrument est plus précis que le deuxième. De manière générale, il est préférable d'utiliser l'incertitude relative comme mesure définitive de la précision. Plus l'incertitude relative est petite, plus la précision de la mesure est grande. En laboratoire, les distances suivantes ont été mesurées: |\small \left( 100 \pm 2 \right) \: \text {cm}| et |\small \left( 10 \pm 1 \right) \: \text {cm}|. Laquelle de ces deux mesures est la plus précise ? Pour la première mesure: ||\begin{align} \text {I.R.} = \frac{\text {Incertitude absolue}}{\text {Valeur mesurée}}\times \text {100} \quad \Rightarrow \quad \text {I.R.} &= \frac {2 \: \text {cm}}{100 \: \text {cm}}\times \text {100} \\ \\ &= 2 \: \% \end{align}|| Pour la deuxième mesure: ||\begin{align} \text {I.R.} = \frac{\text {Incertitude absolue}}{\text {Valeur mesurée}}\times \text {100} \quad \Rightarrow \quad \text {I.R.} &= \frac {1 \: \text {cm}}{10 \: \text {cm}}\times \text {100} \\ \\ &= 10 \: \% \end{align}|| La première mesure est donc plus précise, bien que son incertitude absolue soit plus grande. Un instrument de mesure est fidèle s'il est en mesure de donner le même résultat pour la même mesure dans des conditions semblables. La fidélité est déterminée par la dispersion (ou l'étendue) des résultats. Si on effectue plusieurs mesures pour un même objet, il faut s'attendre à ce que les résultats soient tous semblables. Toutefois, si des variations importantes devaient survenir entre ces mesures, on pourrait douter de la fidélité des mesures prises. La fidélité peut s'étudier selon deux composantes. La répétabilité est la capacité d'une personne à répéter la même mesure dans le même local avec les mêmes instruments et dans les mêmes conditions. Un élève dans un laboratoire de physique trouve que le temps de chute d'une balle à partir d'une hauteur d'un mètre est de |\small \left( 0,45 \pm 0,01 \right) \: \text {s}|. Il reprend ses mesures quelques minutes plus tard, et obtient des mesures de |\small \left( 0,45 \pm 0,01 \right) \: \text {s}| et |\small \left( 0,46 \pm 0,01 \right) \: \text {s}|. Il pourra mentionner que la répétabilité est bonne, car les mesures sont semblables lors des trois essais. La reproductibilité est la capacité d'un instrument de mesure à répéter la même mesure dans la même pièce, dans les mêmes conditions et ce, peu importe son utilisateur. Un élève utilise une balance électronique et obtient une masse de |\small \left( 39,56 \pm 0,01 \right) \: \text {g}|. Quelques minutes plus tard, son coéquipier retourne peser le même objet, sur la même balance au même endroit. Il obtient une mesure de |\small \left( 40,41 \pm 0,01 \right) \: \text {g}|. On peut donc dire que la reproductibilité de l'instrument est très faible. Un instrument de mesure est sensible si les variations entre les différentes mesures sont grandes. Un appareil est très sensible si une petite variation d'un paramètre entraîne un grand changement sur la mesure indiquée par l'instrument de mesure. Pour un appareil possédant des graduations, on dira qu'il est sensible s'il possède des graduations très espacées les unes des autres, puisqu'il est plus facile d'effectuer une mesure avec ce genre d'instrument. Les appareils numériques ou électroniques ont, de manière générale, une sensibilité plus élevée que les autres types d'appareils, comme les appareils analogiques. Un instrument de mesure est juste lorsqu'il permet de prendre des mesures avec très peu d'erreurs. Une erreur de justesse est une erreur globale qui englobe toutes les causes d'erreurs pour chacun des résultats de mesure pris individuellement. On peut calculer la justesse d'une mesure en déterminant la moyenne des mesures prises expérimentalement, puis en calculant la différence entre cette moyenne et la valeur théorique (ou la valeur attendue). Une différence très petite signifie que les mesures prises en laboratoire sont justes. Un premier élève détermine que l'accélération gravitationnelle obtenue par la chute d'une balle est |\small 9,73 \: \text {m/s}^2| après avoir effectué cinq essais. Un autre élève de son groupe fait la même expérience et calcule l'accélération gravitationnelle comme étant |\small 9,89 \: \text {m/s}^2|. Le premier élève a obtenu une valeur plus juste, car l'écart à la valeur attendue, |\small 9,8 \: \text {m/s}^2|, est plus petit pour ses résultats (un écart de |\small 0,07 \: \text {m/s}^2| que l'écart à la valeur attendue pour le deuxième élève |\small 0,09\: \text {m/s}^2|. Les images suivantes représentent des situations qui évaluent la fidélité et la justesse de mesures. On peut imaginer les images comme si elles provenaient d'une personne qui lançait des dards sur une cible. Résultats infidèles Résultats pas justes Présence d'erreurs aléatoire et systématique Résultats fidèles Résultats pas justes Présence d'erreurs systématiques Résultats infidèles Résultats justes Présence d'erreurs aléatoires Résultats fidèles Résultats justes Erreurs faibles | f43ea228-0e54-4d81-a30c-00ce7c242373 |
Le coopératisme
Le coopératisme est une idéologie qui soutient que l'on peut atténuer les inégalités sociales en mettant sur pied des coopératives. Une coopérative est une association qui partage les ressources et qui répartit les surplus (profits) entre tous les membres. Le monde agricole se développe grandement au début des années 1900. Toutefois, les nouvelles technologies agricoles sont coûteuses et il est difficile pour les agriculteurs d'emprunter de l'argent. Ils se regroupent alors, ce qui leur permet d'unir leurs capitaux et de partager des ressources, matérielles ou autres. Ils fondent des sociétés coopératives où chaque individu membre bénéficie de l'apport de toute la coopérative. Le gouvernement encadre le développement de ces coopératives en votant la Loi concernant les syndicats coopératifs en 1906. Les Caisses populaires Desjardins, fondées par Alphonse et Dorimène Desjardins en 1900, sont un exemple de coopérative financière. Pour résoudre les problèmes des agriculteurs et défendre leurs intérêts communs, L'Union catholique des cultivateurs (UCC) est fondée en 1924. L'union travaille entre autres à l'électrification rurale. Elle accorde également des prêts aux agriculteurs. L'UCC devient L'Union des producteurs agricoles (UPA) en 1972. Pour plusieurs, le coopératisme est la meilleure façon pour permettre aux Canadiens français de prendre en main leur économie. C'est le cas de l'économiste Esdras Minville. Aussi, plusieurs journaux font la promotion du coopératisme, comme Le Coopérateur agricole, créé en 1948. | f45942f7-49b3-48f5-9a21-3ca534aad4f6 |
La chute libre
La chute libre est le mouvement vertical effectué par un objet lorsqu'il ne subit que l'effet de la force gravitationnelle. Si on néglige le frottement de l'air, un objet qui effectue un mouvement de chute libre subit toujours une accélération de |\small 9,8 \: \text {m/s}^{2}| orientée vers le sol. |g = -9,8 \: \text {m/s}^{2}| Ceci signifie que si on laisse tomber un petit pois et une boule de quilles du sommet du même immeuble, les deux objets accéléreront au même taux et arriveront en bas de l’édifice en même temps (si on néglige le frottement, qui ralentira la chute de tout objet). Lorsqu'un ballon de basketball est lancé vers le sol, le ballon parcourt une distance de plus en plus grande chaque seconde, car il subit une force gravitationnelle. Son accélération est égale à l'accélération gravitationnelle terrestre. Puisqu'il s'agit d'un mouvement rectiligne accéléré, les équations du MRUA s'appliquent dans le cas d'une chute libre. Il faut toutefois se rappeler que l'accélération de l'objet en chute libre est toujours égale à celle de l'accélération gravitationnelle. On lance une balle vers le haut avec une vitesse de |15{,}0\ \text {m/s}|. La balle est lancée à partir d'une hauteur de |1{,}2\ \text{m}| par rapport au sol. Quelle sera la hauteur maximale atteinte par la balle? Dans ce type de problème, il faut se rappeler que lorsque la balle atteint sa hauteur maximale, la vitesse est toujours égale à |\small 0 \: \text {m/s}|. ||\begin{align} a = g &= -9,8 \: \text {m/s}^2 &x_{i} &= 1,2 \: \text {m} \\ v_{i} &= 15,0 \: \text {m/s} &v_{f} &= 0 \: \text {m/s} \\ x_{f} &= \: ? \end{align}|| En utilisant l'une des équations du MRUA, il est possible de déterminer la position finale de la balle. ||\begin{align} {v_{f}}^2 = {v_{i}}^2 + 2 \cdot a \cdot \triangle x \quad \Rightarrow \quad \triangle x &= \frac{{v_{f}}^2 - {v_{i}}^2}{2 \cdot a} \\ &= \frac{(0 \: \text {m/s})^2 - (15 \: \text {m/s})^2 }{2 \cdot (-9,8 \: \text {m/s}^{2})}\\ &= \frac{-225 }{-19,6}\\ &= 11,5 \: \text {m} \end{align}|| ||\begin{align} \triangle x = x_f - x_i \quad \Rightarrow \quad x_f &= \triangle x + x_i \\ &= 11,5 \: \text {m} + 1,2 \: \text {m} \\ &=12,7 \: \text {m} \end{align}|| Lorsqu'un objet est lancé verticalement vers le haut, il va monter jusqu'à atteindre sa hauteur maximale. Ensuite, l'objet atteindra le sol comme un corps en chute libre. Il faut donc séparer le problème en deux parties pour en simplifier sa résolution. Du toit d'un édifice de |\small 12,0 \: \text {m}|, on lance vers le haut une balle avec une vitesse de |\small 4,0 \: \text {m/s}|. Combien de temps la balle prendra-t-elle pour atteindre le sol? En premier lieu, il faut considérer le mouvement vers le haut que la balle va effectuer. ||\begin{align}a &= g = -9,8 \:\text{m/s}^2 &x_{i} &= 12 \: \text{m} \\ v_i &= 4,0 \:\text{m/s} &v_{f} &= 0 \: \text{m/s}\\ \triangle t &= ? \end{align}|| En utilisant les équations du MRUA, il est possible de trouver le temps nécessaire pour que la balle atteigne le point le plus haut. ||\begin{align} {v_{f}}={v_{i}}+ a \cdot \triangle t \quad \Rightarrow \quad \triangle t &=\frac {{v_{f}} -{v_{i}}}{a} \\ &= \frac {{0 \: \text {m/s}} -{4 \: \text {m/s}}}{-9,8 \: \text {m/s}^2}\\ &= 0,41 \: \text{s} \end{align}|| Il faut ensuite déterminer la hauteur maximale atteinte par la balle. ||\begin{align} {v_{f}}^2={v_{i}}^2+2 \cdot a \cdot \triangle x \quad \Rightarrow \quad \triangle x &=\frac {{v_{f}}^2 -{v_{i}}^2}{2 \cdot a} \\ &= \frac {{(0 \: \text {m/s})}^2 -{(4 \: \text {m/s})}^2}{2 \cdot -9,8 \: \text {m/s}^2}\\ &= 0,8 \: \text{m} \end{align}|| ||\begin{align} \triangle x = x_f - x_i \quad \Rightarrow \quad x_f &= \triangle x + x_i \\ &= 12 \: \text {m} + 0,8 \: \text {m}\\ &= 12,8 \: \text{m} \end{align}|| Pour la deuxième partie, il faut considérer que l'objet est en chute libre à partir de son point le plus haut jusqu'à ce qu'il atteigne le sol. ||\begin{align}a &= g = -9,8 \:\text{m/s}^2 &\triangle x &= -12,8 \: \text{m} \\ v_i &= 0 \:\text{m/s} &\triangle t &= ? \end{align}|| En utilisant l'une des équations du MRUA, on peut trouver le temps nécessaire pour que l'objet arrive au sol. ||\begin{align} \triangle x= v_{i} \cdot \triangle t + \frac{1}{2} \cdot a \cdot {\triangle t}^{2} \quad \Rightarrow \quad \triangle x&= 0 \: \text {m/s} \cdot \triangle t + \frac{1}{2} \cdot a \cdot {\triangle t}^{2}\\ \triangle x&= \frac{1}{2} \cdot a \cdot {\triangle t}^{2}\\ \triangle t&= \sqrt{\frac {2 \cdot \triangle x}{a}} \\ &= \sqrt{\frac {2 \cdot -12,8 \: \text {m}}{-9,8 \: \text {m/s}^2}} \\ &= 1,62 \: \text{s} \end{align}|| Considérant que le mouvement vers le haut fut d'une durée de |0,41 \: \text{s}| et que le mouvement vers le bas fut d'une durée de |1,62 \: \text{s}|, le temps nécessaire pour que la balle atteigne le sol est de |0,41 \: \text{s}+1,62 \: \text{s}=2,03 \: \text{s}|. Dans le cas d'un objet en chute libre, il est également possible de déterminer des relations graphiques à partir des données obtenues en laboratoire. Supposons qu'on laisse tomber un objet du haut d'un édifice et que le déplacement de l'objet en fonction du temps est déterminé. Position de l'objet en chute libre en fonction du temps Temps |(\text {s})| Position |(\text {m})| |0| |0| |1| |-4,9| |2| |-19,6| |3| |-44,1| |4| |-78,4| Graphiquement, la relation obtenue est une fonction quadratique orientée vers le bas, puisque l'accélération gravitationnelle est orientée dans ce sens. La courbe obtenue est de la même nature que celle tracée dans le cas d'un objet suivant un MRUA. Ainsi, chaque seconde, l'objet parcourt une distance de plus en plus grande. À partir de ce graphique, il est possible de déterminer la vitesse moyenne en calculant la pente entre deux points. Pour calculer la vitesse instantanée, il faut dessiner la tangente de la courbe au point désiré, puis calculer la pente de cette tangente. Si on calcule la vitesse instantanée pour chacune des positions mesurées lors de la chute libre de l'objet, on peut déterminer la relation graphique entre la vitesse et le temps pour cet objet. Vitesse de l'objet en chute libre en fonction du temps Temps |(\text {s})| Vitesse |(\text {m/s})| |0| |0| |1| |-9,8| |2| |-19,6| |3| |-29,4| |4| |-39,2| Le graphique obtenu est une relation linéaire décroissante. Il est important de rappeler que le signe négatif est uniquement relié au sens du mouvement: une valeur négative indique un objet se déplaçant dans le sens contraire au système de référence. L'analyse graphique nous démontre que la vitesse augmente de plus en plus négativement, à un rythme de |9,8 \: \text {m/s}| à chaque seconde. La relation linéaire obtenue est semblable à celle tracée dans un MRUA. Finalement, le graphique d'accélération en fonction du temps permet d'obtenir une fonction nulle, dont la valeur est toujours égale à la valeur de l'accélération gravitationnelle, soit |-9,8 \: \text {m/s}^2|. La valeur négative signifie que l'objet se dirige vers le sol. Accélération de l'objet en chute libre en fonction du temps Temps |(\text {s})| Accélération |(\text {m/s}^2)| |0| |-9,8| |1| |-9,8| |2| |-9,8| |3| |-9,8| |4| |-9,8| | f4dcdaa7-82b5-4996-9a18-c87098310f49 |
L'accélération gravitationnelle
L'accélération gravitationnelle est l'accélération que subirait un corps s'il était en chute libre sur un astre comme la Terre ou la Lune. Les différents corps sont attirés par la surface de la Terre, car il existe une force d'attraction entre ces corps et la Terre, soit la force gravitationnelle. Cette force produit une accélération gravitationnelle qui attire les objets vers la Terre ou, plus précisément, vers le centre de la Terre. Le champ gravitationnel d’une planète représente la zone dans laquelle un astre attire chaque objet qui se trouve à sa surface. Lorsqu'on s'éloigne de l'astre, l'attraction gravitationnelle que cet astre exerce sur les objets diminue. Comme il a été mentionné plus haut, la force d'attraction de la Terre sur un objet est d'environ |\small 9,8 \: \text {N/kg}|, alors que la force d'attraction de la Lune est d'environ |\small 1,6 \: \text {N/kg}|. Cela signifie qu'une personne sur Terre subit une attraction six fois plus importante par la Terre en comparaison avec l'attraction qu'elle subirait si elle était plutôt sur la Lune. C'est pourquoi les astronautes "flottent" sur la Lune: ils sont si peu attirés par la Lune qu'ils peuvent s'y déplacer très facilement. Quel est le champ gravitationnel de la Lune ? Pour la Lune, les informations suivantes sont connues. ||\begin{align}G &= 6,67 \times 10^{-11} \displaystyle \frac {\text{N} \cdot {\text{m}}^{2}}{\text{kg}^{2}} &m &= \: 7,35 \times 10^{22} \: \text{kg}\\ r&= 1,74 \times 10^{6} \: \text{m} \\ \end{align}|| Il suffit d'utiliser la formule pour trouver l'intensité du champ gravitationnel. ||\begin{align} \displaystyle g = \frac{G \cdot m}{r^{2}} \quad \Rightarrow \quad g &= \frac{6,67 \times 10^{-11} \displaystyle \frac {\text{N} \cdot \text{m}^{2}}{\text{kg}^{2}} \cdot 7,35 \times 10^{22} \: \text{kg}}{(1,74 \times 10^{6} \: \text{m})^{2}}\\ &= 1,62 \: \text{N/kg} \end{align}|| La réponse obtenue signifie que chaque kilogramme à la surface de la Lune est attiré avec une force de |1,62 \: \text {N}|. | f4e86092-dc18-4b3a-a849-6381eaf71afd |
La croissance des végétaux
La croissance d'une plante comprend trois étapes : La germination de la graine; Le développement de la plantule; La croissance du jeune plant en plant adulte. La première étape à effectuer pour qu’une plante pousse est de mettre une graine en terre. Toutefois, le processus est bien plus complexe qu’on pourrait le croire. Il faut favoriser la germination de la graine par des conditions particulières. D’abord, le premier facteur qui influencera la croissance d’une plante, voire la germination possible d’une graine, est la température du milieu ambiant. Évidemment, on ne sème pas ses graines lorsque la température extérieure indique -10 ºC ! Un autre facteur important qui joue sur la réussite de la germination est la teneur en sels minéraux (comme le fer, le calcium, le soufre et le magnésium) du sol. De plus, ce sol doit être aéré, car le processus de germination nécessite la présence d’oxygène. Le sol doit également être humide, c’est-à-dire ni trop sec, ni inondé. En présence d’eau, la graine semée gonflera. De cette façon, la petite enveloppe qui l’entoure (appelée tégument) se déchirera. Les cotylédons se sépareront afin de laisser s’échapper la radicule, c’est-à-dire la future racine de la plante. Par géotropisme, cette radicule s’enfoncera dans le sol, ce qui permettra à la plantule d’être fixée. Elle puisera dans le sol la nourriture nécessaire à son développement : l’eau et les sels minéraux. Plus les cotylédons s’écarteront, plus la future tige (appelée tigelle) émergera. Un petit bourgeon (la gemmule) dans lequel se trouvent les deux premières feuilles de la plantule pourra alors pousser grâce à son attirance envers la lumière (phototropisme). Ce bourgeon s’est nourri jusqu’à maintenant grâce aux réserves nutritives qui étaient contenues dans la graine (dans les cotylédons). Lorsque les réserves des cotylédons sont épuisées, la germination est complète et le stade de plantule peut alors débuter. Fixée dans le sol par les nouvelles racines, la plantule poursuit sa croissance : les racines s’allongent et s’enfoncent, la tige grossit et s’allonge et les bourgeons présents sur la plantule s’ouvrent et forment de nouvelles tiges. Lorsqu’une plante émerge du sol, son développement n’est possible que si les composantes nécessaires à son développement sont présentes : Eau Elle donne sa forme à la plante. Elle favorise la croissance. Elle contribue à la floraison. Elle dissout une partie des sels minéraux. Lumière Elle permet aux plantes de fabriquer leur nourriture (la sève élaborée). Sels minéraux Ils contribuent à la croissance des plantes. Une insuffisance ou une absence entraîne des anomalies dans le développement de la plante. Ces anomalies sont appelées carences. Dioxyde de carbone (CO2) Par le processus de photosynthèse, il participe à la fabrication de nouvelles substances qui serviront à la croissance de la plante. Oxygène (O2) Les plantes respirent le jour comme la nuit. Pour ce faire, elles ont besoin d’oxygène. Hormones Les plantes sécrètent des hormones de croissance. En leur absence, le développement est perturbé. Au Québec, le développement des végétaux suit les saisons. Au printemps, il y a germination et développement des plantules. Pendant l’été, les plantules devenues des plantes continuent de croître, fleurissent et produisent des fruits. Quand arrive l’automne, les nouvelles graines emmagasinent leur capacité pour le printemps suivant. Enfin, à l’hiver, les graines, les plantes bisannuelles et les plantes vivaces entrent en dormance, une période de vie ralentie. | f4f03b5a-0918-4db4-a78a-cec1bf92549a |
Les substances magnétiques, ferromagnétiques, non magnétiques
Les substances magnétiques sont les substances qui peuvent être à la fois attirées et repoussées par un aimant. En réalité, seuls les aimants ont la propriété d’être attirés et repoussés par un autre aimant. Par conséquent, toutes les substances magnétiques sont des aimants. Une substance ferromagnétique est une substance qui est attirée par un aimant mais qui ne peut pas être repoussée par ce dernier. De plus, les substances ferromagnétiques ne s’attirent pas entre elles. Une clé est attirée par un aimant, mais elle n’est jamais repoussée par lui. Les clés ne s’attirent pas entre elles non plus. Les substances ferromagnétiques sont des substances fabriquées à partir du fer, du nickel, du cobalt, du gadolinium ou encore d’un alliage contenant un de ces métaux. Peut-être as-tu déjà remarqué que plusieurs trombones qui ont été en contact avec un aimant puissant continuent de s’attirer entre eux une fois loin de l’aimant? Cette situation s’explique par le fait que certaines substances ferromagnétiques mettent un certain temps avant de perdre leur propriété magnétique. La rémanence est un phénomène qui se produit lorsqu’une substance ferromagnétique garde temporairement les propriétés de l’aimant après avoir subi l’influence de ce dernier. En réalité, les substances ferromagnétiques deviennent elles-mêmes des aimants en présence d’un autre aimant et c’est pour cette raison qu’elles sont attirées par l’aimant lui-même. Une substance non magnétique est une substance qui ne subit aucune influence de l’aimant. Comme la majorité des substances qui nous entourent ne réagissent pas à l’aimant, on peut dire que la majorité de ce qui nous entoure est non magnétique. Plusieurs métaux, dont l’aluminium et le cuivre, sont non magnétiques. On serait porté à croire que tous les métaux sont attirés par l’aimant, mais c’est faux. Seuls le fer, le nickel, le cobalt et le gadolinium réagissent à l’aimant. Tous les autres métaux sont donc non magnétiques. | f4f891a0-7696-4ce1-8eac-7b3c6fa401b4 |
Le contexte historique de la Renaissance (notions avancées)
Pendant environ 100 ans, les royaumes français et anglais ont connu plusieurs guerres successives. Les deux nations s’affrontaient pour contrôler le territoire. Pendant les longues années de guerre, il y a eu une succession d’alliances et de trahison, ainsi que plusieurs batailles à propos de la succession et du pouvoir. L’an 1453 marque la fin de la guerre de Cent Ans. Il serait possible d’utiliser cet évènement pour désigner le début de la Renaissance. En effet, quelques années après la fin de la guerre, la France et l’Angleterre ont connu une reprise démographique et économique marquée. Toutefois, la Renaissance représente surtout un mouvement artistique, philosophique et scientifique issu d’Italie. La fin de la guerre de Cent Ans aurait surtout favorisé l’émergence des innovations sur les territoires français et anglais. Il est alors possible de comprendre ce renouvellement soudain par la prise de la ville de Constantinople. Il faut alors savoir que Constantinople était alors l’une des dernières villes où la culture de l’Antiquité était conservée. De plus, Constantinople servait de rempart entre les sociétés chrétiennes de l’Europe et les sociétés musulmanes du Moyen-Orient. En 1453, après un long siège, la ville a été prise aux mains des Européens au profit de l’Empire ottoman. Cette prise va alors changer les habitudes commerciales de l’Italie et stimuler l’arrivée de nouvelles sciences. Par sa situation géographique, Constantinople servait à faire le pont entre l’Occident et l’Extrême-Orient. Contrôler la ville impliquait nécessairement de contrôler le commerce entre ces deux régions du monde et ouvrait même la voie au commerce en Asie. Avant la prise de Constantinople, cet avantage revenait aux marchands de Venise. Après la prise de la ville, les marchands occidentaux avaient plus de difficulté à créer des liens commerciaux avec l’Orient. L’une des conséquences de la prise de Constantinople est l’arrivée de plusieurs savants et artistes en Italie. En effet, plusieurs habitants de Constantinople ont fui la ville pour se réfugier en Italie. Ils ont apporté avec eux leurs connaissances scientifiques, leurs pratiques artistiques et plusieurs manuscrits de textes de l’Antiquité. Les Italiens redécouvrent alors des livres et des manuscrits qui avaient été oubliés pendant le Moyen Âge : des textes de Platon, d’Aristote et des poètes antiques. Certains de ces auteurs n’avaient pas été complètement oubliés au cours du Moyen Âge, mais l’Église catholique en avait modifié plusieurs aspects. Les idées et les philosophies de l’Antiquité réapparaissent telles qu’elles avaient été conçues, c’est donc le début de la Renaissance artistique et philosophique. L’autre conséquence de la prise de Constantinople est issue du commerce. En effet, les commerçants avaient dorénavant perdu le lien vers les pays et les richesses asiatiques. Cette perte a incité plusieurs pays à se lancer dans l’exploration maritime. Le but premier : découvrir une nouvelle route vers l’Asie. Les effets : développement des outils scientifiques, développement de la cartographie, développement des techniques de navigation, découverte de nouveaux continents, etc. Les humains veulent maintenant comprendre le fonctionnement du monde et découvrir ce qu’ils ne connaissent pas. C’est le début de la Renaissance scientifique, des découvreurs, et de la volonté d’en apprendre toujours plus. L’un des éléments de la Renaissance est la redécouverte des textes de l’Antiquité. Non seulement ces textes sont lus et étudiés à nouveau, mais en plus, ils participent à la création d’une nouvelle philosophie. Alors que les textes de l’Antiquité étaient lus avec méfiance et mépris au cours du Moyen Âge, ils étaient considérés avec beaucoup d’importance au cours de la Renaissance. Il faut rappeler qu’au Moyen Âge, ces textes étaient dénigrés parce qu’ils n’étaient pas conformes au dogme chrétien. Pendant la Renaissance, non seulement les œuvres majeures de l’Antiquité sont-elles enseignées dans les collèges, mais en plus, les gens considèrent que la mythologie antique sert grandement à développer le sens moral et la sagesse. C’est pourquoi plusieurs artistes (peintres, sculpteurs, poètes) s’inspirent de la mythologie pour créer des œuvres. La Renaissance représente ainsi une époque où les textes antiques étaient lus avec une plus grande ouverture d’esprit. La philosophie associée à la Renaissance est l’humanisme. Ce mot englobe plusieurs idées qui sont toutes mises en valeur à cette époque. Il faut d’abord savoir que l’humanisme place l’humain au centre de tout, tout gravite autour de l’Homme. Cette conception s’oppose à la conception des siècles précédents où tout gravitait autour de Dieu. Voici une ligne du temps qui contient les principaux éléments associés à la Renaissance. Pour en faciliter la consultation, ces éléments ont été classés selon différents aspects : évènements historiques et politiques, la vie religieuse, la philosophie, les arts, les sciences et l’expansion du territoire. | f506480f-f3fc-40d6-9227-0ce94d86a0e5 |
La christianisation de l'Europe (notions avancées)
Le christianisme est né durant l’Empire romain. Pendant les premiers siècles, les porteurs du message transmis par Jésus ont tenté de véhiculer les nouvelles valeurs, telles l'amour, le pardon et la paix, qui y étaient associées. Les premiers chrétiens prêchaient alors dans les synagogues où ils tentaient de convertir les Juifs et les païens. Le christianisme est l'ensemble des religions fondées sur l’enseignement de Jésus-Christ. Les principales religions du christianisme sont le catholicisme, l’orthodoxie et le protestantisme. La situation des premiers chrétiens s’est rapidement aggravée puisque le christianisme n’était pas reconnu comme une religion, mais comme une secte. La religion naissante s’opposait radicalement au culte impérial imposé par la société romaine. Bien que la religion chrétienne s'organisait de plus en plus (communautés, évêques, etc.), il n'en demeurait pas moins qu'elle était interdite dans l’Empire. Les chrétiens persévéraient malgré tout à pratiquer leur religion dans la clandestinité même s'ils étaient victimes de persécution et d’intolérance. Constantin 1er s'est convertit au christianisme en 313 et Théodose 1er reconnaît la religion chrétienne en tant que seule religion de l'État en 380. Par conséquent, le paganisme (religion païenne) fut interdit à ce moment et les païens furent à leur tour persécutés. Les petites communautés chrétiennes clandestines ont été remplacées par des églises et des évêchés. D’ailleurs, quelques évêchés s'implantèrent et devinrent de plus en plus influents dans l’Empire, soit en Alexandrie, à Jérusalem, à Antioche, à Constantinople et à Rome. À cette époque, la tâche principale de l’évêché de Rome était de convertir et d’encadrer les peuples de l’Occident. Ces derniers devaient reconnaître l’autorité de l’Église de Rome. Il faut préciser que les principales régions converties étaient alors majoritairement situées dans la zone orientale (à l'est) de l’Empire romain. En 400, la Bible fut entièrement traduite en latin. Cette traduction, nommée vulgate, devint la version officielle de l’Église. C’est à cette époque que le latin s’est étendu sur l’ensemble de la population. La langue a alors eu un impact sur l’unification des peuples et des pratiques religieuses. Les dirigeants, les rois, les nobles et le clergé parlaient tous le latin. Ils ont entrepris de généraliser l’usage d’un latin correct en créant des ouvrages rédigés avec une grammaire correcte. De plus, plusieurs écoles ont été créées dans les évêchés et plusieurs centres de copistes ont été ouverts afin de propager la langue par les manuscrits. Le peuple a également intégré la langue latine. Les vieux dialectes populaires se sont amalgamés (mélangés) au latin pour donner, graduellement, naissance aux langues modernes (français, espagnol, italien, etc.). Le 5e siècle a été marqué par la chute de l’Empire romain. C’est à cette époque que le Pape a pu imposer le pouvoir religieux et étatique de la papauté. Le territoire n’étant alors plus lié à l’empire et à l’empereur, l’Église a tenté de prendre la place laissée vacante. Entre le 5e et le 9 e siècle, le pouvoir des évêques de Rome s’est lentement imposé sur tout le territoire occidental de l’ancien Empire romain. L’Église a rédigé et mis en place des règles dogmatiques (très strictes) et juridiques. Ces règles définissaient et imposaient des formes orthodoxes de la foi et de la pratique religieuse. L’Église condamnait et réprimait ceux qui ne s'y conformaient pas en les accusant d’hérétiques. À l’époque, le véritable centre du christianisme était encore en Orient, où la théologie s’est développée et où sont apparues les divergences religieuses. Le christianisme était en conflit contre la menace islamique et contre l’empire byzantin. À cette période, il n’y avait pas de stabilité en Occident. Plusieurs guerres intérieures et extérieures avaient lieu partout en Europe occidentale. Dès la fin du 5e siècle, toutes les principales villes de l’ancien empire romain avaient leur évêché. Ce dernier assurait l’encadrement administratif des villes en profitant de l’effondrement des structures impériales. La pensée chrétienne s’est grandement développée grâce aux premiers théologiens, comme Saint Augustin. Les idées de ce dernier ont grandement influencé la pratique chrétienne pendant des siècles. Pendant cette même période, plusieurs chrétiens se regroupaient en collectivités pour vivre dans des monastères. La vie quotidienne des moines y était régie par des règles strictes qui interdisaient notamment la propriété personnelle. Finalement, afin d’assurer son pouvoir et son influence, l’Église chrétienne s’est lancée dès le 6e siècle dans une vaste entreprise de conversion. La conversion au christianisme est alors devenue un acte politique. L’Église assurait sa puissance et son influence lorsqu’un roi se convertissait et incitait son peuple à faire de même. De leur côté, les rois convertis profitaient de la protection et de l’influence de l’Église sur leur territoire. La christianisation a également favorisé un réseau d'échanges commerciaux entre les différents territoires convertis. En 481, Clovis succédait à son père en tant que roi des Francs. À l’époque, il n’y avait plus d’empereur romain en Occident. La Gaule, territoire occupé par les Francs, était alors envahie par les Barbares. Au moment où Clovis a pris le pouvoir, deux clans étaient prêts à prendre le contrôle de la Gaule et à étaler leur pouvoir. Tout au long de son règne, Clovis a agi pour défendre sa domination sur la Gaule et pour empêcher les Barbares de prendre le contrôle. Par la force de son armée, il a réussi à l’emporter sur les envahisseurs et à rassembler tous les Francs sous son autorité. Par contre, les menaces d’invasion planaient toujours. En 498, Clovis a alors décidé de se convertir au christianisme. Selon la légende racontée, le roi des Francs songeait à cette conversion depuis le jour où il s'était trouvé en mauvaise posture lors d'une bataille. Il aurait crié que s’il obtenait la victoire, il se convertirait. Toujours selon la légende, la situation se serait renversée après ce cri et Clovis aurait remporté la bataille. Il s’est donc converti le 25 décembre 498. Cette conversion a permis à Clovis de profiter de l’aide des évêques et de proposer une alliance chrétienne entre Francs et Romains. L’acte de Clovis a également incité des milliers de Francs à choisir cette religion. 3 000 guerriers francs nouvellement convertis ont aidé Clovis à conquérir la Gaule. Charlemagne fait partie de la dynastie carolingienne. Cette dynastie a régné sur la France entre le milieu du 8e siècle jusqu’à la fin du 11e siècle, entre les Mérovingiens et les Capétiens. C’est au cours de cette même période que l’autorité de Rome s'est progressivement imposée dans le paysage européen. Cette montée au pouvoir explique la nouvelle organisation monarchique. La dynastie des Carolingiens, appuyée fortement par l’Église, a réussi à multiplier les conquêtes, et ce, principalement durant le règne de Charlemagne. Charlemagne a régné pendant 46 ans, de 768 à 814. À son arrivée au pouvoir, il avait non seulement hérité du trône, mais également des possessions des Francs : le territoire de la Gaule et une partie de la Germanie. D’abord roi des Francs (768), il est successivement devenu roi des Lombards (774) et empereur d’Occident (800). Pendant ces années de règne, Charlemagne a mené 53 campagnes militaires. Les décisions militaires étaient prises chaque année au cours d’une réunion impliquant tous les militaires du royaume. Grâce à ces campagnes militaires, le roi a réussi à constituer le plus vaste territoire en Europe depuis la chute de l’Empire romain. Dans toutes ses conquêtes, Charlemagne utilisait la christianisation comme mode d’assimilation des peuples vaincus. Charlemagne a situé sa capitale à Aix-la-Chapelle. Il a soumis ainsi les peuples germaniques, les Saxons, les Scandinaves, les Basques, les Catalans. Pour parvenir à ses fins, il n’hésitait pas à massacrer les ennemis, à les déporter et à les forcer à se convertir. Sur les territoires conquis, Charlemagne faisait construire des routes et des forts. Par ses nombreuses conquêtes, Charlemagne a fait revivre la notion d’Empire d’Occident. Il s'est proclamé empereur d'un empire qu'il avait réussi à restaurer. Par contre, à l’époque, il y avait déjà l’empereur d’Orient et ce dernier voyait d'un très mauvais oeil la nomination d’un nouvel empereur. De plus, le pape ne souhaitait pas perdre son rôle de dirigeant de l’Empire chrétien en formation. Ce n’est qu’après des émeutes à Rome dirigées contre le pape que ce dernier a consulté Charlemagne pour lui proposer de faire renaître l’Empire d’Occident. Par contre, lors de la cérémonie officielle faisant de Charlemagne l’empereur, le pape avait tout de même précisé que le nouvel empereur dépendait de l’Église et y était soumis. L’empire de Charlemagne se confondit par la suite avec le Saint Empire d’Occident. La puissance militaire de Charlemagne et la puissance religieuse de Rome ont accéléré la christianisation de l’Occident. Charlemagne a alors entrepris la construction de plusieurs monastères. C’est également pendant cette ère que l’art chrétien s’est développé. Le but de Charlemagne était encore de poursuivre l’extension du territoire et l’unification des peuples grâce à la chrétienté. Les guerres, qui ont occupé une place primordiale dans l'Empire carolingien, furent ainsi un instrument permettant à cet empire de s'imposer auprès des autres peuples, d'enrichir le royaume grâce aux butins de guerre, d'étendre son territoire et de procéder à la christianisation. L’empire résistait aux ennemis non seulement grâce à la force militaire, mais également grâce à la structure de la société. Les principales tâches étaient accomplies par les serfs. Ces personnes étaient soumises à leur chef, bien qu'on ne les considérait pas comme des esclaves. De plus, le clergé prit une place de plus en plus importante dans la vie quotidienne. Comme la composition du royaume était très diversifiée, la religion rassemblait tous les membres de la communauté. Le clergé jouait alors un rôle de ciment social. De plus, les places importantes dans l’organisation du pouvoir étaient souvent laissées aux membres de l’Église. Pour assurer le bon fonctionnement de son empire, Charlemagne devait avoir à sa disposition des administrateurs compétents. C’est pourquoi il a mis en place de nombreuses mesures favorisant l’éducation et les études, dont la création de l’école du Palais, qui allait assurer la formation des futurs administrateurs. De plus, Charlemagne a mis sur pied plusieurs écoles près des églises et des monastères. Les membres du clergé assuraient ainsi l’éducation des enfants et du peuple. Charlemagne a également fortement encouragé l’élan vers la culture : retour vers l’Antiquité et ouverture vers le monde extérieur. Cette nouvelle place accordée à la culture a été marquante pour l’architecture de l’époque, inspirée à la fois de l’Antiquité et de l'art byzantin. En 804, Charlemagne menait ses dernières campagnes militaires contre les Arabes d’Espagne, les Bretons et les Slaves. Ce n’est qu’en 812 que l’empereur d’Orient a reconnu Charlemagne comme l’empereur d’Occident. Charlemagne a transmis son pouvoir à l’un de ses fils, Louis, en 813, avant de mourir en 814. Après sa mort, l’empire qu’il avait formé s’est peu à peu morcelé. Cet empire tenait grâce à la force de caractère et à la personnalité de Charlemagne qui avait su s’imposer partout. Toutefois, le personnage de Charlemagne demeure présent encore aujourd’hui dans les mythes et les légendes. Ce personnage apparaît dans plusieurs écrits de l’époque : chansons de geste et romans chevaleresques. | f53789b6-3c87-4f78-bf38-9463577e4357 |
L’éditorial
Un éditorial est un article journalistique de fond qui offre un point de vue particulier sur un sujet d'actualité donné. À la différence de la nouvelle, qui se veut objective, l'éditorial reflète une opinion personnelle pleinement assumée émise par un journaliste (appelé éditorialiste). Les éditoriaux sont généralement conçus en suivant une structure moins stricte que celle décrite pour les textes argumentatifs, et les auteurs emploient souvent des procédés d’opposition comme l’ironie. Les arguments s'articulent les uns aux autres, parfois même s'emboîtent les uns dans les autres. L'auteur d'un éditorial se positionne par rapport à un sujet issu de sa réalité. Cette position peut parfois sembler extrémiste, dépourvue de nuances, surtout lorsque l'auteur se fait engagé. Veux-tu être mon ami? Je n'aime tout simplement pas le phénomène Facebook. Si vous voulez en savoir plus sur ma vie privée, eh bien vous n'avez qu'à vous déplacer. Je ne partage mon intimité qu'avec les proches; ceux pour qui je compte vraiment et pour lesquels je vaux plus qu'un message rempli d'erreurs. J'aime trop les gens pour les regarder comme on regarde un magazine. Facebook, disons-le, c'est un catalogue de faces qui propose des amitiés à rabais, des amitiés qui ne coûtent qu'un effort négligeable, celui de « pitonner ». Je n'ai donc pas de chiffre impressionnant à vous soumettre, je n'ai pas 350 amis. 350 amitiés véritables, c'est tout simplement impossible. Le temps passe à une vitesse infernale. De ce fait, on arrive difficilement à se connaître soi-même, comment peut-on, alors, consacrer du temps à 350 amis? Et je sais qu'il est seulement impossible de s'intéresser à la vie d'autant de personnes. Je ne méprise personne, je trouve cela tout simplement désolant. Je suis fatiguée des mensonges que l'on se raconte sans cesse et de cette recherche constante de perfection. J'ai quatre vrais amis, ceux qui sont là dans les moments heureux comme dans les malheureux, parce que la vie n'est pas toujours une journée d'été remplie de sourires publicitaires. La vie a son côté sombre et porte son lot d'angoisses et d'incertitudes, et il est bon de se le rappeler bien franchement, dans une proximité qui permet un contact physique, une vision réelle sur l'autre. J'aurais pu me prêter au jeu. Sélectionner mes meilleures photos et être cette personne à l'existence jamais monotone. Mais je vous mentirais. Ma vie n'est pas une oeuvre achevée que l'on peut admirer. À vrai dire, je me sens constamment en désordre, en plein chantier de construction. Je suis plutôt du genre à prendre ma vie par le collet, à la regarder dans le blanc des yeux et à lui dire : « Toi et moi, on va finir par s'apprécier sans tricher. » De vous, je ne cherche pas la beauté et le succès. De vous, je cherche le vrai, l'incertitude, la part d'humain. Je ne suis pas intéressée par votre image, par votre face. Je veux la part de vous qui ne se préoccupe plus des miroirs et du jugement des autres. Je veux entendre ce que vous n'écririez pas sur le mur de la communauté. C'est principalement ce que je recherche chez les gens, cette révélation unique, cette essence qui ne trouve pas sa place dans un monde virtuel où tout est perverti. Il est à remarquer que, dans un éditorial, le nombre de paragraphes et la façon de les diviser se fait selon le jugement du scripteur. | f544483b-1be0-4a06-90cc-0690fb40289f |
La relation entre le volume et la température (loi de Charles)
La loi de Charles décrit la relation entre le volume et la température d'un gaz. Elle stipule que, à pression constante, le volume occupé par une certaine quantité de gaz est directement proportionnel à sa température absolue. Le physicien français Jacques Charles (1746-1823) a démontré qu'il existe une relation entre le volume et la température d'un gaz. Il a établi que, à pression constante et pour un nombre de moles donné, le volume d'un gaz varie en fonction de sa température. Ainsi, plus la température du gaz augmente, plus son volume augmentera aussi. L'inverse est aussi vrai: si la température du gaz diminue, son volume diminuera. Cette relation se nomme la loi de Charles. Dans l'animation ci-dessous, la pression du gaz et la quantité de gaz, représentée par les points noirs, demeurent constante. On peut donc constater que, lorsque le gaz est chauffé et que sa température augmente, il prend de l'expansion. Conséquemment, le volume doit augmenter afin que la pression puisse demeurer constante. Le volume d'un gaz augmente donc lorsque sa température en degrés Celsius augmente. On peut expliquer cette variation à l'aide de la théorie cinétique des gaz. Selon cette théorie, une augmentation de température résulte en une augmentation de l'énergie cinétique des particules. Le risque de collisions est donc plus probable, ce qui provoque un changement de pression. Afin de maintenir la pression constante, le volume doit augmenter. Cependant, cette relation n'est pas directement proportionnelle puisque la droite obtenue ne passe pas par l'origine. Si la droite passait par l'origine, cela indiquerait qu'aucun gaz n'existe à une température de |0\ \text{°C}|, ce qui n'est heureusement pas le cas. L'extrapolation de la droite montre un volume qui semble nul à une température de |-273{,}15\ \text{°C}|. Cette observation se répète quelle que soit la nature du gaz considéré. Cette température serait donc le zéro absolu, c'est-à-dire la température au-delà de laquelle la matière n'existerait plus. Il y aurait alors absence de mouvement des particules de matière et une énergie cinétique nulle. Piégé par cette évidence mathématique où la température la plus basse correspond à une valeur négative (absence d’énergie cinétique), Lord Kelvin (1824-1907) proposa une nouvelle échelle de température, soit celle des degrés absolus. Selon cette nouvelle échelle, le zéro absolu correspondrait à |-273{,}15\ \text{°C}|. Afin de transformer des degrés Celsius (|\text{ºC}|) en kelvins (|\text{K}|) ou degrés absolus, il s’agit d’utiliser les relations mathématiques suivantes : En utilisant l'échelle des kelvins plutôt que l'échelle des Celsius, la relation entre le volume et la température absolue devient directement proportionnelle puisque la droite passe alors par zéro. Cela signifie donc que si la température augmente, le volume augmente d'un facteur égal et vice versa. Mathématiquement, on peut écrire cette relation comme suit : Comme la division du volume par la température est égale à une constante, on peut comparer deux situations pour le même gaz, en autant que la quantité de gaz et la pression ne varient pas. Il en résulte la relation suivante : Quel sera le volume final du dioxygène gazeux à une température de |150\ \text{K}| si à une température initiale de |27\ \text{°C}|, le volume était de |8\ \text{L}|? | f59c6962-86b8-4559-851a-80601af393e9 |
Les formules mathématiques – Secondaire
ARITHMÉTIQUE ET ALGÈBRE GÉOMÉTRIE GÉOMÉTRIE ANALYTIQUE PROBABILITÉS ET STATISTIQUE Exprimer un nombre en pourcentage Les propriétés des opérations Les fonctions réelles Les fonctions exponentielles et logarithmiques Les fonctions trigonométriques Les identités trigonométriques La conversion des unités de mesure Le périmètre et l'aire de figures planes Les mesures dans le cercle Les mesures dans les polygones L'aire et le volume des solides Les mesures dans les triangles rectangles Les rapports trigonométriques Les figures et les solides semblables Les vecteurs Les droites dans le plan cartésien Les transformations géométriques Les coniques Le cercle trigonométrique Les probabilités d'évènements Les mesures de tendance centrale Les mesures de dispersion Les mesures de position Le coefficient de corrélation Sec. 1-2 |\displaystyle \frac{\text{numérateur}}{\text{dénominateur}}\times 100| |\displaystyle \frac{\text{numérateur}}{\text{dénominateur}}=\frac{\text{nombre recherché}}{100}| Sec. 1-2 PROPRIÉTÉS ADDITION MULTIPLICATION 1) La commutativité |a+b = b+a| |a \times b = b\times a| 2) L'associativité |(a+b)+c = a + (b+c)| |(a \times b) \times c = a \times (b \times c)| 3) L'élément neutre |a+0 = 0+a = a| |a \times 1 = 1 \times a = a| 4) L'élément absorbant |a \times 0 = 0 \times a = 0| 5) L'inverse |a + \text{-}a = \text{-}a + a = 0| |a \times \dfrac{1}{a}=1| 6) La distributivité de la multiplication sur l'addition ou la soustraction |a \times (b \pm c) = a \times b \pm a \times c| Sec. 3-4-5 FONCTIONS RÈGLES DE BASE RÈGLES TRANSFORMÉES Degré 0 |y=b| Degré 1 |y=x| Forme fonctionnelle Forme symétrique Forme générale |y=ax+b| |a| : taux de variation |b| : ordonnée à l'origine |a=\dfrac{y_2-y_1}{x_2-x_1}| |\dfrac{x}{a}+\dfrac{y}{b}=1| |a| : abscisse à l'origine |b| : ordonnée à l'origine |Ax+By+C=0| |\Rightarrow| symétrique |\begin{align} \displaystyle a_s &= \frac{\text{-}b_f}{a_f} \\ b_s &= b_f \end{align}| |\Rightarrow| fonctionnelle |\begin{align} \displaystyle a_f &= \frac{\text{-}b_s}{a_s} \\ b_f &= b_s \end{align}| |\Rightarrow| fonctionnelle |\begin{align} \displaystyle a_f &= \frac{\text{-}A}{B} \\ \displaystyle b_f &= \frac{\text{-}C}{B} \end{align}| |\Rightarrow| générale Dénominateur commun et mettre tout du même côté |\Rightarrow| générale Dénominateur commun et mettre tout du même côté |\Rightarrow| symétrique ||a_s=\displaystyle \frac{\text{-}C}{A}|| ||b_s=\displaystyle \frac{\text{-}C}{B}|| Degré 2 |y=x^2| Forme générale Forme canonique Forme factorisée |y=ax^2+bx+c| |\begin{align} y &= \text{a}\big(b(x-h)\big)^2+k \\ y &= \text{a}b^2(x-h)^2+k \\ y &= a(x-h)^2+k \end{align}| Deux zéros |y=a(x-z_1)(x-z_2)| Un seul zéro |y = a(x-z_1)^2| Nombre de zéros ||\sqrt{b^2-4ac}|| Nombre de zéros ||\sqrt{\displaystyle \frac{\text{-}k}{a}}|| Nombre de zéros Directement accessible dans l'écriture de l'équation (voir la case au-dessus). Fait à noter : s'il n'y a aucun zéro, il est impossible d'utiliser cette forme. Valeur des zéros ||\dfrac{\text{-}b\pm\sqrt{b^2-4ac}}{2a}|| Valeur des zéros ||h\pm\displaystyle\sqrt{\frac{\text{-}k}{a}}|| Valeur des zéros |z_1| et |z_2| Valeur absolue |y=\mid x \mid| Forme canonique ||\begin{align} y &= \text{a}\mid b(x-h)\mid +k \\ y &= \text{a}\mid b\mid \times\mid x-h\mid +k \\ y &= a\mid x-h\mid +k\end{align}|| Racine carrée |y=\sqrt{x}| Forme canonique ||\begin{align}y &= \text{a}\sqrt{b(x-h)}+k \\ y &= \text{a}\sqrt b \sqrt{\pm (x-h)}+k \\ y &= a\sqrt{\pm (x-h)}+k \end{align}|| Sec. 4 (CST-TS) et 5 (TS-SN) FONCTIONS RÈGLES DE BASE RÈGLES TRANSFORMÉES DÉFINITIONS ET LOIS Exponentielle |f(x)=c^x| |f(x)=a(c)^{b(x-h)}+k| |\begin{align} a^0 &= 1\\ a^1 &= a\\ \displaystyle a^{-m} &= \frac{1}{a^m}\\ a^{^{\frac{\large{m}}{\large{n}}}} &= \sqrt[\large{n}]{a^m}\\ a^m=a^n\ &\Leftrightarrow \ m=n\\ a^m a^n &= a^{m+n}\\ \displaystyle \frac{a^m}{a^n} &= a^{m-n}\\ (a b)^m &= a^m b^m\\ (a^m)^{^{\Large{n}}} &= a^{mn}\\ \displaystyle \left(\frac{a}{b}\right)^m &= \frac{a^m}{b^m}\\ \sqrt[\large{n}]{a b} &= \sqrt[\large{n}]{a}\ \sqrt[\large{n}]{b}\\ \displaystyle \sqrt[\large{n}]{\frac{a}{b}} &= \frac{\sqrt[\large{n}]{a}}{\sqrt[\large{n}]{b}} \end{align}| Logarithme |f(x)=\log_cx| |f(x)=a\log_c(b(x-h))+k| |\begin{align} \log_c1 &= 0\\ \log_cc &= 1\\ c^{\log_{\large{c}}m} &= m\\ \log_cc^m &= m\\ \log_cm=\log_cn\ &\Leftrightarrow\ m=n\\ \log_c(mn) &= \log_cm+\log_cn\\ \displaystyle \log_c\left(\frac{m}{n}\right) &= \log_cm-\log_cn\\ \log_c(m^n) &= n \log_cm\\ \displaystyle \log_cm &= \frac{\log_sm}{\log_sc} \end{align}| L'une est la réciproque de l'autre |x=c^y \ \Longleftrightarrow \ y=\log_cx| Sec. 5 (TS-SN) FONCTIONS RÈGLES DE BASE RÈGLES TRANSFORMÉES PARTICULARITÉS Sinus |f(x)=\sin x| |f(x)=a \sin \big(b(x-h)\big)+k| |\begin{align} \mid a \mid &= \dfrac{\max-\min}{2}\\ \mid b \mid &= \dfrac{2\pi}{\text{période}}\\\\ \text{Ima} f &= [k-a, k+a] \\ \end{align}| Zéros : Une infinité de la forme |(x_1 + nP)| et |(x_2 + nP)| où |x_1| et |x_2| sont des zéros consécutifs, |n \in \mathbb{Z}| et |P| est la période. Cosinus |f(x)=\cos x| |f(x)=a \cos \big(b(x-h)\big)+k| Tangente |f(x)=\tan x| |f(x)=a \tan \big(b(x-h)\big)+k| |\displaystyle \mid\ b\mid\ = {\frac{\pi}{\text{période}}}| |Dom\ f= \mathbb{R}\backslash\left\{\left(h+\displaystyle \frac{P}{2}\right)+nP\right\}| où |n\in\mathbb{Z}| et |P| est la période. Zéros : Une infinité de la forme |x_1+nP| où |x_1| est un zéro, |n\in \mathbb{Z}| et |P| est la période. Arc sinus |f(x)=\arcsin(x)| ou |f(x)=\sin^{-1}(x)| |f(x)=a \arcsin \big(b(x-h)\big)+k| Arc cosinus |f(x)=\arccos(x)| ou |f(x)=\cos^{-1}(x)| |f(x)=a \arccos \big(b(x-h)\big)+k| Arc tangente |f(x)=\arctan(x)| ou |f(x)=\tan^{-1}(x)| |f(x)=a \arctan \big(b(x-h)\big)+k| Sec. 5 (TS-SN) IDENTITÉS DE BASE |\sin^2\theta+\cos^2\theta=1| |1+\tan^2\theta=sec^2\theta| |1+\text{cotan}^2\theta=\text{cosec}^2\theta| AUTRES IDENTITÉS ||\begin{align}\sin(a+b) &= \sin a\cos b+\cos a\sin b\\ \sin(a-b) &=\sin a\cos b-\cos a\sin b\\ \\ \cos(a+b) &= \cos a\cos b-\sin a\sin b\\ \cos(a-b) &= \cos a\cos b+\sin a\sin b\\ \\ \tan(a+b) &= \frac{\tan a +\tan b}{1-\tan a\tan b}\\ \tan(a-b) &= \frac{\tan a-\tan b}{1+\tan a\tan b} \end{align}|| ||\begin{align} \sin 2x &=2 \sin x\cos x \\ \cos2x &= 1-2\sin^2x \\ \tan2x &=\displaystyle{\frac{2}{\text{cotan}x-\tan x}} \\\\ \sin(-\theta) &=-\sin\theta \\ \cos(-\theta) &=\cos\theta \\\\ \sin\left(\theta+\frac{\pi}{2}\right) &= +\cos\theta \\ \cos\left(\theta+\frac{\pi}{2}\right) &= -\sin\theta\end{align}|| Sec. 1-2-3 |\text{km}| |\text{hm}| |\text{dam}| |\text{m}| |\text{dm}| |\text{cm}| |\text{mm}| Dans ce sens |\Rightarrow \times 10\qquad \qquad\qquad| Dans ce sens |\Leftarrow \div 10| |\text{km}^2| |\text{hm}^2| |\text{dam}^2| |\text{m}^2| |\text{dm}^2| |\text{cm}^2| |\text{mm}^2| Dans ce sens |\Rightarrow \times 100\qquad \qquad\qquad| Dans ce sens |\Leftarrow \div 100| |\text{km}^3| |\text{hm}^3| |\text{dam}^3| |\text{m}^3| |\text{dm}^3| |\text{cm}^3| |\text{mm}^3| Dans ce sens |\Rightarrow \times 1000\qquad \qquad\qquad| Dans ce sens |\Leftarrow \div 1000| Sec. 1-2-4 Figures Périmètre Aire Triangle La somme de tous les côtés |A =\dfrac{b\times h}{2}| |A = \sqrt{p(p-a)(p-b)(p-c)}| où |p=\dfrac{a+b+c}{2}=| demi-périmètre |A=\dfrac{ab\sin C}{2}| où |C=| mesure de l'angle situé entre les côtés |a| et |b| Carré |P=4 \times c| |\begin{align} A &= c \times c\\ A &= c^2 \end{align}| Rectangle |\begin{align} P &= b+h+b+h\\ P &= 2(b+h) \end{align}| |A=bh| Losange |P=4 \times c| |A=\dfrac{D\times d}{2}| Parallélogramme La somme de tous les côtés |A=bh| Trapèze La somme de tous les côtés |A=\dfrac{(B+b)\times h}{2}| Polygone régulier |P=n \times c| |A=\dfrac{can}{2}| La somme des aires de tous les triangles composant le polygone Polygones quelconque La somme de tous les côtés Décomposer le polygone en plusieurs polygones connus et additionner les aires de ces polygones. Disque et cercle |\begin{align} d &= 2r\\\\ r &= \frac{d}{2} \end{align}| \begin{align} C &= \pi d\\\\ C &= 2 \pi r \end{align} |A=\pi r^2| Aire de cercle et secteur de disque |\displaystyle \frac{\text{Angle au centre}}{360^o}=\frac{\text{Mesure d'arc}}{2\pi r}| |\displaystyle \frac{\text{Angle au centre}}{360^o}=\frac{\text{Aire du secteur}}{\pi r^2}| Sec. 1-2 et 5 (TS) Les théorèmes dans le cercle Les théorèmes en lien avec les rayons, les diamètres, les cordes et les arcs : Les rayons d’un cercle sont congrus. Le diamètre est la plus longue corde d’un cercle. Dans un même cercle ou dans deux cercles isométriques, deux cordes isométriques sont situées à la mêmes distance du centre et réciproquement. Tout diamètre perpendiculaire à une corde partage cette corde et chacun des arcs qu'elle sous-tend en deux parties isométriques. Dans un cercle, deux arcs sont congrus si et seulement si ils sont sous-tendus par des cordes congrues. Les théorèmes en lien avec les angles : En reliant tout point d’un cercle aux extrémités d’un diamètre, on forme un angle droit. Un angle inscrit a pour mesure la moitié de celle de l'arc compris entre ses côtés. L'angle dont le sommet est situé entre le cercle et son centre a pour mesure la demi-somme des mesures des arcs compris entre ses côtés prolongés. L'angle dont le sommet est situé à l'extérieur d'un cercle a pour mesure la demi-différence des mesures des arcs compris entre ses côtés. Les théorèmes en lien avec les sécantes et les tangentes au cercle : Toute perpendiculaire à l'extrémité d'un rayon est tangente au cercle et réciproquement. Deux parallèles, sécantes ou tangentes à un cercle, interceptent sur le cercle deux arcs isométriques. Si, d'un point |P| extérieur à un cercle de centre |O,| on mène deux tangentes aux points |A| et |B| du cercle, alors la droite |OP| est la bissectrice de l'angle |APB| et |\mathrm{m}\overline{PA}=\mathrm{m}\overline{PB}.| Si le prolongement de la corde |\overline{AB}| croise le prolongement de la corde |\overline{CD}| en un point |P| situé à l’extérieur du cercle, alors le produit de |\mathrm{m}\overline{PA}| et de |\mathrm{m}\overline{PB}| est égal au produit de |\mathrm{m}\overline{PC}| et de |\mathrm{m}\overline{PD}.| Si, d’un point |P| extérieur à un cercle, on mène une droite tangente au cercle en |C| et une autre droite croisant le cercle en |A| et en |B|, alors le produit de |\mathrm{m}\overline{PA}| et de |\mathrm{m}\overline{PB}| est égal au carré de |\mathrm{m}\overline{PC}.| Lorsque deux cordes se coupent dans un cercle, le produit des mesures des segments de l'une égale le produit des mesures des segments de l'autre. Sec. 1-2 Nombre total de diagonales Nombre de diagonales à chaque sommet Somme des mesures des angles intérieurs Mesure d'un angle intérieur |\displaystyle\frac{n(n-2)}{2}| |n-3| |180(n-2)| |\displaystyle \frac{180(n-2)}{n}| Sec. 2-3 Solides Aire latérale Aire totale Volume Prisme et cylindre Somme des aires des faces latérales du solide |A_L=P_b\times h| Somme des aires de toutes les faces du solide |A_T = A_L+2A_b| |V=A_b\times h| Pyramide et cône Somme des aires des faces latérales du solide |A_L=\displaystyle \frac{P_b\times a}{2}| Somme des aires de toutes les faces du solide |A_T = A_L+A_b| |V=\displaystyle \frac{A_b\times h}{3}| Sphère et boule |A=4\pi r^2| |V=\displaystyle \frac{4\pi r^3}{3}| Sec. 3-4 Les théorèmes Dans tout triangle, la mesure d'un côté quelconque est plus petite que la somme des mesures des deux autres côtés. Dans tout triangle isocèle, les angles opposés aux côtés isométriques sont congrus. Dans tout triangle rectangle, les angles aigus sont complémentaires |(90^o).| Dans tout triangle rectangle ayant un angle de |30^o|, le côté opposé à l'angle de |30^o| vaut la moitié de l'hypoténuse. Les relations métriques dans le triangle rectangle Théorème de Pythagore Dans tout triangle rectangle, la somme du carré des cathètes |(a| et |b)| est égal au carré de l'hypoténuse |(c).| ||a^2+b^2 = c^2|| Théorème de la hauteur relative à l'hypoténuse Dans tout triangle rectangle, la hauteur |(h)| issue du sommet de l'angle droit est moyenne proportionnelle entre les mesures des deux segments |(m| et |n)| qu'elle détermine sur l'hypoténuse. ||\displaystyle \frac{m}{h}=\frac{h}{n}\quad \text{ou}\quad h^2=mn|| Théorème du produit des cathètes Dans tout triangle rectangle, le produit des cathètes |(a| et |b)| est égal au produit de l'hypoténuse |(c)| et de sa hauteur relative |(h)|. ||ch=ab\quad \text{ou}\quad h=\displaystyle \frac{ab}{c}|| Théorème des projections orthogonales Dans tout triangle rectangle, chaque cathète |(a| ou |b)| est moyenne proportionnelle entre la longueur de sa projection sur l'hypoténuse (respectivement |m| et |n|) et l'hypoténuse entière |(c).| ||\displaystyle \frac{m}{a}=\frac{a}{c}\quad \text{ou}\quad a^2=mc \\ \frac{n}{c}=\frac{b}{c}\quad \text{ou}\quad b^2=nc|| Sec. 4 Rapports trigonométriques (triangles rectangles) Lois trigonométriques (triangles quelconques) |\sin A=\displaystyle \frac{\text{Opposé}}{\text{Hypoténuse}}| |\text{cosec}A=\displaystyle \frac{1}{\sin A}=\frac{\text{Hypoténuse}}{\text{Opposé}}| |\displaystyle \frac{\sin A}{a}=\frac{\sin B}{b}=\frac{\sin C}{c}| |\cos A=\displaystyle \frac{\text{Adjacent}}{\text{Hypoténuse}}| |\phantom{\text{co}}\text{sec}A=\displaystyle \frac{1}{\cos A}=\frac{\text{Hypoténuse}}{\text{Adjacent}}| |\begin{align} a^2 &= b^2+c^2-2bc\cos A\\ b^2 &= a^2+c^2-2ac\cos B\\ c^2 &= a^2+b^2-2ab\cos C \end{align}| |\tan A=\displaystyle \frac{\text{Opposé}}{\text{Adjacent}}\phantom{\text{ise}}| |\text{cotan}A=\displaystyle \frac{1}{\tan A}=\frac{\text{Adjacent}}{\text{Opposé}}\phantom{\text{ise}}| Sec. 3 Rapport de similitude Rapport d'aires Rapport de volumes |k=\displaystyle \frac{\text{Longueur figure image}}{\text{Longueur figure initiale}}| |k^2=\displaystyle \frac{\text{Aire figure image}}{\text{Aire figure initiale}}| |k^3=\displaystyle \frac{\text{Volume solide image}}{\text{Volume solide initiale}}| Sec. 5 (TS-SN) Composantes |(a,b)| d'un vecteur ||a=\Vert \overrightarrow{u}\Vert \cos \theta|| ||b=\Vert \overrightarrow{u}\Vert \sin \theta|| Soit le vecteur |\overrightarrow{AB}| avec |A(x_1, y_1)| et |B(x_2, y_2)| Alors, les composantes sont : ||a=x_2-x_1\\b=y_2-y_1|| Norme d'un vecteur Soit le vecteur |\overrightarrow{u}=(a,b)| Alors, la norme est : ||\Vert\overrightarrow{v}\Vert=\sqrt{a^2+b^2}|| Soit le vecteur |\overrightarrow{AB}| avec |A(x_1, y_1)| et |B(x_2, y_2)| Alors, la norme est : ||\Vert\overrightarrow{AB}\Vert=\sqrt{(x_2-x_1)^2+(y_2-y_1)^2}|| Orientation d'un vecteur |\theta=\tan^{-1}\left(\displaystyle\frac{b}{a}\right)| Si |a>0,\ b>0\ \Rightarrow\ \theta| est valide. Si |a<0,\ b>0\ \Rightarrow\ \theta+180^o.| Si |a<0,\ b<0\ \Rightarrow\ \theta+180^o.| Si |a>0,\ b<0\ \Rightarrow\ \theta+360^o.| Somme de deux vecteurs Soit |\overrightarrow{u}=(a,b)| et |\overrightarrow{v}=(c,d)| Alors, |\overrightarrow{u}+\overrightarrow{v}=(a+c,b+d)| |\Vert \overrightarrow{u}+\overrightarrow{v}\Vert=\Vert \overrightarrow{u}\Vert+\Vert \overrightarrow{v}\Vert-2\Vert \overrightarrow{u}\Vert\ \Vert \overrightarrow{v}\Vert\ \cos\theta| où |\theta =\ \Large{\mid} \normalsize 180^o - \mid \theta_\overrightarrow{u}-\theta_\overrightarrow{v}\mid \Large{\mid}| Soustraction de deux vecteurs Soit |\overrightarrow{u}=(a,b)| et |\overrightarrow{v}=(c,d)| Alors, |\overrightarrow{u}-\overrightarrow{v}=(a-c,b-d)| |\Vert \overrightarrow{u}+\overrightarrow{v}\Vert=\Vert \overrightarrow{u}\Vert+\Vert \overrightarrow{v}\Vert-2\Vert \overrightarrow{u}\Vert\ \Vert \overrightarrow{v}\Vert\ \cos\theta| où |\theta=\mid \theta_\overrightarrow{u}-\theta_\overrightarrow{v}\mid| si |\mid \theta_\overrightarrow{u}-\theta_\overrightarrow{v}\mid<180^o| et |\theta = 180^o - \mid \theta_\overrightarrow{u}-\theta_\overrightarrow{v}\mid| sinon Multiplication par un scalaire Soit |k| un scalaire et |\overrightarrow{u}=(a,b)| Alors, |k\overrightarrow{u}=(ka,kb)| ||\begin{align}\Vert k \overrightarrow{u} \Vert &= k \times \Vert\overrightarrow{u}\Vert \\ \theta_{k \overrightarrow{u}} &= \theta_{\overrightarrow{u}} \end{align}|| Produit scalaire Si le produit scalaire est de |0|, alors les vecteurs sont perpendiculaires. À l'aide des composantes Soit |\overrightarrow{u}=(a,b)| et |\overrightarrow{v}=(c,d)| Alors, |\overrightarrow{u}\cdot \overrightarrow{v}=ac+bd| À l'aide de la norme et de l'orientation |\overrightarrow{u}\cdot \overrightarrow{v}=\Vert\overrightarrow{u}\Vert\times \Vert\overrightarrow{v}\Vert\times \cos\theta| Propriétés de l'addition de deux vecteurs 1) La somme de deux vecteurs est un vecteur. 2) Commutativité |\overrightarrow{u}+\overrightarrow{v}=\overrightarrow{v}+\overrightarrow{u}| 3) Associativité |(\overrightarrow{u} + \overrightarrow{v}) + \overrightarrow{w} = \overrightarrow{u} + (\overrightarrow{v} + \overrightarrow{w})| 4) Existence d'un élément neutre |\overrightarrow{u}+\overrightarrow{0}=\overrightarrow{0}+\overrightarrow{u}=\overrightarrow{u}| 5) Existence d'opposés |\overrightarrow{u}+(-\overrightarrow{u})=-\overrightarrow{u}+\overrightarrow{u}=\overrightarrow{0}| Propriétés de la multiplication par un scalaire 1) Le produit d'un vecteur par un scalaire est toujours un vecteur. 2) Associativité |k_1(k_2\overrightarrow{u})=(k_1k_2)\overrightarrow{u}| 3) Existence d'un élément neutre |1\times \overrightarrow{u}=\overrightarrow{u}\times 1=\overrightarrow{u}| 4) Distributivité sur l'addition de vecteurs |k(\overrightarrow{u}+\overrightarrow{v})=k\overrightarrow{u}+k\overrightarrow{v}| 5) Distributivité sur l'addition de scalaires |(k_1+k_2)\overrightarrow{u}=k_1\overrightarrow{u}+k_2\overrightarrow{v}| Propriétés du produit scalaire 1) Commutativité |\overrightarrow{u}\cdot \overrightarrow{v}=\overrightarrow{v}\cdot \overrightarrow{u}| 2) Associativité des scalaires |k_1\overrightarrow{u}\cdot k_2\overrightarrow{v}=k_1k_2(\overrightarrow{u}\cdot\overrightarrow{v})| 3) Distributivité sur une somme vectorielle |\overrightarrow{u}\cdot(\overrightarrow{v}+\overrightarrow{w})=(\overrightarrow{u}\cdot\overrightarrow{v})+(\overrightarrow{u}\cdot\overrightarrow{w})| Sec. 3-4 CONCEPTS FORMULES Accroissements |\Delta x=x_2-x_1| |\Delta y=y_2-y_1| Distance entre deux points |d(A,B)=\sqrt{(x_2-x_1)^2+(y_2-y_1)^2}| Coordonnées du point de partage Rapport partie au tout Rapport partie à partie ||x_p=x_1+\dfrac{a}{b}(x_2-x_1)|| ||y_p=y_1+\dfrac{a}{b}(y_2-y_1)|| ||x_p=x_1+\dfrac{a}{a+b}(x_2-x_1)|| ||y_p=y_1+\dfrac{a}{a+b}(y_2-y_1)|| Coordonnées du point milieu |(x_m,y_m)=\displaystyle \left(\frac{x_1+x_2}{2},\frac{y_1+y_2}{2}\right)| Pente d'une droite |\displaystyle m=\frac{\Delta y}{\Delta x}=\dfrac{y_2-y_1}{x_2-x_1}| Comparaison de deux droites d'équations |y=mx+b| Parallèles confondues Parallèles disjointes Perpendiculaires |m_1=m_2| |b_1=b_2| |m_1=m_2| |b_1\neq b_2| |m_1=\dfrac{-1}{m_2}| Sec. 5 (TS) TRANSFORMATIONS RÈGLES RÉCIPROQUES Translation |t_{(a,b)}:(x,y)\stackrel{t}{\mapsto}(x+a,y+b)| |t^{-1}_{(a,b)}=t_{(-a,-b)}:(x,y)\stackrel{t}{\mapsto}(x-a,y-b)| Rotation |r_{(O,90^o)}:(x,y)\stackrel{r}{\mapsto}(-y,x)\\ \\| |r_{(O,-270^o)}:(x,y)\stackrel{r}{\mapsto}(-y,x)\\ \\| |r_{(O,180^o)}:(x,y)\stackrel{r}{\mapsto}(-x,-y)\\ \\| |r_{(O,-90^o)}:(x,y)\stackrel{r}{\mapsto}(y,-x)\\ \\| |r_{(O,270^o)}:(x,y)\stackrel{r}{\mapsto}(y,-x)\\ \\| |r^{-1}_{(O,90^o)}=r_{(O,-90^o)}\phantom{\stackrel{r}{\mapsto}}\\ \\| |r^{-1}_{(O,-270^o)}=r_{(O,270^o)}\phantom{\stackrel{r}{\mapsto}}\\ \\| |r^{-1}_{(O,180^o)}=r_{(O,180^o)}\phantom{\stackrel{r}{\mapsto}}\\ \\| |r^{-1}_{(O,-90^o)}=r_{(O,90^o)}\phantom{\stackrel{r}{\mapsto}}\\ \\| |r^{-1}_{(O,270^o)}=r_{(O,-270^o)}\phantom{\stackrel{r}{\mapsto}}\\ \\| Réflexion (Symétrie) |s_x:(x,y)\stackrel{s}{\mapsto}(x,-y)\phantom{^-1}\\ \\| |s_y:(x,y)\stackrel{s}{\mapsto}(-x,y)\phantom{^-1}\\ \\| |s_{/}:(x,y)\stackrel{s}{\mapsto}(y,x)\phantom{^-1}\\ \\| |s_{\backslash}:(x,y)\stackrel{s}{\mapsto}(-y,-x)\phantom{^-1}\\ \\| |s^{-1}_x=s_x\phantom{\stackrel{s}{\mapsto}}\\ \\| |s^{-1}_y=s_y\phantom{\stackrel{s}{\mapsto}}\\ \\| |s^{-1}_{/}=s_{/}\phantom{\stackrel{s}{\mapsto}}\\ \\| |s^{-1}_{\backslash}=s_{\backslash}\phantom{\stackrel{s}{\mapsto}}\\ \\| Homothétie |h_{(O,k)}:(x,y)\stackrel{h}{\mapsto}(kx,ky)\phantom{^{-1}}| |h^{-1}_{(O,k)}=h_{(\frac{1}{k},\frac{1}{k})}:(x,y)\stackrel{h}{\mapsto}\left(\frac{x}{k},\frac{y}{k}\right)| Sec. 5 (TS-SN) CONIQUES ÉQUATIONS CANONIQUES PARAMÈTRES Cercle Lieu géométrique de tous les points situés à égale distance du centre. ||x^2+y^2=r^2|| ||(x-h)^2+(y-k)^2=r^2|| |r:| rayon |(h,k):| Centre du cercle Ellipse Lieu géométrique de tous les points dont la somme des distances aux deux foyers est constante. ||\displaystyle \frac{x^2}{a^2}+\frac{y^2}{b^2}=1|| ||\displaystyle \frac{(x-h)^2}{a^2}+\frac{(y-k)^2}{b^2}=1|| ||\begin{align} a &= \displaystyle \frac{\text{Axe horizontale}}{2} \\ b &= \displaystyle \frac{\text{Axe verticale}}{2} \end{align}|| |(h,k):| Centre de l'ellipse Hyperbole Lieu géométrique de tous les points dont la valeur absolue de la différence de la distance aux foyers est constante. ||\displaystyle \frac{x^2}{a^2}-\frac{y^2}{b^2}=\pm 1|| ||\displaystyle \frac{(x-h)^2}{a^2}-\frac{(y-k)^2}{b^2}=\pm 1|| Asymptotes : ||\begin{align} y &= \dfrac{b}{a}(x-h)+k \\ y &= -\dfrac{b}{a}(x-h)+k \end{align}|| |(h,k):| Centre de l'hyperbole Parabole Lieu géométrique de tous les points situés à égale distance de la directrice et du foyer ||(x-h)^2=4c(y-k)|| ||(y-k)^2=4c(x-h)|| ||\mid\:c\mid\ :\displaystyle \frac{\text{Distance foyer-directrice}}{2}|| |(h,k):| Sommet de la parabole Sec. 5 (TS-SN) ||P(\theta)=(\cos\theta,\sin\theta)|| Sec. 1 à 5 CONCEPTS FORMULES Probabilité |\text{Probabilité}=\displaystyle \frac{\text{Nbr de cas favorables}}{\text{Nbr de cas possibles}}| Probabilité complémentaire |\mathbb{P}(A')=1-P(A)| Probabilité d'événements mutuellement exclusifs |\mathbb{P}(A\bigcup B)=\mathbb{P}(A)+\mathbb{P}(B)| Probabilité d'événements non mutuellement exclusifs |\mathbb{P}(A\bigcup B)=\mathbb{P}(A)+\mathbb{P}(B)-\mathbb{P}(A\bigcap B)| Probabilité conditionnelle |\mathbb{P}(B\mid A)=\mathbb{P}_A(B)=\displaystyle \frac{\mathbb{P}(B\bigcap A)}{\mathbb{P}(A)}| Espérance de gain |\mathbb{E}[\text{Gain}]=\text{Probabilité de gagner}\times\text{Gain net}+\text{Probabilité de perdre}\times\text{Perte nette}| Espérance mathématique |\mathbb{E}=x_1p(x_1)+x_2p(x_2)+...+x_np(x_n)| Sec. 3 MESURES DONNÉES NON REGROUPÉES DONNÉES CONDENSÉES DONNÉES REGROUPÉES Moyenne |\overline{x}=\displaystyle \frac{\sum x_i}{n}| |\overline{x}=\displaystyle \frac{\sum x_i n_i}{n}| |\overline{x}=\displaystyle \frac{\sum m_i n_i}{n}| Médiane |\text{Rang}_\text{médiane}=\left(\displaystyle \frac{n+1}{2}\right)| Si |n| est impair, on obtient directement la médiane. Si |n| est pair, on obtient la médiane en faisant la moyenne des deux données centrales. |\text{Rang}_\text{médiane}=\left(\displaystyle \frac{n+1}{2}\right)| Si |n| est impair, on obtient directement la médiane. Si |n| est pair, on obtient la médiane en faisant la moyenne des deux données centrales. Classe médiane : La classe contenant la médiane. On estime souvent la médiane d'une distribution à données regroupées en calculant le milieu de la classe médiane. Mode La donnée la plus fréquente La valeur avec le plus grand effectif Classe modale : La classe ayant le plus grand effectif Sec. 2-3-4 (CST-TS) MESURES DONNÉES NON REGROUPÉES DONNÉES CONDENSÉES DONNÉES REGROUPÉES Étendue |E=x_\text{max}-x_\text{min}| |E=\text{Valeur}_\text{Max}-\text{Valeur}_\text{Min}| |E=\text{Borne}_\text{sup}-\text{Borne}_\text{inf}| Étendue Interquartile |EI=Q_3-Q_1| |EI=Q_3-Q_1| |EI=Q_3-Q_1| Intervalle semi-interquartile |Q=\displaystyle \frac{EI}{2}=\frac{Q_3-Q_1}{2}| |Q=\displaystyle \frac{EI}{2}=\frac{Q_3-Q_1}{2}| |Q=\displaystyle \frac{EI}{2}=\frac{Q_3-Q_1}{2}| Écart moyen |EM=\displaystyle \frac{\sum \mid x_i-\overline{x}\mid }{n}| |EM=\displaystyle \frac{\sum n_i \mid X_i-\overline{x}\mid}{n}| |EM=\displaystyle \frac{\sum n_i \mid m_i-\overline{x}\mid}{n}| Écart type |\displaystyle \sigma=\sqrt{\frac{\sum (x_i-\overline{x})^2}{n}}| |\displaystyle \sigma=\sqrt{\frac{\sum n_i (X_i-\overline{x})^2}{n}}| |\displaystyle \sigma=\sqrt{\frac{\sum n_i (m_i-\overline{x})^2}{n}}| Sec. 4 (CST) MESURES FORMULES Rang cinquième |R_5(x)\approx\left(\dfrac{\text{Nbre de données supérieures à } x+\dfrac{\text{Nbre de données égales à }x}{2}}{\text{Nbre total de données}}\right) \times 5| Si le résultat n'est pas un nombre entier, on arrondit à l'entier supérieur. Rang centile |R_{100}(x)\approx\left(\dfrac{\text{Nbre de données inférieures à } x+\dfrac{\text{Nbre de données égales à }x}{2}}{\text{Nbre total de données}}\right) \times 100| Si le résultat n'est pas un nombre entier, on arrondit à l'entier supérieur, sauf si celui-ci est |99|. Sec. 4 CALCUL DU COEFFICIENT DE CORRÉLATION DANS LE PLAN CARTÉSIEN |r\approx \pm\left(\displaystyle 1-\frac{l}{L}\right)| où |L| représente la longueur et |l,| la largeur du rectangle englobant le nuage de points. Le signe de |r| dépend du sens du nuage de points. INTERPRÉTATION DU COEFFICIENT DE CORRÉLATION Près de |0| Lien nul entre les variables Près de |\text{-}0{,}5| ou de |0{,}5| Lien faible entre les variables Près de |\text{-}0{,}75| ou de |0{,}75| Lien moyen entre les variables Près de |\text{-}0{,}87| ou de |0{,}87| Lien fort entre les variables Égal à |\text{-}1| ou à |1| Lien parfait entre les variables | f5b6cf0c-ec45-4df2-b7e5-8e66ccd55e26 |
La méthode pour trouver la longueur focale d'une lentille
La longueur focale représente la distance entre le centre optique de la lentille et le foyer, soit le point où se croisent tous les rayons réfléchis (dans une lentille convergente) ou tous les prolongements des rayons réfléchis (dans une lentille divergente). La longueur focale peut être mesurée dans différentes lentilles. 1. Tracer une ligne au centre de la feuille. 2. Déposer la lentille afin que le centre de la lentille coïncide avec le centre de la feuille. 3. Tracer le contour de la lentille. 4. Placer la boîte à faisceaux devant la lentille. 5. En utilisant un filtre à trois ou à cinq faisceaux, projeter des rayons parallèles sur la lentille. 6. Tracer quelques lignes pointillées dans les rayons réfractés afin d'identifier la position de chacun des rayons lumineux. 7. Retirer la boîte à faisceaux et la lentille de la feuille. 8. Tracer, en partant de la lentille, une ligne passant par les traits pointillés dessinés à l'étape précédente. 9. Au point de rencontre entre les rayons dessinés, ajouter un F indiquant la position du foyer. 10. Ranger le matériel. En sachant la position du foyer, il est possible de déterminer la longueur focale de la lentille utilisée. Pour ce faire, il faut marquer le centre de la lentille sur la feuille. Il suffit ensuite de mesurer la distance entre le centre de la lentille et le foyer, ce qui représente la longueur focale de la lentille. Dans l'exemple ci-dessous, la longueur focale de la lentille convergente est de |\small \text {12,45 cm}|. 1. Tracer une ligne au centre de la feuille. 2. Déposer la lentille afin que le centre de la lentille coïncide avec le centre de la feuille. 3. Tracer le contour de la lentille. 4. Placer la boîte à faisceaux devant la lentille. 5. En utilisant un filtre à trois ou à cinq faisceaux, projeter des rayons parallèles sur la lentille. 6. Tracer quelques lignes pointillées dans les rayons réfractés afin d'identifier la position de chacun des rayons lumineux. 7. Retirer la boîte à faisceaux et la lentille de la feuille. 8. En partant de la lentille, tracer une ligne passant par les traits pointillés et prolonger chaque rayon derrière la lentille. 9. Au point de rencontre entre les prolongements des rayons dessinés, ajouter un F indiquant la position du foyer. 10. Ranger le matériel. En sachant la position du foyer, il est possible de déterminer la longueur focale de la lentille utilisée. Pour ce faire, il faut marquer le centre de la lentille sur la feuille. Il suffit ensuite de mesurer la distance entre le centre de la lentille et le foyer, ce qui représente la longueur focale de la lentille. Dans l'exemple ci-dessous, la longueur focale de la lentille divergente est de |\small \text {13,7 cm}|. Pour trouver le foyer d'une lentille sphérique convergente, il faut travailler avec un banc d'optique, soit un mètre qui est soutenu par des supports. 1. Préparer le banc d'optique en déposant le mètre dans les supports. 2. Mettre la lentille dans le support à lentille, et le placer à l'une des extrémités du mètre. 3. Placer un écran dans un support à écran, et le placer derrière la lentille. 4. Placer la source lumineuse le plus loin possible de la lentille, devant cette dernière. 5. Déplacer l'écran vers l'avant ou vers l'arrière jusqu'à l'obtention d'une image claire et nette. L'image obtenue devrait être brillante et très petite. 6. Mesurer la distance entre la pointe du support à lentille et la pointe du support à écran. 7. Ranger le matériel. La distance obtenue entre les deux supports représente la longueur focale. Dans l'exemple ci-dessus, la longueur focale de la lentille convergente est de 12,3 cm. Cette méthode permet de calculer la longueur focale sans devoir dessiner quoi que ce soit. Toutefois, il faut s'assurer que l'image obtenue sur l'écran est optimale. Il peut donc être pratique de refaire la manipulation une deuxième fois afin de valider les résultats expérimentaux. | f5ca4fea-22a6-442a-abdf-1ccbeaa37579 |
La guerre anglo-américaine de 1812
Le début du 19e siècle est marqué par une guerre opposant, entre autres, la France et le Royaume-Uni. En 1806, Napoléon 1er, empereur de France, désire affaiblir le Royaume-Uni, tant sur les plans économique que militaire, en imposant un blocus continental. Le Royaume-Uni riposte en mettant en place un blocus maritime. Les navires en route vers l’Europe et en provenance de l’Europe sont dès lors interceptés. Un blocus est le fait de couper un territoire (ville, pays, région) de ses contacts (commerce, ravitaillement, etc.) avec l’extérieur. Dans ce cas-ci, le blocus continental de Napoléon empêche le Royaume-Uni de se rendre sur le continent européen. Le blocus maritime du Royaume-Uni empêche alors Napoléon et ses alliés de naviguer par l’océan Atlantique. À cette époque, les États-Unis font beaucoup d’échanges commerciaux avec la France. La décision du Royaume-Uni de bloquer le passage de plusieurs navires se dirigeant vers l’Europe déplait donc fortement aux États-Unis. Pour cette raison, entre autres, les États-Unis déclarent la guerre au Royaume-Uni en 1812. Ne disposant pas de forces maritimes, les Américains décident d’attaquer les colonies britanniques voisines, soit le Haut-Canada et le Bas-Canada. Les Canadiens français sont moins enclins à soutenir leur métropole dans ce conflit que les Canadiens anglais, généralement plus attachés au Royaume-Uni. Le soutien de l’Église catholique au Royaume-Uni est un atout important pour la métropole. En effet, l’évêque, monseigneur Plessis, par l’entremise des curés, incite les Canadiens français à demeurer fidèles au Royaume-Uni. Mis à part l’Église catholique, l’élite canadienne, incluant le Parti canadien, se range elle aussi du côté de la métropole afin de défendre son territoire. C’est, somme toute, un grand nombre de Canadiens français qui s’impliquent dans la guerre anglo-américaine. Bien que quelques centaines d’entre eux soient des volontaires qui forment une unité spéciale nommée les Voltigeurs, la majorité des Canadiens français enrôlés sont conscrits. Les soldats sont dits conscrits lorsque le gouvernement les enrôle de façon obligatoire dans l’armée. C’est ce qu’on appelle la conscription. Le blocus de Napoléon prend fin en avril 1814 avec la fin des guerres napoléoniennes. Les Britanniques et leurs alliés peuvent désormais envoyer des renforts pour combattre l’ennemi américain en Amérique du Nord. Ils réussissent à prendre Washington et à incendier la Maison-Blanche quelques mois plus tard. En général, ce conflit est plutôt équilibré et ne penche pas d’un côté ou de l’autre. Ainsi, le Royaume-Uni et les États-Unis décident de négocier pour y mettre fin. La paix est donc signée en décembre 1814. Tous les territoires conquis sont remis à ceux qui les possédaient avant la guerre. Les États-Unis et le Royaume-Uni ne ressortent ni perdants ni gagnants de ce conflit. Au final, ce sont les peuples autochtones qui sont les perdants de cette guerre, et ce, malgré l’important soutien apporté aux Britanniques. En effet, lors des négociations de paix avec les États-Unis, les Britanniques abandonnent le projet de créer un territoire réservé aux Autochtones puisque les représentants des États-Unis s’y opposent fortement. Les peuples autochtones risquent de perdre leur territoire puisque les Américains veulent conquérir l’ouest des États-Unis. | f5d7117f-fbf3-4f4b-ad5d-ff8b19e88569 |
Will - Affirmative Form of Future Perfect Continuous
He will have been sleeping for two hours by the time he needs to wake up. Erika will have been looking for her keys for 20 minutes by the time she needs to leave. | f5e2bd22-b1c4-4b2f-bc51-fb78d4e549ae |
L'Acte constitutionnel
La prise en charge d’une colonie française représente plusieurs défis pour les autorités britanniques. La coexistence de deux peuples aux revendications bien différentes, l’un francophone et l’autre anglophone, force le roi et le Parlement britannique à effectuer des changements dans l’administration de la Province of Quebec (Province de Québec). C’est pourquoi le Parlement britannique adopte une nouvelle constitution pour sa colonie en 1791. L’Acte constitutionnel sépare la province en deux nouvelles entités : le Haut-Canada et le Bas-Canada. Une chambre d’assemblée, dont les membres sont élus par la population, est mise en place dans chacune des deux colonies. Peu à peu, des partis politiques se forment, certains défendant les intérêts nationalistes des Canadiens francophones, d’autres favorisant plutôt les intérêts des anglophones. Cependant, selon cette nouvelle constitution, c’est le gouverneur qui détient les réels pouvoirs. Assisté par un conseil exécutif et un conseil législatif, il possède un droit de véto sur tout projet de loi débattu et voté par les chambres d’assemblée. Une constitution est un document légal, souvent le texte fondateur d’un État ou d’une colonie, qui détermine sa structure et sa manière de fonctionner. Elle permet de définir chacun des pouvoirs : législatif (conseil législatif), exécutif (conseil exécutif) et judiciaire (justice). | f5ec6dcd-1167-4242-8a1d-4f4608de4ffb |
Le quotient de fonctions
On effectue des opérations sur les fonctions de la même manière que lon effectue des opérations sur les nombres. Le domaine de la fonction quotient correspond à l'intersection des domaines des fonctions sur lesquelles on opère. S'il y a un dénominateur, il faut exclure du domaine final les restrictions sur ce dernier. La fonction |a| est définie par |a(x)=6x+2| et la fonction |b| est définie par |b(x)=2x^{2}+4.| ||\begin{align} \left(\dfrac{a}{b}\right)(x) &= a(x)\div b(x)\quad \text{où}\ b(x)\neq0 \\ &=\dfrac{6x+2}{2x^{2}+4} \\ &=\dfrac{2(3x+1)}{2(x^{2}+2)} \\ &= \dfrac{(3x+1)}{(x^{2}+2)} \end{align}|| Le domaine de la fonction |a| correspond à |\mathbb{R}| et le domaine de la fonction |b| correspond aussi à |\mathbb{R}|. Le domaine de la fonction |\left(\dfrac{a}{b}\right)| correspondra à l'intersection des deux domaines initiaux en y enlevant les valeurs qui annulent la fonction |b|. Or, la fonction |b| est strictement positive, donc elle ne s'annule jamais. Ainsi, le domaine de la fonction sera |\mathbb{R}.| La fonction |m| est définie par |m(x)=2x-6| et la fonction |n| est définie par |n(x)=x-3.| ||\begin{align} \left(\dfrac{m}{n}\right)(x) &= m(x)\div n(x)\quad \text{où}\ n(x)\neq0 \\ &=\dfrac{2x-6}{x-3} \\ &=\dfrac{2(x-3)}{(x-3)} \\ &= 2 \end{align}|| Le domaine de la fonction |m| correspond à |\mathbb{R}| et le domaine de la fonction |n| correspond aussi à |\mathbb{R}|. Le domaine de la fonction |\dfrac{m}{n}| correspondra à l'intersection des deux domaines initiaux auquel on enlève les valeurs qui annulent la fonction |n.| La fonction |n| devient nulle lorsque |x=3.| Donc, le domaine de la fonction |\dfrac{m}{n}| sera donc |\mathbb{R} \backslash \lbrace 3 \rbrace.| Pour trouver le quotient de fonctions polynomiales dans un graphique, on divise limage de la première fonction par l'image de la deuxième fonction. Pour être en mesure de produire le graphique, on peut faire une table des valeurs ou utiliser les particularités de la fonction résultante. Retour sur l'exemple 1 Dans le premier exemple, si on fait une table des valeurs des fonctions |a(x)=6x+2,| |b(x)=2x^{2}+4| et du quotient des 2 fonctions, on obtient : |x| |a(x)| |b(x)| |a(x)\div b(x)| |0| |2| |4| |\dfrac{1}{2}| |1| |8| |6| |\dfrac{4}{3}| |2| |14| |12| |\dfrac{7}{6}| |3| |20| |22| |\dfrac{10}{11}| |4| |26| |36| |\dfrac{13}{28}| Voici la représentation graphique de l'exemple 1 : Voici la représentation graphique de l'exemple 2. Il est important de ne pas oublier les restrictions lorsque l'on trace le graphique du quotient des deux fonctions. Pour valider ta compréhension des opérations sur les fonctions de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante : | f5ffe05d-0c3a-4280-bc98-611709012b74 |
Les figures de substitution
La figure de substitution établit un lien d'équivalence entre deux mots ou expressions. Elle provoque une surprise, une attente, un euphémisme, une appréciation ou une dépréciation, voire même une ironie. | f62865d3-0403-4419-8188-363293ce78d0 |
Les adaptations physiques et comportementales
Une adaptation est une caractéristique physique ou comportementale qui permet à une espèce animale ou végétale de survivre dans son milieu. Quand le milieu exige d’une espèce qu’elle transforme son apparence ou ses organes pour sa survie, on parle d’une adaptation physique. La forme des becs L'une des plus remarquables adaptations physiques chez les animaux est la forme du bec chez les oiseaux. En effet, on peut facilement déduire le régime alimentaire d'un oiseau simplement en regardant son bec. L’oiseau omnivore aura un bec puissant, de longueur et de grosseur moyennes. Cela lui permet de manger de tout : graines, insectes, fruits, etc. Le bec de l’oiseau insectivore est plutôt large et pointu, ce qui permet à l’oiseau de se nourrir d’insectes en vol. D'autres insectivores, comme le pic, peut creuser dans l'écorce des arbres pour y saisir des insectes. Les oiseaux nectarivores, comme le colibri, ont le bec très fin qui leur permet d'aller s'abreuver du nectar dans les fleurs. Le long bec du flamant rose, qui est un carnivore filtreur, lui permet de filtrer les eaux de surface à la recherche de nourriture (petits poissons, vers, larves, etc.). L’oiseau granivore, quant à lui, possède un bec court, large et très puissant, ce qui lui permet d'exercer une forte pression afin de briser les graines. Les différents oiseaux de proie carnassiers ont tous la caractéristique de posséder un bec court, crochu et puissant qui leur permet de déchirer et d'arracher la chair de leurs proies pour s'en nourrir. La forme des pattes Les pattes des animaux leur permettent de creuser, de nager, de grimper, de sauter ou de faire toutes autres actions nécessaires pour survivre dans leur milieu. Les animaux qui se déplacent par bond ont habituellement les membres postérieurs (pattes arrière) plus développés que les membres antérieurs (pattes avant), comme c'est le cas chez le kangourou. Suite à un long processus évolutif, les membres postérieurs ont été modifiés afin de permettre à l'animal de faire des bonds très puissants. D'autres animaux vont plutôt creuser, que ce soit pour trouver leur nourriture, pour se faire un abri temporaire ou pour creuser des tunnels pour y vivre. C'est le cas, entre autres, des taupes. Ces animaux dits fouisseurs ont les pattes avant modifiées afin de leur permettre de déployer la force nécessaire pour creuser des galeries souterraines ou des terriers. La dentition chez les mammifères Un peu à l'image de la forme du bec chez les oiseaux, les dents des mammifères sont aussi adaptées à leur régime alimentaire. Les carnivores ont les canines très développées afin de déchirer la chair de leurs proies et les molaires sont, quant à elles, plutôt tranchantes. Les ruminants ont habituellement des incisives seulement à la mâchoire du bas. Ils n'ont pas de canines et leurs molaires sont aplaties afin de bien écraser l'herbe avant de l'avaler. Les rongeurs ont des incisives à croissance continue (grandissent toujours) et elles sont très coupantes, ce qui leur permet de couper des branches d'arbres. Avec leurs molaires puissantes, ils peuvent broyer l'écorce. Tout comme les ruminants, ils n'ont pas de canines. Le camouflage et le mimétisme Le camouflage est la capacité d'un animal à se confondre avec son environnement. C'est un peu comme si l'animal utilise un déguisement qui lui permet de se cacher des prédateurs. Il peut être utilisé par un prédateur qui veut s'approcher de sa proie sans être repéré. Le caméléon est l'un des exemples les plus connus du camouflage. Son corps est recouvert de petites cellules pigmentaires, appelées chromatophores, qui lui permettent de mieux se fondre dans son environnement. Il existe aussi plusieurs espèces d'insectes dont l'apparence ressemble à des brindilles ou à des feuilles. Le mimétisme est la capacité d'imiter une caractéristique de l'environnement ou une autre espèce animale. Très souvent, les espèces imitées sont non comestibles ou dangeureuses pour le prédateur. Le monarque (à gauche) est un papillon qui, à cause de son alimentation à l'état de chenille, est toxique pour les prédateurs qui oseraient le manger. Cependant, le vice-roi (à droite) est totalement inoffensif. Il mime cependant l'apparence du monarque afin de se protéger des prédateurs. Le mimétisme Le mimétisme chez les végétaux est principalement utilisé pour attirer les animaux pollinisateurs. Par exemple, les fleurs de la famille des Orchidées ressemblent à l'individu femelle d'une espèce d'insecte et donc l'individu mâle sera attirée vers la fleur. Certaines fleurs vont également dégager une odeur similaire à celle du sexe opposé de certaines espèces d'insectes. La forme des feuilles Au Québec, il est facile de voir quelques différentes formes de feuilles dans les arbres. Les feuillus vont présenter des feuilles alors que les conifères ont des aiguilles. Cela n'est pas dû au hasard. En effet, les arbres se sont adaptés à leur environnement et certaines stratégies ont été adoptées pour survivre aux hivers rigoureux du Québec par exemple. Les feuillus vont perdre leurs feuilles afin de conserver un maximum d'énergie pour passer l'hiver. Les aiguilles des conifères sont moins coûteuses en énergie et donc les conifères peuvent les conserver pendant tout l'hiver. Les adaptations comportementales sont celles qui font référence à un comportement qui permet a une espèce de survivre dans son milieu. Certains de ces comportements sont innés alors que d'autres seront acquis. Les tactiques de chasse Chez les loups, les membres du groupe, appelé meute, vont chasser en bande. De cette façon, ils augmentent le taux de réussite de leur chasse et ils peuvent également s'attaquer à des proies beaucoup plus imposantes qu'eux. Des tactiques de chasse semblables sont utilisées par plusieurs autres animaux comme la hyène et le lion. La régulation thermique La régulation thermique du corps peut être problématique pour les animaux à sang froid comme les serpents et les lézards. Ils vont alors adopter plusieurs comportements leur permettant de maintenir leur corps à une température appropriée. Ils peuvent alterner d'un endroit au soleil à un endroit à l'ombre, comme sous un rocher, afin de contrôler leur température corporelle. Certaines espèces vivant dans le désert vont même s'enfouir dans le sable pendant le jour pour se protéger de l'accablante chaleur et sortir la nuit pour se nourrir. L'hivernation et l'hibernation Les animaux qui hivernent vont adopter des comportements qui vont leur permettent de survivre pendant l'hiver, comme l'écureuil et le cerf de Virginie. Quant aux animaux qui hibernent, ils vont plutôt être dans un état d'engourdissement pendant lequel ils vont utiliser leurs réserves de graisse pour survivre à l'hiver. La grenouille et la marmotte sont deux exemples d'animaux qui vont hiberner pendant l'hiver. Pour plus d'informations, consultez la fiche L'hibernation et l'hivernation. La migration Les oiseaux migrateurs parcourent parfois des milliers de kilomètres pour survivre d’une saison à l’autre. Ils peuvent ainsi bénéficier d’un climat adapté à leur système, mais aussi s’approvisionner en nourriture ou se reproduire. Parmi les animaux migrateurs, on retrouve des espèces d'oiseaux, de mammifères, d'insectes et même de poissons. Les principaux exemples d'adaptation comportementale chez les végétaux sont les tropismes. Il s'agit des mouvements d'une partie de la plante (feuilles, tiges ou racines) vers un élément non vivant du milieu comme le soleil ou l'eau. | f6388994-a3c8-421f-a86d-4e94def3a5b9 |
Subordinating Conjunctions
We were laughing when the phone rang. I can't go to the restaurant because I am sick. Although it was raining, Charles went for a walk. Let me know where you want me to meet you. When my dad was 10, he broke his leg. Subordinate conjunctions connect a dependent clause to an independent clause. They can be used for time, cause and effect, contrast, place or condition. Time when They were playing on their phones when I started the movie. before The car should be fixed before the end of the day. since The store has been open since 1972. while They scored a goal while I went to get some more hot dogs. Cause and effect because Don't eat so many sweets because they aren't good for you. since I didn't study last night since I had studied all month for the test. Contrast although Although I saw they had no more apples left, I asked them for some anyway. while I love horseback riding while my boyfriend loves swimming. Place where Can you tell me where the cinema is? Condition when When the sun sets, we can leave for the drive-in. unless I'll go to the beach with you unless it rains. if If we go shopping now, there won't be so much traffic. | f65b8aef-add2-4ccb-a543-6ea961dc1987 |
Les autres formes de régimes politiques (notions avancées)
Les cités de la Grèce antique n’ont pas connu les mêmes régimes politiques en même temps. Différents modes de gouvernance ont vu le jour bien avant l’apparition de la démocratie à Athènes. Aujourd’hui, un tyran est une personne en situation de pouvoir et qui en abuse. Mais initialement, dans la Grèce antique, un tyran était généralement un homme militaire, haut gradé, qui prenait le pouvoir du gouvernement par la force. De nombreux tyrans ont pris le pouvoir dans différentes cités de Grèce. Fait à noter : à l’époque antique, un tyran pouvait être populaire et apprécié par le peuple. Les plus importants tyrans d'Athènes furent les Pisistratides (Pisistrate, Hipparque, Harmodios et Aristogiton), entre 546 et 518 av. J.-C. Dans un régime oligarchique, la plupart des pouvoirs sont concentrés entre les mains d’un petit nombre d’individus très puissants. La source de leur pouvoir peut être l’argent, la tradition ou la force militaire. La cité de Sparte était une oligarchie pendant l'Antiquité. L’aristocratie au sens moderne signifie une gouvernance par une classe sociale privilégiée qui s’accroche au pouvoir afin de conserver ses privilèges. On ne peut faire partie de ce groupe sélect que par la naissance ou les titres de noblesse que l’on possède. Au temps de la Grèce antique, l’aristocratie était une forme de gouvernement où le pouvoir est exercé par les meilleurs ou les plus aptes à gouverner. Les Alcméonides et les Eupatrides à Athènes, les Géomores à Syracuse. Dans la cité de Sparte, le gouvernement était formé d’un petit nombre d’individus (oligarchie), et ces individus devaient avoir plus de 60 ans. Ce groupe portait le nom de Conseil des Anciens. Lorsque le pouvoir est exercé par les plus vieux d’une société, comme dans la cité de Sparte, on parle alors de gérontocratie. La cité de Sparte est une gérontocratie pendant l'Antiquité. Il y a plusieurs sortes de monarchies : constitutionnelle, parlementaire ou absolue. Dans le monde grec antique, chaque cité était gouvernée par un monarque assisté par le Conseil des Anciens. Le monarque est le roi de la cité; il peut aussi bien être gouverneur que tyran ou simple administrateur. La population dans les cités variait de quelques centaines à des milliers d’habitants. C’est pourquoi le rôle du monarque pouvait être très différent d’une cité à l’autre. Entre 2000 et 1100 av. J.-C., les Mycéniens contrôlaient la Grèce antique. Ils y ont établi des royaumes. | f66cd5db-032f-4b6a-90e8-566a119a95dd |
La guerre de la Conquête
La guerre de la Conquête (1754-1760), qui oppose la Nouvelle-France aux Britanniques, s'inscrit dans le contexte plus large de la guerre de Sept Ans (1756-1763). Comme son nom l'indique, cette guerre se solde par la conquête de la Nouvelle-France par les Britanniques. Au commencement de la guerre de la Conquête, le rapport de force entre la Nouvelle-France et les Treize colonies est très inégal. La Nouvelle-France possède un immense territoire peu peuplé, ce qui le rend difficile à défendre. Qui plus est, la France, affaiblie par les conflits antérieurs, concentre ses efforts militaires en Europe et non en Nouvelle-France. Il en sera bien autrement pour la Grande-Bretagne qui, elle, investira massivement dans ses forces militaires en sol nord-américain pour prendre possession de la Nouvelle-France et de ses ressources. Les forces présentes en Amérique du Nord vers 1754 Nouvelle-France (Canada, Acadie, Louisiane) Treize colonies (New Hampshire, Massachusetts, Rhode Island, Connecticut, New Jersey, New York, Pennsylvanie, Delaware, Maryland, Virginie, Caroline du Nord, Caroline du Sud, Géorgie) Territoire Source des données : RÉCIT national, domaine de l'univers social, s.d. Population Environ 82 000 Environ 1 600 000 Structure politique Un système politique uni : prise de décision rapide 13 systèmes politiques : prise de décision plus lente Effectifs militaires Environ 21 000 hommes : soldats français miliciens canadiens Autochtones 38 navires de guerre Environ 90 000 hommes : soldats britanniques miliciens anglo-américains Autochtones 116 navires de guerre La vallée de l'Ohio est le théâtre des affrontements qui amorcent le début de la guerre de la Conquête. Ce territoire, très important pour le contrôle du commerce des fourrures, est revendiqué autant par la France que la Grande-Bretagne. En 1754, les Britanniques tentent de prendre le contrôle de la vallée de l'Ohio, tentative à laquelle les Français s'opposent. Durant ces premiers combats, les Français, bien qu'en désavantage numérique, remportent plusieurs victoires, entre autres grâce à l'appui autochtone. En effet, les Français, aidés par plusieurs alliés autochtones, utilisent leurs stratégies militaires. Depuis le traité d'Utrecht en 1713, la Grande-Bretagne possède une partie de l'Acadie, soit la Nouvelle-Écosse. Or, les immigrants britanniques qui s'installent en Nouvelle-Écosse demeurent fortement minoritaires par rapport aux Acadiens, colons d'origine française, qui occupaient déjà le territoire avant leur arrivée. En 1755, les autorités britanniques, qui craignent que les Acadiens prennent part à la guerre aux côtés des Français, décident de les déporter vers d'autres colonies britanniques et la Grande-Bretagne. Qui plus est, les riches terres occupées par les Acadiens pourront alors être offertes aux immigrants britanniques. Bien que plusieurs d'entre eux réussissent à fuir vers la Nouvelle-France, environ 10 000 Acadiens sur 13 000 seront déportés. En 1758, le vent tourne pour les Français qui accumulaient, jusque-là, plusieurs victoires. Les Britanniques, mieux soutenus par leur métropole que les Français, déploient leurs attaques sur trois fronts (vallée de l'Ohio et les Grands Lacs, vallée du lac Champlain, golfe du Saint-Laurent) et remportent des batailles. L'une de ces importantes victoires est la prise de possession de la forteresse de Louisbourg, en Acadie. Poste stratégique, la prise de Louisbourg assure aux Britanniques le contrôle de l'accès au fleuve Saint-Laurent. Ces derniers pourront ainsi empêcher le ravitaillement venant de la France pour Québec et Montréal. En 1759, les Britanniques remontent progressivement le fleuve Saint-Laurent en poursuivant l'objectif de conquérir Québec et Montréal, centres politique et économique de la Nouvelle-France. Au printemps, sous le commandement du général britannique James Wolfe, les troupes britanniques bombardent la ville de Québec pendant plus de deux mois. Wolfe tente également une attaque près de la ligne de défense française, non loin de la chute Montmorency, mais ce sera un échec. Dans la nuit du 12 au 13 septembre 1759, Wolfe et ses troupes débarquent à l'anse au Foulon pour y escalader les falaises jusqu'aux plaines d'Abraham. En matinée, le lieutenant-général français, Louis-Joseph de Montcalm, décide d'affronter les troupes britanniques sur les plaines d'Abraham sans attendre les renforts. La bataille, remportée par les Britanniques, se termine rapidement. La ville de Québec capitule quatre jours plus tard. Au printemps 1760, les Français tentent de reprendre Québec des mains des Britanniques. Les troupes du chevalier de Lévis, à moitié composées de miliciens, marchent vers Québec et affrontent les Britanniques à Sainte-Foy. Les Français en sortent vainqueurs, mais ne peuvent pas prendre possession de Québec, là où les Britanniques se sont repliés. D'un côté comme de l'autre, un ravitaillement de la métropole est nécessaire afin de mettre fin à l'affrontement. Ce ravitaillement, qui arrive finalement de Grande-Bretagne le 9 mai 1760, pousse les troupes françaises à se replier. En septembre 1760, Montréal capitule sans prendre les armes afin d'éviter de faire plus de victimes. Cet évènement marque donc la fin de la guerre de la Conquête. | f6765324-750d-4b80-a0f4-01c096f77753 |
L'organisation sociale en Mésopotamie
En Mésopotamie, une cité-État est une ville qui est la capitale d'un royaume et possède son propre gouvernement ainsi que ses institutions. Elle est totalement souveraine. La Mésopotamie regroupe plusieurs villes qu'on appelle cités-États, c'est-à-dire des villes qui possèdent les mêmes pouvoirs qu'un pays actuel. Elle est en mesure de prendre toutes ses décisions de façon indépendante par rapport aux autres territoires. En d'autres mots, une cité-État possède son propre gouvernement, ses propres lois et ses propres institutions. Par contre, le mode de gouvernance peut grandement changer d'une cité à une autre. Même si les cités-États mésopotamiennes ont des modes de fonctionnement différents, on y retrouve souvent des institutions et des infrastructures semblables. Par exemple, le chef (qu'on appelle roi, prince ou seigneur) habite généralement dans un palais qui est entouré de fortifications. On retrouve également d'autres bâtiments comme un marché (pour échanger des produits) et des temples et des ziggourats (pour prier et honorer les dieux.) La population des cités-États mésopotamiennes est divisée en groupes selon leurs tâches et leurs pouvoirs. Le roi est le chef ultime de la cité-État. Il gère l'armée, les travaux de construction et d'irrigation, les surplus alimentaires et les impôts. Bref, il détient le pouvoir absolu car il est le représentant des dieux sur terre. Les nobles représentent le groupe social près de la royauté. Ce groupe est composé des membres de la famille royale, des prêtres, des fonctionnaires et des scribes. La noblesse assiste le roi dans sa prise de décisions, exécute ces ordres et possède les terres. Les scribes possèdent beaucoup de pouvoir, car ils savent lire et écrire. Le peuple est composé des artisans, des commerçants, des soldats et des paysans. Toutes ces personnes sont illettrées (ne savent pas lire) et forment la majorité de la population. Les artisans fabriquent les objets nécessaires à la vie quotidienne. Les commerçants, pour leur part, vendent des produits au marché et importent des ressources naturelles. Évidemment, les soldats défendent le territoire et font la guerre à l'étranger. Finalement, les paysans s'occupent de l'alimentation de la population en cultivant les champs et en élevant le bétail. Les esclaves sont des prisonniers de guerre ou des personnes n'ayant pas pu rembourser une dette. On les utilise comme ouvriers dans la cité-État. Avec l'apparition de cités-États de plus en plus peuplées, il y a un besoin de créer des règlements, des lois et de s'assurer qu'ils soient connus de toute la population. Vers 1750 av. J.-C., un roi de Babylone, nommé Hammourabi, mit au point un code de lois pour assurer l'ordre dans sa cité. Ce code, appelé le Code d'Hammourabi, contient près de 300 articles de loi qui encadrent l'ensemble des domaines : l'agriculture, la famille, le commerce, la propriété, etc. Le Code d'Hammourabi illustre à tous les habitants quelles sont les lois à respecter et les conséquences du non-respect de ces lois. Ce code correspond à la loi du Talion: «oeil pour oeil, dent pour dent», comme le démontre le passage suivant: Si quelqu'un a crevé un œil à un notable, on lui crèvera un œil. S'il a brisé un os à un notable, on lui brisera un os. Ce code fait une distinction selon la classe sociale à laquelle les personnes appartiennent. La conséquence pour avoir porté atteinte à un noble n'est pas la même que pour une personne du peuple. | f69fdeb8-d05b-4e12-beb0-b6c19f0252d7 |
Les alliances internationales
L'Organisation des Nations Unies (ONU) est une organisation internationale (OI) qui joue un rôle important concernant l’intervention dans les zones de tensions et de conflits. Toutefois, ce n’est pas la seule organisation internationale qui oeuvre dans ce domaine et qui y occupe une place de premier plan. Une organisation internationale (OI) est une organisation qui réunit des représentants de différents États dans le but d’atteindre des objectifs communs concernant des enjeux mondiaux En effet, les alliances internationales prennent souvent la forme d’OI comme l'Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN),la Ligue arabe, l'Union européenne (EU), l'Union africaine (UA) etl'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Celles-ci sont souvent impliquées dans les interventions en zone de tensions et de conflits. Cette implication peut prendre différentes formes, dont voici les principales : Fournir des ressources financières. Fournir des ressources militaires comme des armes et des soldats. Observer et évaluer ce qui se passe sur le terrain et faire des rapports de situation. Organiser des interventions diplomatiques propices à la négociation et à la médiation entre différentes parties en conflit. Faire des pressions (ex : économiques) sur des gouvernements pour qu’ils mettent fin à un conflit. Les alliances internationales sous forme d’organisations internationales ont parfois différentes visées, qui ne sont pas toujours militaires : elles peuvent être des alliances politiques ou encore économiques. Toutefois, l’OTAN, par exemple, est une OI qui est une alliance strictement militaire. En effet, pour dissuader les autres d’attaquer un pays membre de l’OTAN, il est stipulé dans l’accord de cette organisation que tous les pays affiliés doivent répliquer si l’un des membres est attaqué. Des OI comme la Ligue arabe ou encore comme l’Union africaine sont également importantes dans la gestion des tensions et des conflits, puisqu’elles sont plus proches des problèmes et connaissent mieux les parties qu’elles représentent. Les interventions peuvent donc être mieux ciblées et adaptées à l’État (ou aux États) qui est (ou sont) en conflit. Pour gérer les tensions et les conflits, les alliances internationales peuvent également prendre la forme de conventions, de traités et d’accords qui tentent d’atténuer ou de régler des conflits. Des États ou des groupes, après négociations, en viennent à établir des conditions qui, si elles sont respectées, entrainent l’arrêt du conflit ou la diminution des tensions entre les parties concernées. | f6a151e7-4b50-41aa-bcae-d1705d136f40 |
Les guerres intercoloniales en Amérique
Avides de puissance et de richesses, la France et l'Angleterre, au 17e siècle, possèdent plusieurs colonies dans le monde, notamment en Amérique. De ce fait, ces pays sont appelés des empires coloniaux. Aussi intéressées par le pouvoir et l'accumulation de richesses, les colonies américaines, plus précisément la Nouvelle-France et les colonies anglaises (les Treize colonies), n'entretiennent pas de relations paisibles. Or, sous le contrôle de leur métropole respective, les colonies doivent attendre que la France et l'Angleterre se déclarent la guerre afin de pouvoir, à leur tour, déclencher un conflit armé, soit une guerre intercoloniale. La France et l'Angleterre veulent toutes deux avoir le contrôle du commerce des fourrures et des pêcheries en Amérique du Nord, elles se disputent notamment le territoire autour de la baie d'Hudson et de Terre-Neuve. Ces commerces lucratifs font aussi l'objet de rivalités entre la Nouvelle-France et les Treize colonies. Aussi, les Treize colonies, en pleine expansion démographique et économique, désirent agrandir leur territoire vers l'ouest afin de s'installer dans les terres fertiles de l'Ohio. Or, la Nouvelle-France, qui occupe également ce territoire, constitue un frein majeur à ce désir d'expansion. C'est donc pour ces raisons que, dès le milieu des années 1680, les tensions augmentent considérablement entre la Nouvelle-France et les Treize colonies. À la fin de la décennie, la France et l'Angleterre entrent en guerre, ce qui déclenchele début des guerres coloniales. De 1689 à 1748, trois conflits armés sont déclenchés en Europe : la guerre de la ligue d'Augsbourg, la guerre de succession d'Espagne et la guerre de succession d'Autriche. En Amérique du Nord, ces trois guerres mènent à peu de changements durables. En effet, seule la signature du traité d'Utrecht, qui met fin à la guerre de succession d'Espagne, entraine des conséquences territoriales. Le traité d'Utrecht de 1713 scelle une perte de territoires pour la Nouvelle-France. En effet, l'Acadie, le territoire situé autour de la baie d'Hudson, ainsi que les côtes de Terre-Neuve appartiennent désormais à la Grande-Bretagne. La France préserve l'ile Royale (ile du Cap-Breton) et l'ile Saint-Jean (ile du Prince-Édouard). Ces nouveaux territoires britanniques constituent une perte économique et militaire notable pour la France. En effet, en plus d'être riches en fourrures et en poissons, ces territoires sont des postes stratégiques à l'implantation de forces militaires britanniques. À la suite de ce traité, autant la France que la Grande-Bretagne renforcent leur défense, notamment par la construction de forts et par la fortification de villes. En 1754, une nouvelle guerre débute, cette fois-ci en Amérique du Nord, entre la Nouvelle-France et les Treize colonies. C'est le début de la guerre de la Conquête. Ce conflit s'étend rapidement hors du territoire nord-américain à l'échelle des empires coloniaux. En effet, en 1756 débute la guerre de Sept Ans, qui oppose les deux grandes métropoles, la France et la Grande-Bretagne. La lutte entre ces deux grands empires coloniaux prendra des proportions mondiales, touchant l'Europe, les Antilles, l'Afrique et l'Asie. | f6bf619f-5eff-463c-a421-333da2b993f0 |
Les chaînes alimentaires
Une chaîne alimentaire est une suite dans laquelle on présente de quoi se nourrit chacun des êtres vivants d'un écosystème. On peut aussi dire qu'une chaîne alimentaire représente les relations trophiques entre différents organismes vivants. Habituellement, les chaînes alimentaires commencent par une plante ou un autre être vivant de type végétal. Ensuite, on retrouve un être vivant herbivore qui se nourrit de la plante de départ. Ensuite, on retrouve des animaux qui se nourrissent des animaux qui les précèdent. Voici un exemple plutôt simple d'une chaîne alimentaire. Ici, la végétation (producteurs) est mangée par le lièvre (consommateur primaire). Ensuite, le lièvre sera mangé par le loup (consommateur secondaire). Un réseau alimentaire est formé lorsque sont reliées toutes les chaînes alimentaires d’un écosystème. Dans le cas de ce réseau alimentaire, la flèche indique "est mangé par". Le phytoplancton est mangé par les bactéries, mais aussi par les copépodes. Les bactéries sont ensuite mangées par les eucaryotes ciliés. Il est donc possible d'observer deux chaînes alimentaires, car il n'y a aucun lien entre les eucaryotes ciliés et les copépodes. | f6ecfa7d-4c63-4463-b239-ec230453aa0e |
Present Continuous
I am reading a magazine. I am not writing a book. Are you listening to music? What are you eating? The present continuous is used for actions that are going on right now. It can also be used for repeated actions over a period of time. I am taking Spanish this year. She is sleeping right now. We are talking about the movie. | f6f5ccd7-c1a4-4e0d-8f81-fd13cfcad254 |
Le cycle du phosphore
Le cycle du phosphore est un cycle biogéochimique qui correspond à l’ensemble des échanges de phosphore sur la planète. Le phosphore est un élément essentiel à la vie puisqu'il sert, notamment, de matériau de base à l'ADN, aux dents, aux os et aux coquilles. Le phosphore est constamment échangé entre la lithosphère, l'hydrosphère et les organismes vivants. Toutefois, contrairement aux cycles du carbone et de l'azote, il s'agit d'un cycle sédimentaire, c'est-à-dire qu'il ne possède pratiquement pas de composantes gazeuses et qu'il n'implique donc pas de processus atmosphériques. L'essentiel du phosphore provient de l'érosion des roches sédimentaires qui en libère de petites quantités, sous la forme dissoute de phosphates directement assimilables par les végétaux. Les principaux processus qui se déroulent lors du cycle du phosphore sont les suivants: Dans la nature, le phosphore se trouve surtout dans les roches de la lithosphère. Sous l'action de la pluie et du vent, une petite quantité de phosphore s'échappe des roches, généralement sous forme de phosphates. Les phosphates entrent dans les chaînes alimentaires par les végétaux. Étant nécessaires à leur croissance, les phosphates sont absorbés par ceux-ci. Les herbivores ingèrent ensuite les phosphates en mangeant des végétaux. La chaîne alimentaire se termine lorsque les carnivores consomment des herbivores ou d'autres animaux. Les phosphates ingérés par les animaux retournent dans le sol sous forme de matière fécale et d'urine. En outre, la dégradation des animaux et des végétaux morts par les décomposeurs libère aussi des phosphates. Ainsi, les phosphates retournent dans le sol et le cycle peut alors recommencer. Le cycle du phosphate se déroule aussi dans l'hydrosphère. Des phosphates provenant des roches ou excrétés par les animaux et les décomposeurs rejoignent les océans. Une partie favorise la prolifération du plancton, alors que l'autre partie tombe au fond des plans d'eau et se mélange aux sédiments. Très lentement, sur des millions d'années, ces sédiments forment des roches et le phosphore retrouve sa forme d'origine (la flèche à droite de l'image ci-dessus). Le cycle naturel du phosphore est déstabilisé par les activités humaines, principalement en raison d'apports supplémentaires en phosphore. Les activités humaines telles que l'épandage de grandes quantités d'engrais riches en phosphates sur les terres agricoles, le rejet de résidus de savons phosphatés dans les eaux usées des résidences et des industries entraînent un déséquilibre dans le cycle biogéochimique du phosphore. Un excès de phosphore dans les rivières, les lacs et les eaux marines côtières accélère la croissance des algues, ce qui favorise le processus d'eutrophisation des milieux aquatiques. | f717a1a6-e3af-4010-a0cb-317b47c3f74f |
La population mondiale
Il y a 2,5 millions d’années, le nombre d’humains sur la terre était estimé à 100 000 . La population a augmenté considérablement pour atteindre 15 millions d’individus il y a 10 000 ans lorsque les humains ont adopté l’agriculture, ce qui a permis de nourrir beaucoup plus de gens et ainsi d’accroitre leur espérance de vie. Durant le dernier siècle, la population augmente encore plus rapidement, en raison, notamment, de l’amélioration des conditions sanitaires et des progrès de la médecine. De 1900 à 2020, la population a plus que quadruplé, passant de 1,65 milliard à 7,8 milliards d'individus. Mais comment ces gens sont-ils répartis sur l’ensemble de la planète? Où se trouvent les grands foyers de population? En ce début de 21e siècle, ceux-ci sont-ils davantage concentrés dans les villes ou dans les campagnes? Dans les pays développés ou les pays en développement? Voici une fiche qui saura répondre à toutes ces questions. La répartition de la population Comment comprendre les changements démographiques que vit notre monde? Pour parvenir à une meilleure compréhension du phénomène, il est important de maitriser les concepts que sont la fécondité, la natalité, la mortalité, l’espérance de vie, la migration, l’accroissement naturel et l’accroissement total. Quelles sont les caractéristiques démographiques des pays en développement et des pays développés? Voici une autre fiche qui permettra d’approfondir le sujet. Les changements démographiques | f736607d-9f3a-417f-93bc-6126f917bcc7 |
Les règles relatives au travail
Le monde du travail n’a pas toujours été comme il l’est aujourd’hui au Québec. Au 19e siècle, les conditions de travail sont difficiles et dangereuses. Il n’est pas rare de travailler 15 heures par jour dans les industries pour des salaires de misère. Même les femmes et les enfants travaillent dans ces conditions et sont exploités. Heureusement, avec les années, les gouvernements ont adopté différentes lois qui assurent une meilleure qualité de vie aux travailleurs et aux travailleuses. Quand tu te lances dans ton premier emploi, il peut être pertinent de prendre connaissance des différentes règles qui s’appliquent désormais à ta réalité. Il est important que tu connaisses tes droits et tes responsabilités. Il y a des lois que les employeurs sont tenus de respecter en tout point : elles assurent des conditions de travail minimales. Il est possible aussi que ton employeur t’offre un peu plus que cela. Il te propose alors des avantages sociaux. Quels sont tes nouveaux droits et responsabilités de travailleur(-se)? Vers qui peux-tu te tourner en cas de problème ou de conflit? Voyons chacun de ces points un après l’autre. Les principales lois qui encadrent les normes du travail au Québec sont la Loi sur les normes du travail et le Code canadien du travail. Ces lois ont comme objectifs de garantir des conditions de travail minimales, de bonnes relations de travail (employeur-employé), et la santé et la sécurité dans les milieux de travail. Au Québec, la majorité des emplois doivent respecter la Loi sur les normes du travail. Voici quelques dispositions (éléments) de cette loi. Exemple de dispositions de la Loi sur les normes du travail Salaire minimum Taux général de 12,50 $ de l’heure. Taux pour les salariés à pourboire de 10,05 $ de l’heure (1er mai 2019). Durée du travail Semaine de travail normale de 40 heures. Les heures travaillées en plus doivent être payées à 150 % du salaire habituel. On appelle souvent cela « travailler à temps et demi ». Jours fériés, chômés et payés (journées où les employé(e)s ne travaillent pas, mais sont tout de même payés) Droit à un congé lors des huit jours fériés suivants : Jour de l’An, Vendredi saint ou lundi de Pâques, Journée nationale des Patriotes, Fête nationale du Québec, Fête du Canada, Fête du Travail, Action de grâces, jour de Noël. Si une personne travaille, elle a droit à une indemnité ou à un congé compensatoire, sans compter le salaire pour les heures travaillées. Formation et période d’essai Les heures de formations et la période d’essai doivent être rémunérées. Vêtements de travail Si une personne est payée au salaire minimum et qu’elle doit porter un habit particulier pour le travail, ces vêtements doivent lui être fournis gratuitement. Par ailleurs, l’employeur doit fournir gratuitement tout vêtement obligatoire qui porte le logo de l’entreprise. Congés annuels payés Droit à des vacances en fonction du temps passé depuis l’embauche : moins d’un an : 1 jour par mois complet de service, un an à moins de 5 ans : 2 semaines continues, 5 ans ou plus : 3 semaines continues. Travail des enfants et des jeunes Nécessité d’une permission écrite des parents pour embaucher un enfant de moins de 14 ans. Pour les jeunes de moins de 16 ans, il est interdit de travailler pendant les heures de cours et les heures de travail doivent permettre d’être à la maison entre 23 heures du soir et 6 heures le matin. Une indemnité est une somme versée à un travailleur ou une travailleuse pour compenser une situation particulière, par exemple, une indemnité de départ lorsque l’employé(e) perd son emploi sans que ce soit de sa faute. La loi présente également d’autres dispositions, notamment sur les pauses, les congés de maladie, les absences pour des raisons familiales, etc. Pour en savoir plus, consulte la page sur la Loi sur les normes du travail. À noter que certaines occupations ne sont pas soumises à ces normes. C’est le cas du bénévolat, du gardiennage, du travail dans les camps de jour à but non lucratif et du travail effectué par des étudiant(e)s dans le cadre du programme d’initiation au travail d’une institution scolaire. Certains travailleurs et travailleuses du Québec sont régis par le Code canadien du travail. C’est le cas des personnes qui travaillent dans la fonction publique fédérale, dans les Forces armées, dans les banques, dans les entreprises de télécommunications et dans le transport interprovincial. C’est également le cas des travailleur(-se)s autonomes. Les dispositions de cette loi ressemblent beaucoup à celles sur les normes du travail. Par exemple, une semaine normale de travail est également fixée à 40 heures. Cependant, certaines dispositions peuvent être différentes. Par exemple, le salaire minimum est fixé selon les normes de chaque province et les jours fériés diffèrent un peu. En plus des conditions de travail minimales qui sont assurées soit par la Loi sur les normes du travail, soit par le Code canadien du travail, certains employeurs offrent de meilleures conditions. C’est ce qu’on appelle les avantages sociaux. Les avantages sociaux peuvent être de diverse nature, monétaire ou non. Ils permettent d’attirer et de retenir des employé(e)s dans les entreprises. Voici quelques exemples : salaire supérieur au salaire minimum, primes, Régime de rentes du Québec (RRQ), assurances collectives, semaine de travail de 35 heures, horaire de travail flexible, possibilité de télétravail, quatre semaines de vacances après 12 mois de service, etc. Une assurance collective est un regroupement de plusieurs employé(e)s dans le but d’obtenir une protection à meilleur prix de la part d’une compagnie d’assurances. Cette protection peut couvrir des soins dentaires, des soins de santé, des assurances médicaments, des soins pour la vue, etc. Les travailleur(-se)s sont également protégés par la Charte des droits et libertés de la personne. Cette charte garantit la non-discrimination à l’embauche, la période de probation et les conditions de renvoi. Voici quelques articles de cette loi qui concerne les travailleur(-se)s : Article 10. « Toute personne a droit à la reconnaissance et à l’exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fondée sur la race, la couleur, le sexe, l’identité ou l’expression de genre, la grossesse, l’orientation sexuelle, l’état civil, l’âge sauf dans la mesure prévue par la loi, la religion, les convictions politiques, la langue, l’origine ethnique ou nationale, la condition sociale, le handicap ou l’utilisation d’un moyen pour pallier ce handicap. Il y a discrimination lorsqu’une telle distinction, exclusion ou préférence a pour effet de détruire ou de compromettre ce droit ». Article 16. « Nul ne peut exercer de discrimination dans l’embauche, l’apprentissage, la durée de la période de probation, la formation professionnelle, la promotion, la mutation, le déplacement, la mise à pied, la suspension, le renvoi ou les conditions de travail d’une personne ainsi que dans l’établissement de catégories ou de classifications d’emploi ». Article 18. « Un bureau de placement ne peut exercer de discrimination dans la réception, la classification ou le traitement d’une demande d’emploi ou dans un acte visant à soumettre une demande à un employeur éventuel ». Pour en savoir plus sur cette charte, clique ici. Malgré tous les articles énoncés dans la Charte des droits et libertés visant à protéger les droits des personnes, plusieurs individus continuent de vivre de la discrimination en lieu de travail, soit lors de l’embauche ou pendant l’exercice de leurs fonctions. En effet, plus de 50 % des plaintes reçues par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse se rapportaient à des cas de discrimination au travail. La plupart de ces cas concernent des personnes handicapées ou racisées, c’est-à-dire des personnes de race, de couleur ou d’origine ethnique ou nationale différentes de la majorité. Travailler va bien au-delà de la paie que l’on reçoit pour un travail donné : cela implique toute une relation entre un employeur et son employé(e). Voici dans le tableau ci-dessous un résumé des droits et des responsabilités des travailleur(-se)s. Le travailleur ou la travailleuse Ses droits : Ses responsabilités : l’employeur doit : fournir un lieu de travail accessible ainsi que les outils, l’équipement et les moyens nécessaires pour faire le travail, s’assurer que le milieu de travail ne compromet pas la santé, la sécurité et l’intégrité physique de ses employé(e)s, payer ses employé(e)s selon le taux convenu et en fonction des avantages sociaux obligatoires, traiter ses employé(e)s avec respect, protéger la dignité de ses employé(e)s, donner à ses employé(e)s un avis écrit de cessation d’emploi ou leur donner une somme d’argent en guise de remplacement. accomplir de façon autonome le travail pour lequel il est payé, faire ses tâches de manière efficace, respecter l’horaire, ne pas s’absenter sans justification, ne pas compromettre sa santé, sa sécurité et son intégrité physique, de même que celles de ses collègues, obéir aux directives de ses supérieur(e)s, lors d’un départ volontaire, prévenir son employeur dans un délai raisonnable, respecter le devoir de loyauté, respecter le devoir de discrétion. Le devoir de loyauté consiste à être honnête et à agir dans l’intérêt de son employeur. Tu ne peux pas nuire à la réputation ou aux affaires de l’entreprise pour laquelle tu travailles. Il faut donc faire attention à la manière dont tu parles de ton employeur, notamment sur les médias sociaux. Tu ne peux pas non plus utiliser les ressources de l’entreprise pour tes besoins personnels. Ce n’est pas parce que tu as accès à une imprimante que tu peux l’utiliser pour ton travail de fin d’étape par exemple. Le devoir de discrétion implique de respecter la confidentialité de son employeur pendant, et même après, la durée de son emploi. Lorsque tu travailles pour une entreprise, tu as accès à certains renseignements privés. Il est donc interdit de transmettre des secrets commerciaux, des données financières ou de l’information personnelle sur la clientèle. Au Québec, les règles du travail sont confiées principalement aux deux organismes suivants : la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) et le Tribunal administratif du travail (TAT). La CNESST est responsable d’appliquer les trois lois suivantes : La Loi sur les normes du travail, La Loi sur l’équité salariale, La Loi sur la santé et la sécurité au travail. Concrètement, la CNESST : soutient les employeurs, les travailleur(-se)s et les associations, reçoit, évalue et traite les plaintes déposées en lien avec les lois qui la concernent, offre un service de médiation et représente les employé(e)s au tribunal, fait la promotion des bonnes pratiques en milieu de travail, fait des activités d’information, de sensibilisation, de prévention et de formation. Voici une vidéo qui résume bien le mandat de la CNESST. La CNESST, votre porte d'entrée unique en matière de travail La CNESST a un mandat particulier en ce qui concerne la santé et la sécurité au travail. On sait qu’en 2015, il y a eu en moyenne 224 personnes blessées chaque jour au travail au Québec. Les semaines qui suivent l’embauche sont les plus à risque en ce qui concerne ces accidents. Il est important d’être vigilant(e) quand tu débutes un nouveau travail et de ne pas hésiter à poser des questions quand tu penses que ta sécurité peut être mise en jeu. Il y a toujours des précautions à prendre. En cas de blessures ou de maladies causées par le travail, la Commission administre un régime d’assurance publique qui indemnise ces personnes. La CNESST a une section de son site web qui est consacrée à la réalité des jeunes au travail. Le TAT est un tribunal du gouvernement québécois. Il traite les recours en matière de : relations de travail, protection de l’emploi, services essentiels, l’industrie de la construction, qualifications professionnelles de certains métiers. En ce qui concerne les relations de travail, le TAT s’occupe des litiges (contestations pouvant prendre la forme de procès). Le tribunal privilégie les règlements à l’amiable et la conciliation via un(e) arbitre. Le 17 juin 2020, des préposé(e)s aux bénéficiaires travaillant dans des résidences du groupe Chartwell font parvenir un avis de grève au Tribunal administratif du travail. Ils s’insurgent contre les résultats des négociations entre le syndicat et les employeurs. Le TAT a statué sur les services essentiels qui doivent être maintenus pendant la grève : les employé(e)s qui donnent les soins aux patient(e)s ne pourront pas cesser de travailler. Les employé(e)s qui s’occupent de l’alimentation pourront faire la grève pendant 20 % de leur temps de travail. C’est ainsi que le 10 juillet 2020, ces préposé(e)s aux bénéficiaires tombent en grève générale illimitée. Un syndicat est une association qui regroupe des travailleurs et des travailleuses d’une même entreprise ou du même milieu professionnel. Le but de ce regroupement est d’augmenter le pouvoir de négociation des employé(e)s envers les employeurs. Le syndicat représente les employé(e)s auprès de l’employeur. Au Québec, près de 40 % des travailleur(-se)s sont syndiqué(e)s. Pour ces personnes, ce sont des syndicats comme la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Centrale des syndicats démocratiques (CSD) et la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) qui négocient leurs conditions de travail (charge de travail, salaire, avantages sociaux, etc.) dans le cadre d’une convention collective. Une convention collective est une entente négociée entre l’employeur et un syndicat dans le but de déterminer les conditions de travail ainsi que les avantages sociaux des employé(e)s. La négociation de cette convention peut se faire dans un climat harmonieux ou non. Dans ce dernier cas, des moyens de pression peuvent être mis en place et cela va même parfois jusqu’à la grève ou le lockout. La grève consiste à arrêter de travailler pour un temps donné alors que le lockout consiste à empêcher les travailleur(-se)s d’exercer leur métier. Une fois adoptée, cette convention a une valeur légale et le syndicat a comme mandat de veiller à son application. Si certains des droits convenus dans la convention ne sont pas respectés, le syndicat dépose une plainte officielle qu’on appelle un grief. | f73bdd1d-39cd-4ab4-85b9-f3b3b977a55d |
Le drame
Le drame met en scène des personnages réalistes unis dans le malheur. Plus spécifiquement, il s'agit d'un genre théâtral dont l'intensité dramatique est palpable sans toutefois devenir tragique (des éléments comiques peuvent même être présents). 1. Il met en scène des personnages appartenant à tous les groupes sociaux. Ceux-ci s'expriment dans leur langage habituel, ce qui explique la présence de plusieurs registres de langue. 2. L'histoire doit être vraisemblable afin de présenter les préoccupations d'une société. On décrit donc les qualités et les défauts des personnages. 3. Le drame peut être écrit en vers ou en prose. Le drame bourgeois se situe entre la comédie et la tragédie. Il s'agit d'un genre sérieux qui se soucie des préoccupations du public. Caractéristiques : Un sujet qui porte sur les malheurs de la vie courante et sur la vertu Des personnages qui ont un rôle social important Une histoire réaliste Un style d'écriture recherché Une importance accordée au jeu des acteurs et au décor Un désir de plaire aux spectateurs et de les sensibiliser à la morale de l'histoire Le mélodrame est un genre populaire conventionnel. Caractéristiques: Des personnages caricaturés Une pièce divisée en trois actes: la découverte de l'amour, les souffrances de l'amour, la délivrance des amoureux Des décors classiques comme des châteaux forts Des sentiments exagérés Un but moral et pédagogique : le bien l'emporte sur le mal Le drame romantique peut être écrit en vers ou en prose et a une fonction philosophique et morale. Il exprime souvent des revendications sociales. Caractéristiques : Un mélange entre la comédie et la tragédie Une diversité de personnages Une variété d'intrigues qui peuvent se dérouler sur un temps plus long et dans des lieux différents Un héros qui agit sous l'effet d'une passion Des thèmes liés à l'Histoire et à la passion Une importante évolution psychologique des personnages Une division en trois parties : une exposition, un noeud et une catastrophe 1. Extrait de Marie Tudor de Victor Hugo Journée 1 scène 1 Lord Chandos Vous avez raison, mylord. Il faut que ce damné italien ait ensorcelé la reine. La reine ne peut plus se passer de lui. Elle ne vit que par lui, elle n’a de joie qu’en lui, elle n’écoute que lui. Si elle est un jour sans le voir, ses yeux deviennent languissants, comme du temps où elle aimait le Cardinal Polus, vous savez? Simon Renard Très amoureuse, c’est vrai, et par conséquent très jalouse. Lord Chandos L’italien l’a ensorcelée! Lord Montagu Au fait, on dit que ceux de sa nation ont des philtres pour cela. source 2. Extrait de Tit-coq de Gratien Gélinas À part de ça, on sait qu'on vaut pas cher, mais on s'aime ben quand même, tous ensemble. Ça fait que je t'avertis: dans le temps des Fêtes, nous autres, on se lèche et puis on s'embrasse la parenté comme des veaux qui se tettent les oreilles jusqu'à la quatrième génération des deux bords. source 3. Extrait de Albertine en cinq temps de Michel Tremblay Albertine à 70 ans Pauvre Madeleine...J't'en ai fait voir de toutes les couleurs, hein...mais j'sais pas si tu savais à quel point j't'aimais. Madeleine la regarde. Madeleine Non. On n'a jamais su si tu nous aimais ou si tu nous haïssais vraiment...Tu nous le disais tellement que tu nous haïssais! À chacun son tour ou tout le monde ensemble...Des fois, y'a rien que ça qui venait de toi, on pouvait le sentir, on aurait presque pu le toucher! Albertine à 40 ans Si tu savais comme c'est dur de se sentir tu-seule dans une maison pleine de monde! Le monde m'écoute pas ici-dedans parce que j'arrête pas de crier pis j'crie parce que le monde m'écoute pas. J'dépompe pas du matin au soir! À onze heures du matin chus déjà épuisée! J'cours après Marcel pour le protéger pis j'cours après Thérèse pour l'empêcher de faire des bêtises plus graves que celle de la veille! Pis j'crie après moman plus fort qu'a' crie après moi! Chus tannée d'être enragée, Madeleine! Chus trop intelligente pour ne pas me rendre compte que vous me méprisez pis chus pas assez prime pour vous boucher! Madeleine Crie moins, Bartine! Essaye de t'exprimer sur un ton un peu plus doux... source 1. Alexandre Dumas (1802-1870) : Henri III et sa cour 2. Victor Hugo (1802-1885) : Marie Tudor, Hernani, Le roi s'amuse, etc. 3. Gratien Gélinas (1909-1999) : Tit-Coq 4. Marcel Dubé (1930-2016): Zone, Un simple soldat, etc. 5. Marie Laberge (1950-) : C'était avant la guerre à l'Anse-à-Gilles, Charlotte ma soeur, Aurélie ma soeur, etc. 6. Michel Tremblay (1942-) : Les Belles-Soeurs, Albertine en cinq temps, Bonbons assortis, etc. 7. Tennessee Williams (1911-1983) : Un tramway nommé Désir, La Chatte sur un toit brûlant, etc. 8. Wajdi Mouawad (1968-) : Incendies, Littoral, Les larmes d'Oedipe, etc. | f7458ead-2775-49b9-a3c3-1dd4dd0bbb9b |
Competency 3: Writes and Produces Texts
Students must construct a well-organized and well-structured 225-word opinion piece. It must be convincing and interesting to read. To achieve this result, a student must take many things into consideration: Why is s/he writing the piece? Who is s/he writing for? What components are needed to write a good opinion piece? The preparation booklet is not allowed during the writing of this evaluation. This means that arguments come from the student's own knowledge. The purpose is why the student is writing the piece. The general purpose of an opinion piece is to convince. The audience is who the student is writing for. A writer needs to consider these people, their interests and level of knowledge of the topic. Information would be presented differently depending on if the audience was 6 or 30 years old. Has to be captivating (hook the readers); Includes the position statement. This is the opinion the student presents. It must be clear and strong; Limits the use of "I"; Avoids "In this text I will talk about...". Must be convincing. This can be achieved by doing the following: Presenting logical and well-constructed arguments. - Moreover, first, also, as a result, therefore, furthermore, second, third, consequently, even more, in addition, such as, in conclusion, for instance, finally, in short, on the contrary, however, for example, but, on the other hand, because,... Must leave a lasting impression. | f76809f1-a153-4050-b7d8-4670c8c26534 |
Aide-mémoire - Troisième secondaire - ST
Voici un guide de préparation contenant toutes les notions abordées dans le cours de science et technologie de troisième secondaire. Univers vivant L'ADN La mitose La méiose et le cycle de développement sexué La diversité génétique Les tissus Les organes Les systèmes biologiques Les types d'aliments La valeur énergétique des aliments L'anatomie du tube digestif et des glandes digestives La physiologie du tube digestif et des glandes digestives La fonction des constituants du sang Les groupes sanguins et leur compatibilité L'anatomie du système circulatoire Les circulations systémique et pulmonaire L'anatomie et la physiologie du système lymphatique Le système immunitaire L'anatomie du système respiratoire Les échanges gazeux L'anatomie et la physiologie du système urinaire Les composants de l'urine
Le maintien de l'équilibre sanguin
Le système nerveux Le système nerveux central Le système nerveux périphérique
Le neurone et l'influx nerveux L'acte volontaire et l'arc réflexe La vue et l'oeil L'ouïe et l'oreille Le toucher et la peau Le goût et la langue L'odorat et le nez Le système musculosquelettique Les articulations Les muscles La puberté masculine La régulation hormonale chez l'homme La spermatogenèse L'érection et l'éjaculation La puberté féminine La régulation hormonale chez la femme L'ovogenèse Le cycle ovarien et le cycle menstruel Univers matériel Le point de fusion Le point d'ébullition La masse volumique La solubilité Les propriétés chimiques caractéristiques Les propriétés des solutions La concentration et ses unités de mesure Le modèle particulaire La dissolution La dilution Le changement de phase Les types de réactions chimiques
Les formes d'énergie Les substances pures
Les mélanges homogènes Les mélanges hétérogènes Les fluides compressibles et incompressibles La pression La relation entre pression et volume La fréquence d'une onde
La longueur d'une onde L'amplitude d'une onde L'échelle des Décibels
Le spectre électromagnétique La déviation des ondes lumineuses
Les lentilles Univers Terre et Espace L'échelle des temps géologiques Les couches stratigraphiques Les fossiles L'unité astronomique L'année-lumière Les conditions favorables au développement de la vie Univers technologique Le croquis Les tracés géométriques Les lignes de base La perspective La projection orthogonale à vues multiples La projection orthogonale isométrique La projection oblique L'échelle et son utilisation Les coupes Les cotations Les schémas et les symboles La fonction de liaison Les fonctions mécaniques élémentaires Les mécanismes de transmission de mouvement Les mécanismes de transformation de mouvement Les contraintes des matériaux Les propriétés mécaniques des matériaux Les bois et les bois modifiés Les métaux et les alliages La pasteurisation La fabrication d'un vaccin La procréation médicalement assistée La culture cellulaire La transformation génétique et les OGM L'ADN Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici.
La mitose Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici.
La méiose et le cycle de développement sexué Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici.
La diversité génétique Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les tissus Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les organes Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les systèmes biologiques Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les types d'aliments Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La valeur énergétique des aliments Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. L'anatomie du tube digestif et des glandes digestives Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La physiologie du tube digestif et des glandes digestives Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. La fonction des constituants du sang Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. Les groupes sanguins et leur compatibilité Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. L'anatomie du système circulatoire Pour retourner au menu en haut de la page, clique ici. 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Les principales formules utilisées en chimie
Le nombre de moles (|n|) ||n=\frac{m}{M}|| Le nombre de moles (|n|) est égal au rapport de la masse expérimentale (|m|) sur la masse molaire (|M|). |n|: nombre de moles |\text{(mol)}| |m|: masse |\text{(g)}| |M|: masse molaire |\text{(g/mol)}| La concentration molaire (ou molarité) (|C|) ||C=\frac{n}{V}|| La molarité (|C|) est le nombre de moles (|n|) de soluté pour un volume (|V|) total de |\text{1 L}| de solution. |n|: nombre de moles |\text{(mol)}| |V|: volume de solution |\text{(L)}| |C|: concentration molaire |\text{(mol/L)}| La concentration et le volume avant et après une dilution ||C_{1}\cdot V_{1}=C_{2}\cdot V_{2}|| Le produit du volume initial (|V_{1}|) et de la concentration initiale (|C_{1}|) est égal au produit du volume final (|V_{2}|) et de la concentration finale (|C_{2}|). Il est important d’utiliser les mêmes unités de volume et de concentration pour les situations initiale et finale. |C_{1}|: concentration initiale |V_{1}|: volume initial |C_{2}|: concentration finale |V_{2}|: volume final La transformation de degrés Celsius |\text{(°C)}| en kelvins |\text{(K)}| ou vice-versa |T\ (^\circ C)+273,15=T\ (K)| |T\ (K)-273,15=T\ (^\circ C)| L'acidité d'une solution ||pH=-log\;[H^{+}]|| ||pH=log\;\frac{1}{[H^{+}]}|| ||pH+pOH=14|| |[H^+]| représente la concentration en ions |H^+| La concentration des ions |H^+| et |OH^-| lors d'une réaction de neutralisation ||V_{a}\cdot[H^{+}]=V_{b}\cdot[OH^{-}]|| Le produit du volume acide et de la concentration en |H^+|est égal au produit du volume basique avec la concentration en |OH^-|. La loi des gaz parfaits ||PV=nRT|| |R|: constante des gaz parfaits |(8,314 \ \text{kPa} \cdot \text{L/(mol} \cdot \text{K)})| |V|: volume |\text{(L)}| |P|: pression |\text{(kPa)}| |n|: quantité de gaz |\text{(mol)}| |T|: température |\text{(K)}| La loi générale des gaz ||\frac{P_{1}\cdot V_{1}}{n_{1}\cdot T_{1}}=R=\frac{P_{2}\cdot V_{2}}{n_{2}\cdot T_{2}}|| Cette loi est utile lorsque les conditions varient, que ce soit au niveau du volume |(V)|, de la pression |(P)|, du nombre de moles |(n)| ou de la température |(T)|. |V|: volume |\text{(L)}| |P|: pression |\text{(kPa)}| |n|: quantité de gaz |\text{(mol)}| |T|: température |\text{(K)}| Cette loi regroupe toutes les autres lois sur les gaz : Avogadro, Charles, Boyle-Mariotte et Gay-Lussac. La loi de Dalton ||P_{totale}=P_{p1}+P_{p2}+P_{p3}+...|| Cette loi permet d'exprimer la pression totale exercée par les pressions partielles des gaz dans un mélange. La pression partielle d'un gaz ||P_{pA}= P_{T}\frac{n_{A}}{n_{T}}|| |P_{pA}|: pression partielle du gaz A |\text{(kPa)}| |P_{T}|: pression totale du mélange |\text{(kPa)}| |n_{A}|: quantité du gaz A |\text{(mol)}| |n_{T}|: quantité de gaz totale |\text{(mol)}| La loi de Graham ||\frac{v_{1}}{v_{2}}=\sqrt{\frac{M_{2}}{M_{1}}}|| Cette loi précise que lorsque deux gaz se diffusent dans un même milieu, le rapport entre leurs vitesses est inversement proportionnel à la racine carrée de leur masse molaire ou de leur masse volumique. |v_{1}|: vitesse de diffusion du gaz 1 |\text{(m/s)}| |v_{2}|: vitesse de diffusion du gaz 2 |\text{(m/s)}| |M_{1}|: masse molaire du gaz 1 |\text{(g/mol)}| |M_{2}|: masse molaire du gaz 2 |\text{(g/mol)}| La calorimétrie ||Q=m\cdot c\cdot\Delta T|| |Q|: quantité d’énergie transférée |\text{(J)}| |m|: masse de la substance qui subit la variation de température |\text{(g)}| |c|: capacité thermique massique de la substance |\text{(J/(g.°C))}| |\Delta T|: variation de température |\text{(°C)}| Le transfert d'énergie pour une même substance ||(m_{1}\cdot T_{1})+(m_{2}\cdot T_{2})=(m_{tot}\cdot T_{f})|| On utilise cette relation lors d’un transfert d’énergie pour une même substance possédant des quantités de masses (ou volumes) et des températures différentes. Les indices 1 sont associés à une substance (par exemple celle dont la température est élevée). Les indices 2 sont associés à une deuxième substance (par exemple, celle dont la température est basse). |m_{tot}|: masse totale des deux substances |T_{f}|: température finale entre les deux substances La chaleur molaire de réaction (|\Delta H|) ||\Delta H=\frac{Q}{n}|| On ramène la quantité de chaleur |(Q)| à 1 mole et on applique la convention du signe approprié : positif (+) si la réaction est endothermique et négative (-) si la réaction est exothermique. La variation d'enthalpie ||\Delta H=H_{p}-H_{r}|| |\Delta H|: variation d'enthalpie (en J) |H_{p}|: enthalpie des produits (en J) |H_{r}|: enthalpie des réactifs (en J) La loi de Hess ||\Delta H_{tot}=\Delta H_{1}+\Delta H_{2}+\Delta H_{3}+...|| La variation d’enthalpie (|\Delta H|) d’une réaction globale est égale à la somme des |\Delta H| des étapes individuelles. Voici différentes façons de trouver le ΔH: 1. On peut comparer la somme des enthalpies des produits et des réactifs. ||\Delta H=(\Sigma H_{p}-\Sigma H_{r})|| 2. On peut comparer les valeurs des énergies d’activation directe et inverse. ||\Delta H=(E_{a\; directe})-(E_{a\; inverse})|| 3. On peut comparer les énergies lors des bris de liens et des formations de liens. ||\Delta H=E_{tot.\; absorb\acute{e}e}-E_{tot.\; d\acute{e}gag\acute{e}e}|| La mesure de la vitesse d'une réaction ||Vitesse\; de\; r\acute{e}action=\frac{Mesure\; d'un\; changement}{unit\acute{e}\; de\; temps}|| ||Vitesse\; de\; réaction=\frac{Diminution\; quantité\; réactifs}{unité\; de\; temps}|| ||Vitesse\; de\; r\acute{e}action=\frac{Augmentation\; quantit\acute{e}\; produits}{unit\acute{e}\; de\; temps}|| La loi de la vitesse d'une réaction (loi d'action de masse ou lois de Guldberg et Waage) ||v=k[A]^{x}[B]^{y}|| ||xA+yB\rightarrow zC|| La vitesse d’une réaction à une température donnée est directement proportionnelle au produit de la concentration des réactifs élevée à la puissance correspondant à leur coefficient respectif dans l’équation équilibrée. Ainsi dans l’exemple hypothétique suivant : 2 A (g) + B (g) → A2B (g), on aurait : v = k [A]2 [B]. La vitesse générale de réaction ||aA+bB\rightarrow cC+dD|| |v=\frac{-1}{a}\frac{\Delta[A]}{\Delta t}=\frac{-1}{b}\frac{\Delta[B]}{\Delta t}=\frac{1}{c}\frac{\Delta[C]}{\Delta t}=\frac{1}{d}\frac{\Delta[D]}{\Delta t}| |v|: vitesse générale (en |mol/L\cdot s|) |a|,|b|,|c| et |d|: coefficients de chaque substance |\Delta[A]|,|\Delta[B]|,|\Delta[C]| et |\Delta[D]|: variations de la concentration de chaque substance en jeu dans la réaction (en |mol/L|) |\Delta t|: variation de temps (en |s|) La constante d'acidité ||K_{a}=\frac{[H^{+}][A^{-}]}{[HA]}|| ||HA_{(aq)}\rightleftharpoons H_{(aq)}^{+}+A_{(aq)}^{-}|| |K_{a}|: constante d'acidité |[H^{+}]|: concentration en ions hydronium dans l'eau (en mol/L) |[A^{-}]|: concentration de la base conjuguée (en mol/L) |[HA]|: concentration de l'acide non dissocié (en mol/L) La constante de basicité ||K_{b}=\frac{[B^{+}][OH^{-}]}{[B]}|| ||B_{(aq)}+H_{2}O_{(l)}\rightleftharpoons B_{(aq)}^{+}+OH_{(aq)}^{-}|| |K_{b}|: constante de basicité |[B^{+}]|: concentration de l'acide conjugué (en mol/L) |[OH^{-}]|: concentration en ions |OH^{-}| dans l'eau (en mol/L) |[B]|: concentration de la base non transformée (en mol/L) Le calcul de la valeur de la constante d'équilibre (KC ou Ké) ||K_{c}=\frac{[C]^{c}\cdot[D]^{d}}{[A]^{a}\cdot[B]^{b}}|| ||aA+bB\rightarrow cC+dD|| Dans ces calculs, seuls les gaz et les ions sont concernés. Il ne faut donc pas considérer les réactifs et les produits sous forme solide et liquide. La constante du produit de solubilité ||K_{ps}=[X^{+}]^{n}[Y^{-}]^{m}|| ||X_{n}Y_{m(s)}\rightleftharpoons nX_{(aq)}^{+}+mY_{(aq)}^{-}|| |K_{ps}|: constante du produit de solubilité |[X^{+}]| et |[Y^{-}]|: concentrations des ions à l'équilibre (en mol/L) n et m: coefficients de chacun des ions En milieu acido-basique, il est utile de se rappeler de la constante d'ionisation de l'eau (KH2O). ||K_{H_{2}O}=[H^{+}]\cdot[OH^{-}]=1\times10^{-14}\grave{a}\;25^{o}C|| | f778a018-cc77-45f3-ac94-bfc6a0be7060 |
La somme de fonctions
On effectue des opérations sur les fonctions de la même manière que l’on effectue des opérations sur les nombres. Le domaine de la fonction somme correspond à l’intersection des domaines des fonctions sur lesquelles on opère. S'il y a un dénominateur, il faut inclure les restrictions sur ce dernier. Soit la fonction |k| définie par |k(x)=x+1| et la fonction |l| définie par |l(x)=2x+1|. La somme de ces fonctions donnera le résultat suivant : ||\begin{eqnarray*} (k+l)(x)&=&k(x)+l(x) \\ &=& (x+1)+(2x+1) \\ &=& 3x+2 \end{eqnarray*}|| Le domaine de la fonction |k| correspond à |\mathbb{R}| et le domaine de la fonction |l| correspond aussi à |\mathbb{R}|. Le domaine de la fonction |k+l| correspondra alors à l’intersection des deux domaines initiaux. Le domaine de la fonction |k+l| sera donc |\mathbb{R}|. Soit la fonction |i| définie par |i(x)=x+2| et la fonction |j| définie par |j(x)=\sqrt{x}|. La somme de ces fonctions donnera le résultat suivant : ||\begin{eqnarray*} (i+j)(x) &=& i(x)+j(x) \\ &=&(x+2)+\sqrt{x} \\ &=& x+\sqrt{x}+2 \end{eqnarray*}|| Le domaine de la fonction |i| correspond à |\mathbb{R}| et le domaine de la fonction |j| correspond à |\mathbb{R}^{+}|. Le domaine de la fonction |i+j| correspondra alors à l’intersection des deux domaines initiaux. Le domaine de la fonction |i+j| sera donc |\mathbb{R}^{+}|. Soit la fonction |f| définie par |f(x)=\dfrac{2}{x}| et la fonction |g| définie par |g(x)=2x|. La somme de ces fonctions donne le résultat suivant : ||\begin{align} (f+g)(x) &= f(x) + g(x) \\ &=\dfrac{2}{x} + 2x \\ &= \dfrac{2}{x} +\dfrac{2x^2}{x} \\ &= \dfrac{2+2x^2}{x} \\ &= \dfrac{2(1+x^2)}{x} \end{align}|| Le domaine de la fonction |f| est |\mathbb{R} \backslash \lbrace 0 \rbrace| et le domaine de la fonction |g| est |\mathbb{R}|. Ainsi, le domaine de la somme est |\mathbb{R} \backslash \lbrace 0 \rbrace \cap \mathbb{R} = \mathbb{R} \backslash \lbrace 0 \rbrace.| Graphiquement, la somme de fonctions s'obtient en additionnant les images des fonctions en jeu. Dans le premier exemple, si on fait une table des valeurs des fonctions |k(x)=x+1| , |l(x)=2x+1| et de la somme de |k+l| on obtient : |x| |k(x)| |l(x)| |(k+l)(x)| 1 2 3 5 2 3 5 8 3 4 7 11 4 5 9 14 La fonction |k+l| est croissante et son domaine est |\mathbb{R}|. Pour obtenir l’image de cette somme de fonctions, il suffit d’additionner les images de chacune des fonctions. La |i+j| est aussi une fonction croissante et son domaine est |\mathbb{R}^{+}|. Soient la fonction |f| définie par |f(x)= {\mid}x{\mid}| et la fonction |g| définie par |g(x)=x^2.| Pour valider ta compréhension des opérations sur les fonctions de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante : | f7871555-520b-44f9-b010-0288cd37d066 |
L'accord de l’adjectif attribut du sujet
L'adjectif attribut prend le genre et le nombre du sujet qu'il caractérise. Un verbe attributif est placé entre le sujet et l'adjectif attribut. Ils deviendront riches grâce à leurs nombreux talents. - L'adjectif attribut riches s'accorde en genre et en nombre avec le sujet ils. La vue est belle de ce côté-ci de la montagne. - L'adjectif attribut belle s'accorde en genre et en nombre avec le sujet la vue. Nicolas reste muet quand sa mère le gronde. - L'adjectif attribut muet s'accorde en genre et en nombre avec le sujet Nicolas. Quand ces deux soeurs étaient jeunes, elles étaient fort marginales. - L'adjectif attribut jeunes s'accorde en genre et en nombre avec le sujet ces deux soeurs, le deuxième adjectif attribut marginales s'accorde en genre et en nombre avec le sujet elles. | f78a933b-ee31-49c8-9bb5-19a7bd3812da |
Les différents risques naturels
Les populations humaines ont besoin d'eau, c'est pourquoi les grandes villes sont généralement près dune source d'eau (lac, rivière, fleuve, mer). Il peut arriver que le niveau de ces cours d'eau devienne trop élevé. Les terres sont alors envahies par les eaux, c'est ce que l'on appelle une inondation. L'eau coule partout où elle peut, dans les rues comme dans les maisons. Les inondations peuvent avoir plusieurs causes. Une inondation peut survenir lorsque la rivière déborde et quitte son lit. C'est ce qui se produit occasionnellement au printemps lors de la fonte de la neige. La neige fond et s'écoule dans les rivières où elle s'accumule. Le niveau de l'eau monte et peut sortir de son lit. C'est également ce qui peut se passer lorsque le niveau de précipitations est élevé et que le rythme découlement de la rivière n'est pas suffisant pour évacuer toute cette eau. D'autres évènements comme des orages violents, des embâcles (accumulation dune épaisse couche de glace sur la rivière qui empêche l'eau de s'écouler entre la glace et le fond) ou encore une canalisation brisée peuvent causer des inondations. Les inondations peuvent être causées par l'effondrement d'un barrage. C'est ce qui s'est passé lors des inondations au Saguenay en 1996. Des précipitations intenses ont rempli les rivières et les lacs en quelques heures. Certains barrages n'ont pas pu résister à une telle force et ont cédé. Des tonnes d'eau, de boue et de sédiments se sont déversées à l'extérieur des lits des rivières pour submerger et détruire routes, maisons et villages. Lors d'inondations, il y a tellement d'eau qui s'écoule à une vitesse élevée que l'eau devient dune puissance dévastatrice qui emporte tout sur son passage. Sous l'écorce terrestre de la terre, il y a une couche de magma, c'est-à-dire de la roche en fusion, donc assez chaude pour être à l'état liquide. Cette masse chaude et liquide est active et elle peut réagir aux hausses ou aux baisses de pression à l'intérieur de la terre. Un volcan consiste en une fissure dans l'écorce terrestre de laquelle s'échappent des coulées de magma (aussi appelé lave). La lave refroidit au contact de l'air et devient de la roche dure et solide. Lorsque les coulées de lave s'accumulent, une montagne se forme. C'est pourquoi les volcans les plus connus sont des montagnes. Tous les volcans sont différents et n'ont pas la même puissance. Certains sont inactifs aujourd'hui tandis que d'autres peuvent entrer en éruption à tout moment. D'autres peuvent laisser sortir de la lave sans danger pour la population environnante alors que certains peuvent détruire toute une ville lorsqu'ils entrent en éruption. Ce fut le cas de la ville de Pompéi qui a été complètement ravagée par l'éruption violente du Vésuve en Italie. Les vestiges de la ville existent encore, prouvant à quel point la ville était grandiose avant d'être détruite en l'an 79. La ville na été redécouverte qu'au 18e siècle, dans un état de conservation impressionnant, grâce aux cendres qui ont recouvert la ville et qui ont eu pour effet de protéger les constructions. Cette protection par les cendres explique aussi pourquoi des corps presque intacts ont été retrouvés. Aujourd'hui, il y a toujours une ville près du Vésuve. Il est avantageux pour l'humain d'utiliser les terres près des zones volcaniques, parce que ces terres sont très fertiles. Il existe maintenant des moyens de prévoir les éruptions volcaniques. Les volcanologues étudient constamment les volcans et les observent continuellement. Ils sont ainsi capables de connaître le niveau d'activité à l'intérieur du volcan et même sous celui-ci. Ils sont aussi capables de déterminer la force de la prochaine éruption grâce à leurs connaissances et à leurs appareils. L'écorce terrestre qui enveloppe la planète n'est pas une couche uniforme. Elle est en fait constituée d'un certain nombre de pièces juxtaposées. Ces pièces sont les plaques tectoniques. C'est à l'endroit où se touchent les plaques que l'activité géologique est la plus élevée. D'ailleurs, tout autour de l'océan Pacifique, se trouve ce que l'on appelle la Ceinture de feu du Pacifique. Partout où les plaques tectoniques se touchent dans cette zone, l'activité sismique est intense, tellement que c'est dans cette ceinture que la plupart des volcans actifs se trouvent. Ce sont près de ces plaques que les volcans se trouvent généralement. De plus, ce sont les mouvements de ces plaques qui ont créé les diverses chaînes de montagnes. Lorsque deux plaques se rencontrent, cela crée une zone de choc qui peut entraîner des tremblements de terre, des raz-de-marée, des tremblements de terre ou la création de nouvelles montagnes. Aujourd'hui, l'activité sismique est beaucoup plus petite que lors de la période suivant la formation de la Terre, mais les plaques ne sont pas inactives. C'est un de ces mouvements de plaques tectoniques qui est la cause du tsunami qui a frappé entre autres l'Indonésie, l'Inde et la Thaïlande en décembre 2004. Comme le choc des plaques s'est produit au coeur de l'océan, une immense vague s'est formée et s'est dirigée sur les rivages en prenant de plus en plus d'ampleur. Cette vague avait une taille et une puissance telles quelle a tout emporté sur son passage. Il existe heureusement des moyens de prévoir ces moments d'activité plus intenses qui peuvent devenir dangereux pour les habitants autour de ces régions. Là où l'activité est plus particulièrement élevée, des appareils enregistrent constamment les moindres fluctuations et mouvements, les spécialistes peuvent ainsi prévoir les secousses et prévenir les populations avant quelles ne surviennent. Les séismes surviennent eux aussi sous l'effet de l'activité des plaques tectoniques. L'écorce terrestre subit le mouvement de ces plaques, mais il se peut que l'écorce ne résiste pas aux chocs possibles. Lorsque cela survient, une fissure se forme dans l'écorce libérant ainsi beaucoup d'énergie. Des vagues se propagent donc autour de la fissure et la terre tremble. Le point où s'est formée la fissure est appelé épicentre, c'est l'endroit d'où partent les tremblements. Dépendamment de la force du tremblement de terre, les conséquences varient. Lorsque le séisme est plutôt faible, un petit tremblement va être ressenti. Mais lorsque le séisme est très puissant, certaines parties du sol peuvent s'écrouler, les maisons peuvent même s'effondrer. C'est afin de mieux représenter la force de chacun des tremblements de terre que l'échelle de Richter a été conçue. Cette échelle situe chaque séisme entre 1 et 9 (1 étant un petit séisme à peine perceptible et 9 étant un séisme parmi les plus destructeur). Pour déterminer le degré de l'échelle où se situe un séisme, on observe les conséquences physiques de l'évènement et on se base sur les mesures prises par les différents appareils. Aujourd'hui, il est possible de retracer rapidement le lieu exact de l'épicentre du tremblement de terre. Il est également possible de prévoir les séismes et d'avertir la population. Certaines zones sur la terre sont plus fréquemment touchées par de forts tremblements de terre. Par exemple, le Japon étant souvent affecté par les séismes, prévoit les constructions de façon à ce quelles puissent résister aux secousses fortes et fréquentes. Les pupitres des écoliers résistent aussi aux tremblements de terre et aux effondrements. Les élèves peuvent alors se cacher sous leur bureau lors d'une secousse. Un cyclone est un immense système météorologique qui se forme généralement au-dessus des océans. Cette perturbation prend la forme d'un immense nuage en forme spiralée. Les vents dans un cyclone vont à 120 km/h et peuvent même aller jusqu'à 250 km/h lorsque le cyclone est très puissant. Les cyclones se forment au-dessus des eaux chaudes des tropiques. L'air accumule beaucoup d'humidité et de chaleur. Comme l'air au-dessus du système est plus froid, un effet de circulation constante se produit entre l'air chaud et l'air froid. Cette circulation est augmentée par la présence des vents qui amènent le nuage à tourner de plus en plus rapidement sur lui-même. Si ce nuage restait au-dessus de l'océan, les dégâts seraient limités, mais l'immense nuage aura tendance à se déplacer en suivant les vents. Tant que le système reste au-dessus des eaux tropicales, celui-ci tend à augmenter, à cause de l'eau chaude et de l'humidité. Lorsqu'un cyclone touche la terre, ce sont tous les éléments qui se déchaînent : fortes pluies, orages violents, vents destructeurs, vagues immenses qui déferlent sur le contient, etc. Tout comme pour les tremblements de terre, les cyclones sont classés selon leur force. Sur l'échelle de Saffir-Simpson, 5 niveaux sont possibles, 1 étant celui qui cause le moins de dégâts avec des vents de 150 km/h maximum et 5 étant le plus fort, avec des vents de plus de 250 km/h qui iront même jusqu'à détruire les édifices. Récemment, en août 2005, l'ouragan Katrina s'est formé dans les eaux tropicales de l'Atlantique avant de se diriger vers la Floride et le golfe du Mexique. Sur sa route, il a rapidement pris de l'ampleur, passant rapidement de la force 3 à la force 5, avant de fléchir à la force 4. Katrina s'est dirigé droit vers la Louisiane, avec une force 3 et des vents violents s'étendant jusqu'à 120 kilomètres en périphérie du centre du cyclone. Finalement, l'ouragan est passé directement sur la ville de la Nouvelle-Orléans. Cette ville, construite sous le niveau de la mer grâce à des digues, na pas pu résister à la force de cette tempête. Les vagues ont déferlé au-dessus des digues inondant complètement une partie de la ville, les maisons ont été démolies par les vents violents et les pluies torrentielles. La ville est encore aujourd'hui en reconstruction. | f79c0838-f927-480c-b71a-1ffa805bb24d |
Modals
Ability He can play the piano. Obligation You must bring your sister with you. Advice She should call her sister. Possibility It might rain tomorrow. Permission Can I go to the bathroom? Modal verbs modify the main verb of the sentence, and are used to talk about: Ability Obligation Advice Possibility Permission can could have to must should should had better may might could may could can Ability I can run faster than everyone in my grade. Obligation You have to stop hitting other people. Advice I think you should play over there instead. Possibility I might stay after school to finish my homework. Permission May I have another juice box please? | f7a223a5-2565-4610-8be6-9d173e53f2e8 |
Le développement et le dessin de pyramides
Le développement d'une pyramide est obtenu lorsque chacune de ses faces est dessinée sur une feuille et donc, sur le même plan. Une fois découpé, il suffit de plier les arêtes du dessin afin de former la pyramide. Le développement d'une pyramide est une représentation en deux dimensions de sa base et de l'ensemble de ses faces latéralesqui sont nécessairement des triangles. De façon générale, on va s'efforcer de travailler avec des pyramides qui sont droites. En d'autres mots, on va chercher à ce que le sommet de la pyramide (l'apex) soit centré avec la base. Il est facile de reconnaître le développement d'une pyramide: ses faces latérales sont toujours des triangles. Par ailleurs, la pyramide ne présente qu'une seule base qui peut prendre la forme de n'importe quel polygone. Plus précisément, si la base de la pyramide est un triangle équilatéral, elle portera le nom de tétraède. Dans l'illustration ci-dessous, on peut voir la pyramide à son état initial et suivre son développement en quelques étapes Une fois que le développement précédent est maîtrisé, il est plus facile de comprendre les développements des pyramides avec une base autre que carrée. Afin de représenter unepyramide en trois dimensions, il est nécessaire de débuter avec la construction de sabase.Par la suite, on forme un premier triangle à partir d'un des côtés de la base. Finalement, on rejoint chaque sommet de la base à l'apex de la pyramide. Finalement, il suffit de changer la base afin d'obtenir une pyramide d'une nature différente. Dans le cas de la pyramide à base rectangulaire, le rectangle ressemble plutôt à un parallélogramme. Or, c'est l'effet de perspective du dessin en trois dimensions qui cause cette distorsion. | f7bab7aa-90b9-4771-b592-6692b62fbb6b |
Les échanges gazeux pulmonaires
Les échanges gazeux entre l’air et le sang permettent d’accomplir la fonction principale du système respiratoire qui est d’approvisionner l’organisme en dioxygène |(\text{O}_2)| et d’en expulser le dioxyde de carbone |(\text{CO}_2).| Les structures ci-dessous sont impliquées dans les échanges gazeux pulmonaires. Le tableau suivant décrit les différentes structures impliquées dans les échanges gazeux pulmonaires. Structure Description Poumons Les poumons sont deux organes spongieux et élastiques. On y retrouve les bronchioles et les alvéoles. Grâce aux mouvements respiratoires, l’air entre et sort des poumons. Bronchioles Les bronchioles sont des petits conduits qui assurent le passage de l’air qui arrive aux alvéoles et qui quitte les alvéoles. Alvéoles Les alvéoles sont des petites bulles aux extrémités des bronchioles dont la paroi est mince et perméable aux gaz. Les regroupements d’alvéoles sont appelés sacs alvéolaires. Capillaires sanguins Les capillaires sanguins sont de petits vaisseaux entourant les alvéoles dont la paroi est mince et perméable aux gaz. Sur l’image ci-dessus, les capillaires sanguins rouges se rassemblent en veinules. Celles-ci acheminent le sang des alvéoles vers le cœur. Les capillaires sanguins bleus sont des ramifications d’artérioles. Celles-ci acheminent le sang du cœur vers les alvéoles. Dans l’air, les particules de gaz respiratoires sont dissoutes. En revanche, dans le sang, les particules de gaz respiratoires sont en partie dissoutes et en partie fixées à l’hémoglobine, une protéine présente dans les globules rouges. Les gaz respiratoires sont le dioxygène |(\text{O}_2),| un intrant de la respiration cellulaire, et le dioxyde de carbone |(\text{CO}_2),| un extrant de la respiration cellulaire. La diffusion est un processus de transport passif où les particules d’un soluté ont tendance à se déplacer d’un milieu où sa concentration est plus élevée vers un milieu où sa concentration est plus faible afin que la concentration des deux milieux soit à l’équilibre. Les gaz respiratoires ont la capacité de traverser la mince paroi des alvéoles et des capillaires sanguins. Cela rend possibles les échanges gazeux pulmonaires par diffusion. Les gaz respiratoires passent de l’air des alvéoles au sang des capillaires sanguins et vice versa en fonction de leur concentration. Les images suivantes représentent la diffusion du dioxygène |(\text{O}_2)| et du dioxyde de carbone |(\text{CO}_2)| à travers une membrane perméable. Cette membrane pourrait correspondre à la paroi des alvéoles ou à celle des capillaires sanguins. La concentration des gaz respiratoires varie selon : le rythme des entrées et des sorties d’air des alvéoles (inspiration et expiration); l’apport de sang aux capillaires sanguins. Le schéma suivant décrit les échanges gazeux entre l’air d’une alvéole et le sang d’un capillaire sanguin. A. L’air concentré en dioxygène |(\text{O}_2)| arrive aux alvéoles à la suite d’une inspiration. B. Le sang concentré en dioxyde de carbone |(\text{CO}_2)| arrive aux capillaires sanguins à la suite de la circulation systémique dans tout le corps. C. La différence de concentration des gaz entre l’air de l’alvéole et le sang du capillaire sanguin initie une tendance au déplacement de particules du milieu le plus concentré vers le milieu le moins concentré. C’est à ce moment que les particules de dioxygène |(\text{O}_2)| tendent à diffuser vers le sang et que les particules de dioxyde de carbone |(\text{CO}_2)| tendent à diffuser vers l’air. D. Le sang du capillaire sanguin est maintenant plus concentré en dioxygène |(\text{O}_2)| qu’au départ et il est envoyé vers le cœur pour rejoindre la circulation systémique. E. L’air des alvéoles est maintenant plus concentré en dioxyde de carbone |(\text{CO}_2)| qu’au départ et il est prêt à être expiré. Ainsi se produisent les échanges gazeux dans les quelque 300 millions d’alvéoles contenues dans les deux poumons. Ce processus permet d’alimenter en dioxygène les milliards de cellules qui constituent le corps humain et d’en purger le dioxyde de carbone. | f7c2d519-2ff1-46c6-9952-f394515fcbb1 |
La culture et les croyances athéniennes
La civilisation grecque, et plus particulièrement la cité-État d'Athènes, est très influente au 5e siècle av. J.-C. Les autres cités-États, et même les civilisations voisines enviaient sa prospérité. Athènes diffusait sa culture à plusieurs endroits autour de la Méditerranée, et même autour de la mer Noire. C'est en fondant des colonies que les Grecs se font connaître sur un aussi grand territoire. Une colonie est un territoire habité et exploité par un État étranger. Les Athéniens accordaient beaucoup d'importance à la culture. Ils avaient donc une société très développée culturellement. Des domaines comme l'architecture, la philosophie et la religion étaient même enseignés aux futurs citoyens masculins d'Athènes. La mythologie grecque est répandue un peu partout autour de la Méditerranée durant l'Antiquité. Elle est composée d'une multitude de mythes, ces histoires racontent les exploits de différents dieux et héros grecs. Ces récits permettaient aux Grecs d'enseigner les traits de caractère et les comportements à valoriser dans la société, comme le courage, l'honneur, la persévérance, etc. Les mythes permettaient aussi d'expliquer des éléments qu'on ne comprenait pas. Les volcans, selon la mythologie grecque, crachaient des flammes lorsqu'Hephaïstos, le dieu du feu et des forgerons, activait sa forge située sous un volcan. La philosophie est une activité humaine qui vise à développer la manière dont l'être humain réfléchit. Les Athéniens, à l'aide de la philosophie, tentaient de répondre à certaines questions plutôt complexes en se servant d'une méthode de réflexion basée sur la raison. Voici quelques exemples de questions : Qu'est-ce que le bonheur? Qu'est-ce que le bien et le mal? La mythologie et la religion ont déjà répondu à ces questions. Contrairement à ces dernières, qui se basent sur des textes et des histoires mythiques, la philosophie se base sur la logique. C'est pourquoi les philosophes veulent des preuves, des arguments objectifs qui leur permettront de trouver la bonne réponse au problème. Socrate (469 à 399 av. J.-C.), Platon (427 à 348 av. J.-C.) et Aristote (384 à 322 av. J.-C) sont trois des plus grands philosophes grecs. Dans la société athénienne, l'éducation était très différente selon le sexe de l'élève. Les garçons devaient apprendre à devenir de bons citoyens tandis que les filles devaient apprendre à devenir de bonnes épouses et mères. Les garçons L’éducation différait selon les cités-États : à Athènes, les garçons allaient à l’école de 7 à 18 ans pour ensuite faire deux années de service militaire. Ces deux années (de 18 à 20 ans) servaient essentiellement à former le jeune à devenir un bon citoyen. Tout jeune, le garçon est éduqué par sa mère, son père et sa nourrice, puis par l’esclave de la maison et, enfin, par des maîtres. L’enfant est très tôt stimulé intellectuellement aussi bien que physiquement. Pour qu'il devienne un bon citoyen, qui peut débattre lors des réunions de l'Écclésia, il apprend la langue, la philosophie et l'art de la rhétorique (art de parler devant un public). Les filles Les filles avaient une éducation différente : ne remplissant pas de fonction dans la société, elles étaient éduquées en fonction de leurs futurs rôles de femme et de mère de famille. Dans la cité, c’est le père qui choisit le mari de sa fille. Les femmes devaient apprendre à être vertueuses et fidèles à leurs maris. Elles étaient aussi responsables de la tenue de la maison qui correspond à l'espace privé. | f7deb6c5-8367-4679-9baf-c02bc835c9f3 |
Yes/No Questions - Present Perfect
Have you been to the new swimming pool? Has he taken the garbage out? Have they helped your cousin shovel the snow? The yes/no present perfect question form is used to ask about an unspecified (not specific) moment in the past. The question starts with the verb to have. Verb to have+ subject + past participle + rest of the sentence? Have I/you written down the homework? Has he/she/it come to visit us? Have they/you/we understood the chapter? Have you felt that? Have you gone to her concert? Has she read the book? Have we taken enough pencils for the project? | f7ef033e-5fad-45c0-b533-4c1c6478cd01 |
Trucs pour comprendre un roman (3e, 4e et 5e secondaire)
Bien comprendre un roman implique de développer certains réflexes. Le fait d'adopter des stratégies de lecture efficaces permet de bien retenir ce qu'on lit et de réussir n'importe quel test ou examen lié au roman en question. Voici la liste des trucs qui facilitent la compréhension d'un roman. Se renseigner à propos de l'œuvre Créer des fiches de personnages Construire un schéma narratif Résumer les chapitres le plus brièvement possible Porter une attention particulière au narrateur Déterminer les thématiques du roman Porter une attention particulière au style de l'auteur S'interroger sur les apprentissages réalisés grâce à la lecture Avant d'entamer la lecture, il est conseillé de prendre le temps de s'informer, par exemple, sur le contexte sociohistorique de l'œuvre, sur son genre, sur les prix qu'elle a gagnés et sur son auteur. Ces recherches te permettent déjà de te faire une idée du roman à lire et de mieux interpréter certains aspects du texte. Un roman historique est basé sur des faits historiques, tandis qu'un roman merveilleux fait intervenir des éléments surnaturels et magiques. Ces deux genres orientent donc différemment la lecture. La question de l'homosexualité n'est pas abordée de la même manière dans un texte datant de la Révolution tranquille que dans un texte publié dans les années deux-mille. Un roman traitant de la réalité québécoise ne présente pas la même vision de la société s'il a été écrit par un auteur d'origine africaine ayant immigré depuis peu que s'il est écrit par un auteur qui a vécu toute sa vie dans la province. Dès qu'on commence la lecture d'un roman, se créer des fiches de personnages aide à conserver une trace de leurs différentes caractéristiques. Supposons qu'on doive lire le roman intitulé Parler aux morts. Voici le résumé présenté sur la quatrième de couverture : Lorsque Fabien Santerre, qui menait jusque-là une vie paisible, reçoit une lettre de son défunt père, le doute s'insinue tranquillement en lui. Et si on ne lui avait pas tout dit? Après avoir repéré les caractéristiques propres à chacun des personnages, il est conseillé de les regrouper en aspects : Aspect identitaire (Fabien Santerre, 42 ans, Québécois) Aspect physique (petit homme, teint livide, porte des vêtements ternes) Aspects psychologique et moral (amer, taciturne, pessimiste) Aspects social et culturel (a peu d'amis, bibliophile, travaille comme technicien informatique) Afin de se faire une idée de l'évolution psychologique des personnages, une bonne astuce consiste à inscrire ces caractéristiques dans deux colonnes distinctes : DÉBUT DE L'HISTOIRE et FIN DE L'HISTOIRE. Dans la colonne DÉBUT DE L'HISTOIRE, on note ce qu'on connait des caractéristiques du personnage au tout début de l'histoire. Puis, dès qu'on termine l'histoire, on note dans la colonne FIN DE L'HISTOIRE les éléments nouveaux qu'on a recueillis au fil de la lecture. La fiche de personnage de Fabien Santerre pourrait ressembler à ceci. Un outil pertinent pour la prise de notes est le schéma narratif. Celui-ci demeure un bon moyen de visualiser tout ce qui peut influencer et transformer les personnages. Il arrive souvent, dans un roman, que les évènements de l'histoire ne soient pas présentés dans l'ordre chronologique. Le schéma narratif permet donc de saisir efficacement la structure du récit et, par le fait même, d'avoir une vue d'ensemble des péripéties qui obligent le personnage principal à se transformer. La situation initiale : Fabien vit reclus dans son petit appartement, ne sortant que pour les courses et le travail. L'élément déclencheur : Fabien reçoit une lettre prétendument écrite par son défunt père. Les péripéties : (1) Fabien décide de partir pour l'Inde, d'où provient la lettre. (2) Fabien fait la rencontre d'Isha, une grande voyageuse. Il en tombe amoureux. (3) Isha doit retourner au Québec, là où son mari l'attend. Fabien est anéanti. (4) N'ayant plus de raisons de rester au pays, Fabien décide de partir pour la Chine afin de tenter de trouver un sens à sa vie. Le dénouement : De retour chez lui, Fabien apprend que c'est sa mère qui avait écrit la lettre pour le pousser à sortir de sa réclusion. La situation finale : Fabien pardonne à sa mère. Il quitte son emploi et devient globetrotteur. Quelqu'un de plus visuel pourrait choisir de dessiner une ligne du temps sur laquelle il identifierait les évènements clés de l'histoire afin de replacer ceux-ci dans l'ordre chronologique. La plupart du temps, chaque chapitre d'un roman fait progresser l'histoire. Pour mieux comprendre ce qu'on est en train de lire, il est recommandé de résumer le plus brièvement possible ce qui se passe dans ces chapitres. Le but n'est pas de réécrire le contenu complet de ceux-ci, mais seulement les péripéties importantes. Chapitre 1 : La lettre En rentrant du travail, Fabien découvre une lettre en provenance de son père, mort il y a plus de dix ans. Relire ces résumés permet de reprendre plus rapidement la lecture du roman après une pause de quelque temps. Semblables à des aide-mémoires, ces résumés donnent un aperçu de l'évolution de l'intrigue et facilitent la compréhension des thématiques développées dans le roman. Comme le narrateur est celui qui raconte l'histoire et qui colore le récit de sa vision du monde (qu'on appelle aussi point de vue du narrateur), il est judicieux de se poser la question suivante : le narrateur est-il un personnage de l'histoire ou pas? Une fois qu'on a déterminé qui est le narrateur, il est recommandé d'observer les indices textuels qui aident à cerner ses caractéristiques psychologiques. Par exemple, si le narrateur est un enfant âgé de dix ans, celui-ci ne s'exprimera pas de la même façon qu'un adulte (exemple 1), dont le vocabulaire est beaucoup plus développé. L'enfant (exemple 2) utilisera des mots simples et un langage moins soutenu que l'adulte. Quand je suis arrivé à Mumbai cet après-midi-là, j'ai été impressionné par l'architecture datant de l'ère coloniale de certains bâtiments, par les fresques dorées qui enjolivaient les devantures des églises aux toits bombés. J'avais l'impression d'entrer dans un temple interdit, un endroit cérémonieux d'où vibraient les chants anciens de grands sages indiens. Mon papa m'a demandé de l'attendre devant l'église aux fenêtres jaunes. Devant moi, un drôle de monsieur à la moustache brune arrêtait pas d'ouvrir la bouche comme un poisson d'aquarium. Il avait l'air de vouloir rire et pleurer en même temps. Si j'avais pas été aussi gêné, je lui aurais donné mon cornet au chocolat. D'habitude, quand j'ai les émotions mélangées, je mange de la crème glacée, et mon cœur se sent mieux. Il faut également savoir que le lecteur n'a accès qu'au point de vue du narrateur. Cela veut dire que c'est le narrateur qui choisit les informations qu'il livre et qu'il peut parfois déformer la réalité. Il est donc important de distinguer les faits réels des faits rapportés par le narrateur. Par exemple, un narrateur omnisicent (exemple 1) connait toutes les pensées et les gestes des personnages, tandis qu'un narrateur personnage (je) (exemple 2) ne peut entrer dans la tête des autres personnages : il peut seulement imaginer ou interpréter leurs émotions et leurs comportements. Fabien et Isha étaient en train de visiter le musée du Prince de Galles quand ils ont aperçu une vieille femme en pleurs dans les marches menant à la salle principale. Isha, sensible à la misère humaine, quitta Fabien pour aller rejoindre la vieille femme. Elle s'assit près d'elle et lui murmura des paroles réconfortantes à l'oreille, tandis que Fabien les observait de loin, impatient de continuer sa visite, de profiter de la douce compagnie d'Isha. Isha ne semblait pas comprendre que la dame était en détresse, on aurait dit qu'elle ne se souciait que des artéfacts et de la beauté qui l'entouraient. Elle a eu l'air irritée quand je lui ai gentiment proposé d'aller parler à la dame. Comme je ne connais pas un mot de hindi, je me voyais mal interagir avec elle. Isha a fini par accepter, mais je sentais qu'elle le faisait à contrecœur. Chaque roman exploite des thèmes qui amènent souvent des questionnements universels. Une bonne stratégie de lecture consiste à réfléchir sur le sujet principal de l'histoire. Bien souvent, des thèmes plus généraux comme l'amour, la mort, l'amitié et la famille sont développés dans le roman, mais d'autres, plus spécifiques, peuvent être dégagés par le lecteur. Pour réussir à déterminer les thématiques du roman, on peut se fier à nos impressions de lecture, aux émotions que vit le personnage et au champ lexical. Thèmes principaux : l'amour, la mort, l'amitié et la famille. Thèmes secondaires : le deuil, la relation mère-fils, l'espoir et l'attente. Une fois le roman terminé, il est conseillé de se poser les questions suivantes : Quel message semble vouloir transmettre l'auteur? Quels défis a eu à relever le personnage principal? Quels objectifs et quels désirs animaient ce dernier? Quelle leçon de vie a-t-on tirée de ce roman? Les réponses à ces questions aident à savoir quelles thématiques l'auteur a voulu explorer dans son roman. Il est utile, lorsqu'on lit un roman, de s'arrêter aux procédés littéraires utilisés, qui permettent de créer des images intéressantes et de rendre la lecture plus dynamique. En portant une attention particulière au style de l'auteur, on peut établir plusieurs liens pertinents entre l'histoire (le contenu) et la façon dont celle-ci est écrite (la forme). Un auteur peut utiliser une écriture plus imagée ou, au contraire, prioriser des phrases épurées et simples. Cela dépend de l'effet qu'il désire obtenir et de ce qu'il est en train de raconter. « Partir. Rester. Tenter d'oublier. Ces mots. Tous ces mots en moi. Mon père. Mort. Son accident. Les pleurs de maman. Et si? Et si ce n'était pas vrai? » Dans cet exemple, les phrases courtes créent un rythme saccadé et une impression de panique, qui sont le reflet de l'état intérieur du personnage. Une fois le roman terminé, un truc pour bien préparer un test ou un examen futur est de s'interroger sur ce qu'on vient de lire : Qu'est-ce qui permet d'affirmer qu'on a aimé ou non un roman? Est-ce que c'est une question de personnages, de style, de descriptions, d'histoire? Qu'est-ce qui permet de nous identifier au héros? De nous mettre dans sa peau? L'important, c'est d'appuyer son appréciation sur des éléments précis du roman. C'est en se préparant qu'on sera en mesure de bien répondre aux questions qu'on nous posera. Trucs pour comprendre un roman (1re et 2e secondaire) Trucs pour se préparer à un examen de lecture Trucs pour répondre à des questions selon les quatre dimensions en lecture Les éléments explicites et implicites dans un texte Critères d'appréciation des œuvres littéraires | f80a3037-04de-461d-a70b-bcd313a3feea |
L'urbanisation au 19e siècle
L’urbanisation, tout comme l’industrialisation a considérablement transformé les sociétés occidentales. Les nouvelles technologies liées à l’industrialisation ont concentré les activités économiques dans les centres urbains. Avec l’industrialisation sont nées les villes modernes. La population citadine n’a cessé d’augmenter depuis le début de l’ère industrielle. Toutefois, la hausse d’habitants et du nombre d’usine ne constituent pas les seuls changements survenus dans les villes. En effet, l’évolution rapide des villes a forcé les autorités à réfléchir autrement et à planifier le développement des villes : c’est alors le début de l’urbanisme et les autorités doivent gérer : l’hygiène, les axes de déplacement, le transport en commun, la qualité de vie, la densité de population, etc. Plusieurs défis auxquels les villes modernes ont dû se confronter, dont Londres, Paris et New York. On nomme urbanisation le phénomène représenté par une plus grande proportion de la population qui habite en ville et un territoire urbain plus grand. Ce phénomène est directement relié à l’industrialisation. C’est en effet dans les villes que les habitants trouvent une plus forte concentration de travail et d’autres attraits comme les cinémas, les magasins, le théâtre, etc. Le taux d’urbanisation est représenté par le nombre d’individus habitant en ville par rapport à la population totale. Exemple: Un taux d'urbanisation de 45% dans un pays signifierait que 45% des habitants résident en ville. Au 19e siècle, le pays ayant le plus haut taux d’urbanisation est le Royaume-Uni. Tous les pays n’ont pas le même rythme d’urbanisation. De manière générale, le rythme d’urbanisation est similaire au rythme de l’industrialisation. Lorsqu’une population a un taux de mortalité plus bas que le taux de natalité, on parle d’accroissement naturel. Les naissances sont plus nombreuses que les décès, donc la population augmente. En Europe et en Amérique du Nord, au 19e siècle, les populations connaissaient une forte croissance démographique. Cet accroissement naturel était principalement causé par les meilleures techniques agricoles. L'exode rural est le phénomène démographique qui a lieu lorsqu’une partie de la population qui vivait dans les campagnes va s’installer en ville. Les milieux ruraux se vident au profit des villes. C’est ce qui est survenu dans les pays industrialisés au 19e siècle. Les terres agricoles exigeaient moins de main-d’œuvre et le travail artisanal réalisé en milieu rural était peu à peu remplacé par le travail en manufactures et en usines dans les centres urbains. C’est pourquoi les paysans ont quitté massivement les campagnes pour se dénicher un travail en ville. De plus, grâce aux nouveaux transports, comme le train, les milieux ruraux étaient de moins en moins isolés. Les gens étaient donc plus facilement en contact avec la ville. Bien souvent, l’attrait était suffisamment élevé pour que les gens décident d’y rester. L’exode rural ne s’est pas fait aussi facilement qu'on pourrait le penser. Les nouveaux citadins étaient souvent confrontés à un manque de logements. Trop de gens se précipitaient vers les villes industrielles, il n’y avait donc pas suffisamment de logements pour répondre à la demande. De plus, les appartements disponibles étaient très chers. C’est pourquoi le territoire urbain s’est rapidement étalé vers la périphérie: les banlieues. Les habitants des banlieues dépendaient de la ville (approvisionnement et travail). Le manque de logements ne constituait pas le seul problème. Les villes n’étaient pas encore adaptées pour contenir autant de gens. Les problèmes hygiéniques étaient nombreux : logements sans eau courante, sans électricité, sans chauffage, manque d’aération, etc. Bien des villes ne possédaient pas encore de réseaux d’aqueducs ni de réseaux d’égouts. Outre les conditions sanitaires, d’autres problèmes d’organisation survenaient: centre de la ville désuet et pas suffisamment dense, transports en commun inexistants ou inefficaces, rues inadaptées à la circulation, etc. Les dirigeants des villes ont donc dû trouver des solutions qui permettaient de pallier à tous ces problèmes. À la base, ces solutions devaient modifier les villes et l’aménagement urbain. C’est pourquoi plusieurs villes se sont lancées dans des travaux visant à modifier les villes. Au fil des ans, l’urbanisme a de plus en plus visé à contrôler le développement de la ville et à organiser la croissance de la ville. L’urbanisme se définit donc comme l’arrangement, par une autorité publique, du tout ou d’une partie d’une ville. Cet arrangement inclut donc lois, projets et planification à plus long terme. Encore aujourd’hui, les grandes villes du monde sont confrontées à des problèmes semblables : approvisionnement en eau, transport et déplacements, etc. | f81099ad-7e8d-4615-8138-a93c2fcdee63 |
Modals of Obligation
You have to go and see the principal. They must remove their boots before coming into the classroom. You should ask for help if you don't understand. Modals for obligation are have to, must, and should. They express what someone or something is obligated to do. Have to and must are both used to express a strong obligation. Affirmative Negative Do I have to stay after school? Zaïm has to clean his room. I must finish reading this chapter before class. Must we do all of the 50 exercises? No, you don't have to stay after school. Zaïm doesn't have to clean his room. I must not finish reading this chapter before class. No, you mustn't, if you can show me you understand. Should is used to express a mild obligation. Affirmative Negative We should leave now, it's getting late! Where should we go? I am lost. I should study instead of playing games. We shouldn't leave now, we'll be too early. I don't know,but we shouldn't go left. I should not play games. | f81638c2-7495-4b46-a12c-8e12fe0b8558 |
L'addition de nombres entiers relatifs
Les nombres entiers relatifs sont des nombres entiers |(0, 1, 5, 6, ...)| qui peuvent être positifs ou négatifs. Ils appartiennent à l'ensemble |\mathbb{Z} = \{..., -3, -2, -1, 0, 1, 2, 3,...\}.| Pour effectuer l’addition de deux nombres entiers relatifs, il existe plusieurs méthodes qui peuvent t’aider à comprendre. Pour effectuer l'addition de grands nombres positifs, tu peux consulter la fiche suivante : Voici comment on doit réfléchir logiquement lorsqu'on additionne des nombres entiers relatifs. Les manuels scolaires utilisent souvent le contexte de l'argent ($) ou de la température (°C). Lorsqu'on a un nombre entier positif, on parle d'une augmentation d'une somme d'argent (un dépôt dans notre compte de banque) ou d'une hausse de température (il fait plus chaud). Lorsqu'on a un nombre entier négatif, on parle d'une dette d'argent (un retrait du compte de banque) ou d'une baisse de température (il fait plus froid). On imagine qu'on part toujours de zéro (0 $ dans le compte ou 0 °C). Additionner deux nombres entiers positifs (+,+) On procède comme on en a l'habitude avec les nombres naturels. La somme de deux nombres entiers positifs donne toujours un nombre entier positif. Additionner |6 + 3| Puisque les 2 nombres, |6| et |3|, sont positifs, la réponse sera positive aussi. Sens des nombres : Je dépose |6\ $| dans mon compte, puis je dépose encore |3\ $.| J'ai alors |9\ $.| Visuellement : En partant de |0|, j'augmente de |+6| (flèche orange) puis j'augmente encore de |+3| (flèche verte). La réponse est donc 9. Additionner deux nombres entiers négatifs (-,-) On procède comme avec les entiers positifs, mais avec le sens négatif des nombres. La somme de deux nombres entiers négatifs donne toujours un nombre entier négatif. Additionner |-6 + -3| Puisque les deux nombres, |-6| et |-3,| sont négatifs, la réponse sera négative aussi. Sens des nombres : J'observe une baisse de température de 6 °C suivie d'une autre baisse de 3 °C. La température a subi une baisse totale de 9 °C. Visuellement : En partant de |0,| j'ai une baisse de |-6,| suivie d'une baisse de |-3.| La réponse est donc -9. Additionner deux nombres de signes différents (+,-) ou (-,+) On procède avec le sens des nombres. La somme sera positive ou négative selon le signe du nombre qui est le plus éloigné de |0| sur la droite numérique. Exemple 1 : Additionner |6 + (-3)| Les deux nombres sont de signes contraires : |6| et |-3.| Sur la droite, |6| est le nombre le plus éloigné de |0.| La réponse sera donc positive. Sens des nombres : La température hausse de 6 °C (flèche orange), puis baisse de 3 °C (flèche verte). La température atteint alors 3 °C. La réponse est donc 3. Exemple 2 : Additionner |5 + -4| |5| est plus éloigné du |0| que |-4.| La réponse sera donc positive. Sens des nombres : Je dépose |5\ $| dans mon compte, puis je retire |4\ $.| Il me reste |1\ $.| |5 + -4 =1| Exemple 3 : Additionner |-6 + 3| Les deux nombres sont de signes contraires : |-6| et |3.| Sur la droite, |-6| est plus éloigné de |0,| alors la réponse sera négative. Sens des nombres : La température a baissé de 6 °C (flèche orange), puis a augmenté de 3 °C (flèche verte). Réponse : |-6 + 3 = -3| On peut utiliser la droite numérique pour effectuer l’addition ou la soustraction de nombres positifs et de nombres négatifs. Cette méthode est très visuelle. Dans le cas d’une addition, on procède de la façon suivante : Additionner |−4+8| 1) On dessine une droite numérique. 2) On trace un point sur le premier terme de l'opération à effectuer (-4). 3) Le deuxième terme de l'addition est positif (8). Il nous indique qu'il faut faire 8 bonds vers la droite. Réponse : |-4+8=4| Additionner |-1 + -4| 1) On trace une droite numérique. 2) On trace un point sur le premier terme de l'opération à effectuer (-1). 3) Le deuxième terme de l'addition est négatif (-4). Il nous indique de faire 4 bonds vers la gauche. Réponse : |-1 + -4=-5| Additionner deux nombres de signes différents (+,-) ou (-,+) Additioner |8 + -6| 1) Il te faut des jetons de deux couleurs différentes. 8 jetons orange pour les positifs, 6 jetons verts pour les négatifs. 2. On annule chaque jeton positif avec un jeton négatif. 3. La réponse de l’opération est donnée par le nombre de jetons restants. Le signe est fourni par la couleur des jetons restants. Puisqu'il reste 2 jetons orange, la réponse sera donc positive. Ainsi, |8+ -6 = 2| Additionner deux nombres de mêmes signes (+,+) ou (-,-) Additionner: |8 + 6| Les deux termes de l'addition sont positifs, alors les jetons ne s'annulent pas entre eux. On doit les additionner : Ainsi, |8+6=14| Accéder au jeu Accéder au jeu | f82dacff-922b-49fe-b2fc-b0e31bb5d3fd |
Les chiffres
Un chiffre est un symbole utilisé pour représenter des nombres. Nous utilisons les symboles suivants pour représenter les dix chiffres du système arabe que nous utilisons : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9 Dans le tableau ci-dessous, on y retrouve le symbole illustrant le chiffre, son écriture en lettre, ainsi que sa représentation quantitative. 0 : zéro 1 : un 2 : deux 3 : trois 4 : quatre 5 : cinq 6 : six 7 : sept 8 : huit 9 : neuf Le système de numération le plus couramment utilisé est le système des chiffres arabes. Toutefois, il existe d'autres systèmes de numération comme celui des chiffres romains. | f831e8fa-1dc6-44ba-852e-9d09efcb5d45 |
Le pergélisol
Le pergélisol est un type de sol qui se maintient constamment à une température égale ou inférieure à 0°C durant au moins deux années consécutives. Il est donc gelé en permanence pendant cette période de temps. La superficie du pergélisol varie. Il peut être continu (100% du sol est gelé), étendu (de 50 à 90% du sol est gelé) ou discontinu (de 10 à 50% du sol est gelé). Le pergélisol se forme sous la surface terrestre lorsqu'un sol se refroidit suffisamment durant l'hiver et qu'il ne dégèle pas au cours de la période estivale. Son épaisseur est très variable, de 30 cm dans les zones les plus au sud jusqu'à 500 m au nord. Peu importe son épaisseur, le pergélisol est surmonté d'une couche superficielle, qu'on appelle mollisol. Le sol qui compose le mollisol dégèle en été et permet à une végétation de toundra de croître pour une courte période de temps. Le pergélisol se modifie sous l'effet des changements climatiques. En effet, les scientifiques s'entendent pour dire que le pergélisol se réchauffe et que les impacts sont multiples. Un exemple, l'eau glacée sous la terre se liquéfie ce qui rend la terre vaseuse et instable. Il devient alors impossible de construire des routes ou des chemins. Les villages du nord seront ainsi de plus en plus isolés. De plus, la fonte du pergélisol peut entraîner la libération de gaz enfouis dans le sol. Le méthane, par exemple, est emprisonné dans le sol gelé du pergélisol. Or, un réchauffement de la température terrestre pourrait amener une libération de ces gaz dans l'atmosphère, augmentant ainsi l'effet de serre. | f84d5165-3778-40a7-a33d-bb622c87ee11 |
Allocation ou allocution
Allocation : nom féminin qui désigne une prestation de la collectivité publique ou le fait d'allouer. Allocution : nom féminin qui signifie discours bref de caractère officiel. Jean-Marie a reçu ses allocations familiales. Le directeur prononcera une allocution devant les journalistes. | f86d3efb-669e-4b37-bc1d-e30e6f0a86f4 |
La loi de Hooke
Lorsque l’on déforme un ressort ou un élastique, ces derniers réagissent en exerçant une force afin de reprendre leur forme initiale. On appelle force de rappel la force qu’exerce le ressort ou l’élastique pour reprendre sa forme initiale. Les ressorts ne sont pas tous faits des mêmes matériaux et ne sont pas conçus de la même façon. Ils ont donc des propriétés différentes: deux ressorts différents sur lesquels on applique une force identique ne se déformeront pas de la même façon. La constante de rappel est une propriété caractéristique des ressorts qui détermine la force qui peut être exercée sur un ressort pour qu'il se déforme sur un mètre. Plus la constante de rappel est élevée, plus le ressort est rigide et plus il sera difficile de le déformer. Toutefois, plus cette constante est petite, plus le ressort est souple et plus il aura tendance à se déformer lorsqu'une force sera appliquée sur ce dernier. Il existe une relation qui détermine la grandeur de la force de rappel en fonction de la déformation que le ressort ou l’élastique subit. La loi de Hooke établit que pour un ressort idéal, la force appliquée par le ressort est égale à l’étirement ou à la compression du ressort multiplié par la constante de rappel du ressort. La déformation que subit un ressort peut être représentée de deux façons, soit par un allongement ou par une compression. Comme il a été mentionné dans la formule, la déformation est représentée par la différence entre la position finale du ressort et sa position initiale. L’illustration suivante représente ces deux cas. Si un ressort est attaché sur un mur et qu'il est étiré vers la droite, il s'allongera également vers la droite. Cependant, le ressort va exercer une force vers la gauche pour reprendre sa forme initiale. Cette force est donc dans le sens contraire de l’étirement qu’il subit. C'est pourquoi il y a un signe négatif dans la formule: elle représente la force appliquée par le ressort. Si on cherche la force exercée sur le ressort, il faut ignorer le signe négatif de la loi de Hooke. Il est possible de déterminer expérimentalement la constante de rappel d’un ressort en déterminant le taux de variation d’un graphique de la force de rappel en fonction de la déformation du ressort. Il suffit de déformer un ressort sur une distance prédéterminée et de noter la force nécessaire pour produire une telle déformation. Lorsque le ressort ne bouge plus, les forces sont équilibrées: la force de rappel du ressort est égale à la force appliquée sur le ressort pour le déformer. En déterminant le taux de variation de ce graphique, la constante de rappel du ressort peut être calculée. ||\begin{align} k = \displaystyle \frac {Δy}{Δx} \quad \Rightarrow \quad k &= \displaystyle \frac {(\text {1,1 N - 0 N})}{(\text {0,4 m - 0 m)}} \\ k &= \displaystyle \frac {\text {1,1 N}}{\text {0,4 m}} \\ &= \text {2,75 N/m} \\ \end{align}|| Ce taux signifie que si le ressort était déformé sur une distance d'un mètre, une force de |\small \text {2,75 N}| serait exercée par le ressort. Une masse est accrochée sur un ressort dont la constante de rappel est |\small \text {15 N/m}|. Le ressort, qui avait une longueur initiale de |\small \text {10 cm}|, a maintenant une longueur de |\small \text {25 cm}|. Quelle sera la longueur finale du ressort si on lui accroche un objet qui a un poids de |\small \text {2,0 N}| ? Dans le cas présent, la résolution du problème ne tiendra pas compte de l’orientation des forces et de l’allongement. C’est pourquoi le signe négatif ne sera pas inscrit dans l’équation de la loi de Hooke. Il faut d'abord déterminer la force appliquée initialement sur le ressort. Les variables connues sont les suivantes. ||\begin{align} k &= \text {15 N/m} &x_f &= \text {25 cm = 0,25 m} \\ x_{i} &= \text {10 cm = 0,10 m} &\triangle x &= x_f - x_i = \text{0,25 m - 0,10 m = 0,15 m} \end{align}|| Avec la loi de Hooke, il est possible de déterminer la force de rappel. ||\begin{align} F_{rappel} = k \times \triangle x \quad \Rightarrow \quad F_{rappel} &= \text {15 N/m} \times \text {0,15 m} \\ &= \text {2,25 N} \end{align}|| La force de rappel sera égale à la force appliquée sur le ressort si le système est à l’équilibre, c’est-à-dire que le ressort ne bouge plus. Il faut ensuite déterminer la longueur finale du ressort une fois le nouvel objet accroché. Les variables connues sont les suivantes. ||\begin{align} k &= \text {15 N/m} &x_f &= \text {?} \\ x_{i} &= \text {10 cm = 0,10 m} &F_{R} &= \text{2,25 N + 2,0 N = 4,25 N} \end{align}|| Avec la loi de Hooke, il est possible de déterminer la force de rappel. ||\begin{align} F_{rappel} = k \times \triangle x \quad \Rightarrow \quad \triangle x &= \frac {\text {4,25 N}}{\text {15 N/m}} \\ &= \text {0,28 m} \end{align}|| Pour calculer la position finale du ressort, il faut utiliser la variation dans le déplacement. ||\begin{align} \triangle x = x_{f} - x_{i} \quad \Rightarrow \quad x_{f} &= x_{i} + \triangle x \\ &= {\text {0,10 m + 0,28 m}} \\ &= \text {0,38 m} \end{align}|| Le ressort aura donc une longueur finale de |\text {38 cm}| . | f89e755c-b26b-4388-995a-07c8076ca15a |
Les permutations, les arrangements et les combinaisons
Le dénombrement correspond au calcul du nombre de résultats de l'univers des résultats possibles lors d'une expérience aléatoire à plusieurs étapes. Lors d'une expérience aléatoire à plusieurs étapes, il est souvent utile de dénombrer les résultats possibles pouvant être obtenus. Pour ce faire, on peut recourir à certaines techniques de dénombrement. Permutation Arrangement Combinaison Disposition ordonnée de tous les éléments d'un ensemble. Disposition ordonnée d'un certain nombre d'éléments d'un ensemble. Disposition non ordonnée d'un certain nombre d'éléments d'un ensemble. Lors du dénombrement, on peut tenir compte de l'ordre des résultats ou ne pas en tenir compte. De manière générale, l'univers des résultats possibles est moins étendu lorsqu'on ne tient pas compte de l'ordre des résultats. La permutation d'un ensemble d'éléments est une disposition ordonnée de tous les éléments de cet ensemble. Deux permutations d'un même ensemble se distinguent par l'ordre de disposition des éléments qui les composent. Par exemple, les permutations possibles d'un ensemble contenant les chiffres de 1 à 3 {1, 2, 3} sont les suivantes: (1, 2, 3), (1, 3, 2), (2, 1, 3), (2, 3, 1), (3, 1, 2), (3, 2, 1). Le nombre de permutations d'un ensemble se calcule de la façon suivante : On tire quatre billes d'un sac contenant une bille rouge (R), une bille bleue (B), une bille jaune (J) et une bille verte (V). Les résultats possibles sont: (R, B, J, V), (R, B, V, J), (R, J, B, V), (R, J, V, B), (R, V, B, J), (R, V, J, B), (B, R, J, V), (B, R, V, J), (B, J, R, V), (B, J, V, R), (B, V, R, J), (B, V, J, R), (J, R, B, V), (J, R, V, B), (J, B, R, V), (J, B, V, R), (J, V, R, B), (J, V, B, R), (V, R, B, J), (V, R, J, B), (V, B, R, J), (V, B, J, R), (V, J, R, B), (V, J, B, R). Il y a donc 24 permutations possibles pour cet ensemble. Pour simplifier le calcul des permutations possibles, il suffit de multiplier le nombre d'éléments possibles pour chaque tirage. Dans ce cas-ci, le calcul sera |4\times 3\times 2\times 1 = 24|. On peut aussi utiliser la notation factorielle du nombre d'éléments de l'ensemble: |4! = 24|. L'arrangement d'un ensemble d'éléments est une disposition ordonnée d'un certain nombre d'éléments de cet ensemble. Deux arrangements d'un même ensemble se distinguent par l'ordre de disposition de leurs éléments. Par exemple, si nous avons un ensemble contenant les lettres {A, B, C}, nous retrouvons les arrangements suivants parmi tous les arrangements possibles de l'ensemble : (A, B) et (B, A). Le calcul du nombre d'arrangements possibles diffère selon qu'il s'agit d'une expérience avec remise ou sans remise. On choisit au hasard deux lettres dans l'ensemble {D, E, F, G}. Si l'expérience aléatoire est réalisée sans remise, il y a 4 éléments possibles pour le 1er tirage et 3 éléments possibles pour le 2e tirage. Les arrangements possibles sont donc les suivants : (D, E), (D, F), (D, G), (E, D), (E, F), (E, G), (F, D), (F, E), (F, G), (G, D), (G, E) et (G, F). Il y a donc un total de 12 résultats possibles. On peut simplifier le dénombrement des résultats possibles en multipliant le nombre d'éléments possibles pour chaque tirage : |4\times 3 = 12 \text{ arrangements possibles}|. Avec la formule de l'encadré ci-haut où |n=4| et |k=2|, on effectue le calcul : |\displaystyle \frac{n!}{(n-k)|} = \frac{4!}{(4-2)!} = \frac{24}{2}=12 \text{ arrangements possibles}|. On choisit au hasard deux lettres dans l'ensemble {D, E, F, G}. Si l'expérience aléatoire est réalisée avec remise, il y a 4 éléments possibles pour le 1er tirage et 4 éléments possibles pour le 2e tirage. Les arrangements possibles sont donc les suivants: (D, D), (D, E), (D, F), (D, G), (E, D), (E, E), (E, F), (E, G), (F, D), (F, E), (F, F), (F, G), (G, D), (G, E), (G, F) et (G, G). Il y a donc un total de 16 résultats possibles. On peut simplifier le dénombrement des résultats possibles en multipliant le nombre d'éléments possibles pour chaque tirage: |4\times 4 = 16 \text{ arrangements possibles}|. Avec la formule de l'encadré ci-haut où |n=4| et |k=2|, on effectue le calcul: |n^k = 4^2 = 16 \text{ arrangements possibles}|. La combinaison d'un ensemble d'éléments est une disposition non ordonnée d'un certain nombre d'éléments de cet ensemble. Une combinaison correspond donc à un sous-ensemble d'éléments non ordonnés dans un ensemble. On détermine le nombre de combinaisons possibles d'une expérience aléatoire sans remise de la façon suivante : Le calcul du nombre de combinaisons possibles fait donc appel aux notions de permutation et d'arrangement. On tire au hasard trois billes d'un sac contenant une bille rouge (R), une bille bleue (B), une bille jaune (J) et une bille verte (V). On détermine le nombre de combinaisons possibles à l'aide de la formule ci-dessus. |\text{Nombre de combinaisons possibles} = \frac{4\times 3\times 2}{3\times 2\times 1} = \frac{24}{6} = 4| En tenant compte de l'ordre, il y a 24 arrangements possibles: (R, B, J), (R, B, V), (R, J, B), (R, J, V), (R, V, B), (R, V, J), (B, R, J), (B, R, V), (B, J, R), (B, J, V), (B, V, R), (B, V, J), (J, R, B), (J, R, V), (J, B, R), (J, B, V), (J, V, R), (J, V, B), (V, R, B), (V, R, J), (V, B, R), (V, B, J), (V, J, R), (V, J, B). À l'aide des couleurs, on constate qu'il y a 6 façons différentes de piger trois billes de couleur si l'on tient compte de l'ordre. Ceci correspond au nombre de permutations possibles. Le nombre de combinaisons possibles est donc de 4. Ces combinaisons sont les suivantes: (R, B, J), (R, B, V), (J, B, V), (J, V, R). Nous aurions pu calculer le nombre de combinaisons grâce à la formule de l'encadré ci-haut où |n=4| et |k=3|. |\small \text{Nombre de combinaisons possibles} = \displaystyle \frac{n!}{k!(n-k)!} = \frac{4!}{3!(4-3)!} = \frac{4!}{3! \times 1!} = \frac{24}{6}=4|. On tire au hasard trois billes dans une urne qui contient une bille rouge, deux billes bleues distinctes et quatre billes vertes distinctes. On veut déterminer le nombre de combinaisons possibles si on effectue les tirages avec remise. Ici, |n=7| et |k=3|. Avec la formule de l'encadré ci-haut on effectue le calcul suivant: |\small \displaystyle \text{Nombre de combinaisons possibles: } \frac{(n+k-1)!}{k!(n-1)!} = \frac{(7+3-1)!}{3!(7-1)!} = \frac{9!}{3! \times 6!} = 84|. Il y a donc 84 combinaisons possibles. | f8ea9610-ecee-4655-9af8-f9502a9a4baf |
Les matériaux composites
Un matériau composite est formé de deux (ou plusieurs) matériaux différents afin d'en obtenir un nouveau possédant des propriétés améliorées par rapport à celles des matériaux de départ. Dans un matériau composite, un des matériaux de départ servira de matrice alors que l'autre servira de renfort. La matrice forme le squelette du matériau composite et lui donne sa forme. Les fibres de renfort sont insérées à l'intérieur de la matrice afin d'en modifier les propriétés. Selon leur composition et la façon dont elles sont incorporées, les fibres de renfort modifient de diverses façons les propriétés de la matrice en la rendant, par exemple, plus légère ou plus résistante. Le béton armé ayant servi à construire ce pont est un matériau composite. La matrice est formée de béton dans lequel des tiges d'acier ont été insérées. Le pont peut ainsi résister aux contraintes de traction grâce aux tiges d'acier ainsi qu'aux contraintes de compression grâce au béton. Puisque les matériaux composites présentent une grande diversité de propriétés, de plus en plus de domaines les utilisent: Secteur de l'aéronautique: le fuselage (structure externe) d'un avion par exemple; Secteur des sports: les casques et les cadres de vélos, les planches de surf, les coques de kayaks, les raquettes de tennis, les bâtons de hockey, etc.; Secteur artistique: les archets de violons par exemple; Secteur de la mécanique: les freins de haute performance, certaines pièces de moteur, etc.; Secteur militaire et policier: les gilets pare-balles. Selon les types de matrice et de renfort utilisés, un matériau composite possède différentes propriétés. Partie du matériau composite Type de matériau utilisé Propriétés recherchées dans le matériau composite Matrice Plastiques Durabilité, légèreté, résilience, faible coût Matrice Métalliques Ductilité, conductibilité thermique et électrique, rigidité Matrice Céramiques Durabilité, résistance à la chaleur Renfort Fibres de verre Rigidité, résistance à la corrosion Renfort Fibres aramides (Kevlar) Faible masse volumique, résilience Renfort Fibres de carbone Rigidité, faible masse volumique, conductibilité électrique Les matériaux composites subissent une dégradation lorsque la matrice ou les renforts en subissent une eux-mêmes. Par exemple, une perte d'adhérence entre la matrice et les renforts causera une dégradation du matériau composite. La vitesse de dégradation du matériau dépendra de la nature de la matrice, du type de renfort utilisé ainsi que des conditions auxquelles le matériau est soumis. La seule manière de protéger les matériaux composites est de s'assurer que les matériaux qui entrent dans leur conception résisteront aux conditions auxquelles ils seront soumis. Aussi, la fabrication du matériau composite doit assurer une bonne cohésion entre la matrice et les renforts. | f8f004b9-5719-491f-a4eb-5e799b2140a8 |
Lire et écrire l'heure
Le temps sert à mesurer la durée d'un phénomène, la durée entre deux événements. Plusieurs instruments nous permettent d'indiquer le temps ou la durée. Parmi ceux-ci, on retrouve la montre, l'horloge, le sablier, le chronomètre et le calendrier (placés dans l'ordre ci-dessous). On peut écrire l'heure qu'il est de deux façons: la façon typographique et la façon numérique. Heure typographique L'heure peut être écrite au long, entre autre lorsqu'elle fait partie d'un texte. Dans ce cas, on écrit le symbole « h » après la valeur des heures et le symbole « min » après la valeur des minutes. Il peut arriver qu'on écrive les termes « heure » et « minute » en toutes lettres. 18 h 57 min 23 h 06 min 8 h 05 min 20 h 15 min 12 h Heure numérique L'heure peut être représentée sous forme numérique, comme sur un réveille-matin digital ou dans le cas d'horaires et de tableaux. Dans ce cas, le symbole « h » est remplacé par un deux-points. Un zéro est placé devant le chiffre des minutes s'il est inférieur à dix. 18 h 57 min devient 18:57 23 h 06 min devient 23:06 8 h 05 min devient 8:05 20 h 15 min devient 20:15 De nos jours, la majorité des montres, horloges et cadrans affichent l'heure sous forme numérique. Il est donc assez aisé de lire l'heure. Les horloges ci-dessous indiquent qu'il est 15 h 32 min (à gauche), 9 h 25 min (au centre) et 5h (à droite). Il est important de faire attention aux cas particuliers: Bien que l'affichage digital de l'heure soit facile à lire, il est tout de même important d'être capable de lire un affichage analogique de l'heure, c'est-à-dire lorsqu'elle est donnée par des aiguilles sur une horloge ou sur une montre. L'affichage analogique respecte les règles suivantes: Voici des exemples d'horloges et l'heure qu'elles indiquent: Sur l'horloge de gauche, la petite aiguille est vis-à-vis du 3 et la grande aiguille pointe vers le 12, il est donc 3 heures. Sur l'horloge de droite, la grande aiguille est vis-à-vis du 4 ce qui indique 20 minutes. Si on regarde l’aiguille des heures, elle est devant le 9; il est 9 heures 20 minutes. Sur l'horloge de gauche, l’aiguille des secondes est devant le 11, elle indique donc 55 secondes; il est 9 heures 55 secondes. Sur l'horloge de droite, il est 7 heures 35 minutes et 20 secondes. | f8fd690e-7925-4cc8-addf-777b67171800 |
La multiplication de nombres entiers
Voici les étapes à suivre pour effectuer une multiplication de nombres entiers : 1. On place d'abord les deux nombres l'un sous l'autre. 2. On prend le chiffre des unités du nombre du bas et on le multiplie avec tous les chiffres du nombre du haut en commençant par la droite. 3. On multiplie de la même façon les chiffres du nombre du haut avec le chiffre des dizaines du nombre du bas. On inscrit la réponse de cette 2e multiplication sous la 1re réponse. 4. On additionne les deux réponses des multiplications, ainsi on obtiendra la réponse de la grande multiplication. Étape 1 : On place d'abord les deux nombres l'un sous l'autre en prenant bien soin d'aligner chacune des positions (les unités avec les unités, les dizaines avec les dizaines, etc.) comme on le fait pour l'addition et la soustraction. 745 x 12 745 x 12 Étape 2 : On prend le chiffre des unités du nombre du bas et on le multiplie avec tous les chiffres du nombre du haut en commençant par le plus à droite. On applique le principe de la retenue au besoin. 1 745 x 12 1490 Étape 3 : On multiplie de la même façon les chiffres du nombre du haut avec le chiffre des dizaines du nombre du bas. On inscrit la réponse de cette 2e multiplication sous la 1re réponse. 1 745 x 12 1490 7450 <----- on place un zéro Étape 4 : On additionne les deux réponses des multiplications, ainsi on obtiendra la réponse de la grande multiplication. 1 745 x 12 1 1490 + 7450 8940 La réponse finale est donc 8940. Accéder au jeu Accéder au jeu | f912a6dd-c696-4853-86d6-3367aa8636d2 |
La mondialisation de l'économie
Dans les années 1980, les pays échangent de plus en plus entre eux. Ce phénomène, cette liaison économique qu’entretiennent les pays les uns avec les autres, se nomme la mondialisation des marchés. Ainsi, les investissements étrangers augmentent considérablement et les pays exportent davantage leurs produits afin de les vendre partout à travers le monde. Pour assurer leur développement économique, le Canada et le Québec s’impliquent eux aussi dans cette mondialisation, devenant même des acteurs importants de cette nouvelle tendance. L'expression « Québec Inc. » représente la collaboration qu’entretient le gouvernement du Québec avec ses entreprises québécoises. Cette collaboration prend sa source dans la Révolution tranquille, révolution pendant laquelle le Québec tente de définir son identité par rapport au Canada et au reste du monde. Ainsi, l’objectif est que ces entreprises francophones puissent être assez fortes financièrement pour investir à l’étranger, et de cette manière, représenter en quelque sorte le Québec sur la scène internationale. De cette façon, les produits québécois trouvent preneurs auprès d’un nombre grandissant de consommateurs. Cela amène certaines entreprises québécoises à connaître un développement économique très important. Bombardier-Canadair (aéronautique), SNC-Lavalin (ingénierie) et Provigo-Loblaws (alimentation) sont tous des exemples de ces entreprises québécoises qui se sont imposées sur la scène internationale. Le libre-échange est une économie dans laquelle les échanges commerciaux se font librement entre des pays qui s’entendent sur les termes d’un accord. Ainsi, les compagnies privées peuvent investir et vendre leur production à l’extérieur de leurs frontières d’origine, et ce, sans d’importantes contraintes de la part des pays partenaires. Le Canada réalise quelques accords de libre-échange à la fin du 20e siècle. En 1989, après plusieurs années de négociations, le premier ministre canadien Brian Mulroney signe avec les États-Unis l’ALE (Accord de libre-échange canado-américain). Trois ans plus tard, en 1992, le Mexique se joint à l’accord pour créer l’ALÉNA (Accord de libre-échange nord-américain). Ainsi, le traité assure une collaboration économique soutenue entre les trois pays signataires dans le cadre de laquelle les droits de douane de la plupart des produits échangés sont éliminés. Afin de réguler le commerce international, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) est fondée en 1995. À ce moment, 128 pays en sont membres. Avec l'arrivée de l'OMC, la mondialisation de l’économie s’organise beaucoup plus concrètement puisque des règles claires balisent maintenant les échanges internationaux. Les différents accords de libre-échange signés par le Canada sur la scène internationale permettent au Québec d’exporter beaucoup de ses produits. Plusieurs secteurs connaissent une popularité dans les marchés internationaux, l'aéronautique étant en tête de liste. Les cinq principaux produits exportés vers l'étranger par le Québec, en 2016 Principaux produits Valeur (en millions de dollars) Part dans la totalité des exportations internationales 1. Avions, hélicoptères et autres véhicules aériens 9 299,3 11,3 % 2. Aluminium sous forme brute 5 908,7 7,2 % 3. Turbopropulseurs, turboréacteurs, turbines à gaz 3 290,5 4,0 % 4. Minerai de fer et ses concentrés 2 286,9 2,8 % 5. Huiles de pétrole 2 159 2,6 % | f9507d99-10e9-49ae-84cc-bfb499bf85a7 |
La différence de carrés
La différence de deux carrés est un procédé qui permet de factoriser un polynôme de la forme |a^2 - b^2|. Soit l'expression |9x^2– 16|. 1. Extraire les racines carrés des deux termes. ||\color{blue}{a}=\sqrt{a^2}=\sqrt{9x^2}=\color{blue} {3x}\\\color{green} {b}=\sqrt{b^2}=\sqrt{16}=\color{green} {4}|| 2. Appliquer l'identité remarquable. ||\begin{align}a^2-b^2&=(\color{blue}{a}+\color{green}{b})(\color{blue}{a}-\color{green}{b})\\&=(\color{blue}{3x}+\color{green}{4})(\color{blue}{3x}-\color{green}{4})\end{align}||La réponse obtenue est donc |(3x + 4) (3x – 4)|. Soit l'expression |36x^{4}y^2 - 9z^6|. 1. Extraire les racines carrés des deux termes. ||\color{blue}{a}=\sqrt{a^2}=\sqrt{36x^4y^2}=\color{blue} {6x^2y}\\\color{green}{b}=\sqrt{b^2}=\sqrt{9z^6}=\color{green} {3z^3}|| 2. Appliquer l'identité remarquable. ||\begin{align}a^2-b^2&=(\color{blue}{a}+\color{green}{b})(\color{blue}{a}-\color{green}{b})\\&=(\color{blue}{6x^2y}+\color{green}{3z^3})(\color{blue}{6x^2y}-\color{green}{3z^3})\end{align}|| Lorsque l'on factorise un polynôme, on s'assure généralement qu'il le soit jusqu'à sa forme la plus complète. Ici, on peut poursuivre la factorisation avec une mise en évidence simple pour chaque parenthèse. Mettre en évidence le facteur |3| pour chaque parenthèse : ||\begin{align}(6x^2y+3z^3)(6x^2y-3z^3)&=\color{red}{3}(2x^2y+z^3)\cdot \color{red}{3}(2x^2y-z^3)\\&=\color{red}{9}(2x^2y+z^3)(2x^2y-z^3)\end{align}||On obtient donc: |9 (2x^{2}y + z^3) (2x^{2}y - z^3)|. Regardons un exemple différent : |9x^2 - 5|. 1. Extraire les racines carrés des deux termes. Bien que |5| ne soit pas un carré parfait, on peut l'écrire sous la forme d'une racine comme ceci : |\sqrt{5}|. ||\color{blue}{a}=\sqrt{a^2}=\sqrt{9x^2}=\color{blue}{3x}\\\color{green} {b}=\sqrt{b^2}=\sqrt{5}=\color{green} {\sqrt{5}}|| 2. Appliquer l'identité remarquable. ||\begin{align}a^2-b^2&=(\color{blue}{a}+\color{green}{b})(\color{blue}{a}-\color{green}{b})\\&=(\color{blue}{3x}+\color{green}{\sqrt{5}})(\color{blue}{3x}-\color{green}{\sqrt{5}})\end{align}|| Ainsi, on obtient |(3x+ \sqrt{5})(3x- \sqrt{5})|. | f95dd78f-dfad-4f03-bafa-59dfa8ff2b19 |
Les caractéristiques d'un système technologique
Les caractéristiques d'un système sont les qualités qui permettent de décrire un système technologique. Tous les systèmes technologiques, qu'ils soient simples ou complexes, partagent certaines caractéristiques essentielles. On décrit un système technologique à l’aide de cinq caractéristiques. Caractéristique d’un système technologique Exemple d’une lampe La fonction globale Produire de la lumière Les intrants Électricité Les extrants Lumière et chaleur Les procédés Incandescence (émission de lumière d’un filament de tungstène lors du passage d’un courant électrique) La commande Interrupteur de la lampe On représente souvent les caractéristiques d'un système sous forme de schéma. La fonction globale d'un système décrit ce que doit accomplir l'ensemble d'un système, ce pour quoi il a été conçu. Pour définir la fonction globale d’un système, il suffit de se poser la question : « à quoi sert principalement notre système? » Par exemple, la fonction globale d'une bicyclette est de permettre à une personne de se déplacer rapidement en actionnant un pédalier; celle d’une éolienne est de transformer l’énergie du vent en énergie électrique; celle d'une bouilloire est de produire de l’énergie thermique afin de faire bouillir de l’eau. Le terme intrant désigne tous les éléments qui entrent dans un système et qui sont nécessaires à son fonctionnement. Les intrants peuvent être des matériaux, de l’énergie (électricité, chaleur, etc.), du matériel (outils, machines, etc.), des personnes (travailleurs, opérateurs de machinerie, etc.) ou de l'information. Pour fonctionner, tous les systèmes nécessitent des intrants. Un système simple, comme une ampoule à incandescence, ne nécessite qu’un seul intrant : de l'électricité. Par contre, dans le cas de systèmes technologiques plus complexes, les intrants nécessaires au fonctionnement sont plus nombreux. Un extrant est un élément qui sort d'un système. Il peut être désiré ou non. Les systèmes technologiques permettent de transformer un ensemble de ressources (les intrants) en quelque chose d'autre, soit les produits que l’on nomme extrants. Tous les systèmes, pour fonctionner, nécessitent des intrants qui, lors du fonctionnement du système, produisent des extrants qui sont de nature matérielle ou énergétique. Il y a des extrants prévus et désirés, ce que l'on appelle les résultats. Par exemple, une voiture permet le déplacement comme extrant. Par contre, un extrant se produit rarement seul. Certains extrants sont prévus, mais non désirés. Dans le cas d'un véhicule automobile, les gaz d'échappement qui polluent l'atmosphère, la chaleur perdue et les autres déchets produits représentent des extrants non désirés. Les extrants obtenus possèdent une valeur ajoutée comparativement aux intrants lorsqu'ils ont traversé le système. Les procédés sont une séquence d'actions que le système effectue afin de transformer les intrants dans le but de remplir la fonction globale demandée. Les procédés peuvent agir de deux façons, soit chimiquement ou physiquement. Par exemple, un procédé peut modifier un matériau pour lui donner une nouvelle forme dans le cas d'un changement physique. C'est ce dont il est question, entre autres, quand une sécheuse assèche les vêtements humides. D'un autre côté, le procédé peut être un changement chimique, comme dans le cas de l'essence qui est brulée dans un moteur à combustion. Tous les procédés qui transforment des objets ayant certaines caractéristiques en objets en possèdent d'autres. Lorsqu’on veut séparer la crème du lait entier, par exemple, on place le lait entier dans un séparateur centrifuge et il en ressort de la crème et du lait écrémé. C’est ce qu’on appelle l’écrémage du lait. Ce procédé de séparation utilise la force centrifuge. Les commandes d'un système permettent d'enclencher, de déclencher ou de modifier le fonctionnement du système. Il existe plusieurs types de commandes : mécaniques, électriques et optiques. Par exemple, le fonctionnement d'une télévision nécessite l'utilisation d'une télécommande à distance. En plus de ces commandes physiques, on peut ajouter certaines contraintes que l'on doit remplir afin de rendre le fonctionnement du système possible. Par exemple, une source d'alimentation électrique est nécessaire au fonctionnement d'une lampe ou encore la présence de l'utilisateur est nécessaire pour actionner l'agrafeuse. On peut classer ces données de contrôle en quatre catégories : les contraintes énergétiques; les contraintes de configuration (programme, cycle, etc.); les contraintes de réglage (réglage de la température, de la vitesse, de la pression, etc.); les contraintes d’exploitation (départ, mise en marche, ordre opérationnel, etc.). Voici des exemples de schéma des caractéristiques pour d’autres systèmes technologiques. | f9633bb9-a87e-48e3-be1c-78e732048435 |
L'organisation sociale: les artisans et les bourgeois
À partir du XIe siècle, l’organisation sociale au Moyen Âge se transforme. Les villes et le commerce prennent de plus en plus d'ampleur dans plusieurs régions d'Europe. La hiérarchie sociale partagée entre les trois ordres (noblesse, clergé et paysan) se complexifie avec la montée des artisans et l’arrivée des bourgeois. Avec le commerce qui ne cesse de croître, les artisans prennent une place plus importante dans les campagnes et dans les villes puisque les biens qu’ils fabriquent sont de plus en plus demandés. Les biens sont entièrement fabriqués par l’artisan, qui peut avoir l’aide d’un ou de plusieurs apprentis ou compagnons. Donc, l’artisan s’occupe de la création initiale, de l’achat ou de la fabrication des matériaux nécessaires, de la confection du produit et, finalement, de sa vente. Tout ce processus de production exige beaucoup de temps. C'est pour cette raison que les artisans installent habituellement leur atelier dans leur propre maison. De plus, les artisans se regroupent généralement dans les mêmes quartiers des villes pour faciliter le commerce. On retrouve donc des quartiers de tisserands, de forgerons, de boulangers, de cordonniers, etc. Les artisans exercent une très grande variété de professions: drapiers, teinturiers, bouchers, menuisiers, tailleurs de pierre, charpentiers, etc. Malgré leur importance dans le phénomène de l’urbanisation et du commerce, les artisans n’auront pas la même importance sociale comme le sont les nobles, le clergé ou même les bourgeois. Malgré cela, un certain nombre d'entre eux réussiront à accumuler de petites fortunes. Une corporation est un regroupement d'artisans qui exercent la même profession. Par exemple, il y a des corporations de boulangers, de cordonniers, de maçons, de tisserands, etc. Pour devenir artisan, il y a un long processus d’apprentissage. Il faut d’abord être apprenti et, ensuite, compagnon pendant plusieurs années. La plupart des métiers d’artisans sont régis par une corporation. Chaque corporation a comme rôle de réglementer la procédure et la durée de la formation nécessaire avant d’obtenir le titre d’artisan. Par ailleurs, les corporations fixent les prix des marchandises et assurent la protection de leurs membres. Par exemple, elles offrent de sécuriser le transport de caravanes avec des soldats qui protègent la marchandise sur les routes remplies de brigands. Par ailleurs, un nouveau groupe social voit le jour avec l’expansion des villes: les bourgeois. On les appelle bourgeois parce qu’ils habitent les bourgs, un grand village qui s’est construit près d’un château fort. La plupart d’entre eux sont des marchands ou commerçants qui s’enrichissent avec le commerce local ou le Grand commerce. De façon générale, ces bourgeois achètent des produits des artisans ou des surplus de production des paysans en les revendant plus cher qu'ils les ont payés. De plus, ils voyagent beaucoup dans les villes et villages d’Europe d'une foire à l'autre. D’autres, comme l'Italien Marco Polo, se rendent même jusqu’en Asie pour acquérir directement les richesses exotiques et les revendre en Europe. En plus de celles de commerçants et marchands, les bourgeois occupent différentes fonctions. Certains sont des légistes qui se consacrent à l’étude, à l’interprétation et à la rédaction de lois. D’autres sont des notaires qui élaborent des contrats commerciaux. Des changeurs font aussi leur apparition en se spécialisant dans l’échange de monnaie qui varie d’une ville à l’autre. Progressivement, la bourgeoisie se diversifie. Grâce à leur richesse et à leur influence dans les villes en plein essor, les bourgeois réussissent à obtenir de plus en plus d’influence dans la société. Certains établiront même des relations privilégiées avec des rois. | f96561be-08d0-476d-af9b-079bd484561f |
La construction d'une médiatrice
Une médiatrice est une droite perpendiculaire à un segment qui passe par le milieu de ce même segment. On peut tracer la médiatrice d'un segment de deux façons : On peut tracer la médiatrice d'un segment à l'aide d'un compas et d'une règle en suivant les étapes suivantes : On peut tracer la médiatrice d'un segment à l'aide d'une règle et d'une équerre en suivant les étapes suivantes : | f9764cd0-a980-48df-9fc0-d859308da50e |
Le cycle ovarien et le cycle menstruel
Le cycle ovarien est une série de phénomènes biologiques qui se déroulent à chaque mois dans l'un des deux ovaires et qui a pour résultat la production d'un ovocyte. Il dure environ 28 jours. Le cycle menstruel est une série de phénomènes biologiques qui se déroulent à chaque mois dans l'utérus. Lui aussi dure environ 28 jours. La FSH et la LH stimulent la maturation d'un follicule primaire qui lui sécrète à son tour des oestrogènes. Plus ce follicule grossit, plus la production d'oestrogènes augmente. La sécrétion de FSH et de LH cessent pour un bref moment. La sécrétion d'oestrogènes se poursuit jusqu'à l'atteinte d'un niveau assez élevé qui déclenche une libération brusque d'hormones, surtout de LH mais aussi de FSH. La LH agit sur l'ovocyte de 1er ordre pour qu'il termine la première partie de sa méiose. Il en résulte un ovocyte de 2e ordre. À la fin de cette phase, le follicule mature est gonflé et il forme une légère bosse à la surface de l'ovaire. À l'endroit où le follicule forme une bosse, la paroi de l'ovaire se déchire et le follicule libère l'ovocyte vers la trompe de Fallope. Sous l'effet de la LH, le follicule qui a libéré l'ovocyte se transforme en corps jaune. Celui-ci sécrète de la progestérone et un peu d'oestrogènes, ce qui fait baisser brusquement les taux de FSH et de LH. Le développement d'autres follicules est ainsi empêché. Si l'ovocyte libéré est fécondé, le corps jaune reçoit un signal provenant de l'embryon. Le corps jaune libère des hormones jusqu'à ce que le placenta soit développé et puisse lui-même sécréter ses hormones. Si l'ovocyte libéré n'est pas fécondé, la dégénérescence du corps jaune commence environ 10 jours après sa formation. La sécrétion d'hormones est alors arrêtée. Les taux de progestérone et d'oestrogènes chutent, ce qui occasionne la reprise de la sécrétion de FSH et de LH par l'hypophyse. Et un autre cycle recommence... Cette phase débute lorsque les taux de progestérone et d'oestrogènes sont au plus bas. Le follicule se met alors à sécréter plus d'oestrogènes. Pendant deux à six jours, la muqueuse utérine (endomètre) se détache de la paroi utérine, ce qui provoque un écoulement de sang par le vagin. Il s'agit des menstruations. L'endomètre se reforme et s'épaissit sous l'effet des oestrogènes. L’endomètre se prépare à accueillir l’embryon. Sous l'effet combiné de la progestérone et de l’œstrogène, l’endomètre devient une muqueuse encore plus épaisse et elle sécrète alors des nutriments qui soutiendront l’embryon jusqu’à son implantation. Si la fécondation a lieu, l'endomètre reste intacte et il n'y a donc pas de menstruations. Si la fécondation n’a pas lieu, la dégénérescence du corps jaune débute. La diminution du taux de progestérone amène la rupture des vaisseaux sanguins de l’endomètre, ce qui entraîne sa desquamation. Et un autre cycle recommence... | f976d48d-6e2e-4f59-95d5-99a399ca53e4 |
Le pronom personnel
Le pronom personnel est une sorte de pronom qui indique la personne grammaticale. C’est également le pronom personnel qui est utilisé pour la conjugaison des verbes. 1re personne : je, j’, nous... 2e personne : tu, toi, vous... 3e personne : il, on, elles... Le pronom personnel à la 3e personne est généralement un pronom de reprise, c’est-à-dire qu’il reprend une information mentionnée dans le texte. On appelle cette information antécédent. L’animal cache sa nourriture. Il mangera plus tard. Le pronom personnel il (3e personne du singulier) reprend le groupe nominal l’animal. Les filles participent à ce concours. Elles feront un projet original. Le pronom personnel elles (3e personne du pluriel) reprend le groupe nominal les filles. Les pronoms de la 1re et de la 2e personne sont généralement des pronoms nominaux, c’est-à-dire qu’ils ne reprennent pas d’antécédent dans le texte. L’atmosphère était lugubre. J’avais peur et je ne pensais qu’à partir avec toi. Les pronoms personnels j’, je (1re personne du singulier) et toi (2e personne du singulier) sont des pronoms nominaux. Ils ne reprennent pas d’antécédent dans le texte. Les pronoms personnels sont divisés en deux groupes : les pronoms conjoints et les pronoms disjoints. Voici les différentes formes que peut prendre le pronom personnel : Singulier Pluriel 1re pers. 2e pers. 3e pers. 1re pers. 2e pers. 3e pers. Pronoms conjoints je (j’), me (m’) tu, te (t’) il, elle, on, le, la, l’, se, (s'), en, lui, y nous vous ils, elles, les, se (s'), leur, en, y Pronoms disjoints moi toi lui, elle, soi nous vous eux, elles, soi Les pronoms personnels conjoints sont placés avant le verbe d’une phrase de base. Les pronoms personnels disjoints peuvent être avant ou après le verbe et être employés avec une préposition. La forme du pronom personnel dépend parfois aussi de sa fonction. Voici un tableau des différentes fonctions : Fonction Pronoms Exemple Sujet je, tu, il, elle, on, nous, vous, ils, elles Nous présenterons le projet plus tard. Attribut du sujet le, l’, en Elle le semble aussi, inquiète. Complément direct me, moi, te, toi, le, la, se, en, nous, vous, les, l’ Tristan te regarde. Complément indirect me, moi, te, toi, lui, en, y, se, lui, elle, soi, nous, vous, leur, eux, elles Léa lui parle. Complément de l’adjectif me, en, y, te, lui, nous, vous, leur Elle vous en sera redevable. Complément du nom en Ces biscuits sont délicieux. Mon père t’en donnera la recette. Les pronoms personnels il, on, lui, nous, vous, en et y ont certaines particularités. Le pronom il peut être neutre lorsqu’il est employé avec des verbes impersonnels. Quand il est neutre, il ne représente rien et demeure à la 3e personne du singulier. Il existe différentes sortes de pronoms. Demain, il pleuvra. Le pronom personnel on peut désigner une personne indéterminée ou un groupe de personnes dont l’identité est inconnue. De plus, le pronom on peut également désigner une personne précise. Ce dernier est souvent utilisé à l’oral à la place du pronom nous. Au moment où l’allocution s’est terminée, on a indiqué aux participants que c'était maintenant la période de questions. Le pronom on désigne une personne indéterminée. Une information a été donnée, mais sans préciser qui l'a donnée. À l’école, on pense réorganiser les classes. Le pronom on désigne un groupe de personnes indéterminées. Laurent et moi, on ira chercher des fleurs demain. Laurent et moi, nous irons chercher des fleurs demain. Le pronom on désigne deux personnes précises. Il serait possible d’employer le pronom nous. Le pronom lui, bien que généralement utilisé au masculin singulier, peut également être employé pour désigner un antécédent féminin. Lily n’est pas à la maison. Je lui ai envoyé un message. Elle vient d’emménager dans la maison voisine. Allons lui souhaiter la bienvenue. Les pronoms personnels nous et vous peuvent être employés dans des formules de politesse ou de modestie. Ils désignent alors une seule personne. Il demanda à sa grand-mère : « Reprendrez-vous du café? ». Le pronom personnel vous est utilisé dans une formule de politesse s’adressant à la grand-mère. Nous vous précisons aujourd’hui les résultats de la recherche. Le pronom personnel nous est utilisé dans une formule de modestie et est employé au lieu du pronom je. | f97fe53d-ff38-4562-881b-f7c50778e5f9 |
c dur ou c doux
Cas dans lesquels la lettre c se prononce comme un s. un centre informatique un cégep un parcours circulaire du ciment cyberpresse un cyclone Cas dans lesquels la lettre c se prononce comme un k. un canot des cadeaux le code secret des contes de fées une cuisine Cuba une chaise berçante ça du glaçage façon des hameçons un aperçu un reçu de charité Percer - nous perçons (indicatif présent) - je perçai, tu perças, il perça, nous perçâmes, vous perçâtes (passé simple) Avancer - nous avançons (indicatif présent) - j'avançai, tu avanças, il avança, nous avançâmes, vous avançâtes (passé simple) e, i y a, o, u c c ç de la ciboulette un cygne un commerçant | f9908936-c817-41e8-a03b-a9e097288b3d |
Le déterminant indéfini
Le déterminant indéfini est une sorte de déterminant employé lorsque le nom qu’il accompagne désigne quelque chose qu’il est impossible d’identifier dans le contexte. Margot a attrapé un sac et des crayons sur un banc et est montée dans un autobus. Margot a attrapé son sac et ses crayons sur ce banc et est montée dans l’autobus. Margot a attrapé mon sac et mes crayons sur le banc et est montée dans son autobus. Dans la première phrase, tous les déterminants sont indéfinis. On ne sait donc pas de quel sac, de quels crayons, de quel banc et de quel autobus il s’agit. Dans la deuxième et la troisième phrase, différentes sortes de déterminants permettent de comprendre qu’on désigne des objets précis. Voici les différentes formes que peut prendre le déterminant indéfini : Singulier Pluriel Masculin Féminin Masculin et féminin un une des/de (d’) | f9977f98-2fac-4e29-a62c-20e315ae6f54 |
L'aire et le volume des solides
En cherchant à recouvrir un solide ou une surface, on fait référence au calcul de son aire. Pour les solides, il y a 3 types d'aire à différencier. L'aire de la base, généralement notée |A_b,| est la surface occupée par la ou les figures servant de base aux différents solides. L'aire latérale, généralement notée |A_L,| est la surface occupée par les figures qui ne servent pas de bases aux solides. L'aire totale, généralement notée |A_T,| est la surface recouverte par toutes les figures formant les différents solides. Pour savoir laquelle des aires utiliser, il faut se fier au contexte ou lire attentivement les consignes qui sont données dans le problème. L’aire latérale Pour réparer une piscine, on veut remplacer la paroi qui la délimite. Dans ce contexte, la paroi fait référence à la face latérale du cylindre associé à la piscine. Ainsi, on cible l'aire latérale. L’aire de la base Dans un tipi de forme conique, on veut acheter un tapis pour recouvrir le plancher. Dans ce cas, le tapis est posé sur le plancher. On fait référence à la base du cône et c'est seulement la superficie de cette figure qui est considérée pour résoudre le problème. L’aire totale Pour une occasion spéciale, on offre à un être cher un cadeau qu'on désire emballer afin de préserver la surprise. Pour emballer le solide, il faut recouvrir les 4 faces latérales ainsi que les 2 bases. On calcule donc l'aire totale pour résoudre le problème. Il peut arriver qu'on doive considérer une seule des 2 bases ou seulement une partie des faces latérales. Pour en savoir plus, n'hésite pas à consulter les fiches ci-dessous. Le volume, généralement noté |V,| est la mesure de l'espace qu'un solide occupe. Afin de savoir combien de clients pourront recevoir leur commande, une compagnie de distribution d'essence doit savoir quelle quantité, en |\text{m}^3,| son camion-citerne peut contenir. Pour satisfaire leur curiosité, on doit déterminer l'espace en 3 dimensions occupé par la citerne de ce camion. Il est donc question du volume. On peut regrouper les différentes formules pour tous les solides dans le tableau suivant. Solide Formules d'aire Formule de volume Cube |\begin{align}A_b &= \ \color{#3a9a38}{c}^2\\\\ A_L &= 4 \color{#3a9a38}{c}^2\\\\ A_T &= 6 \color{#3a9a38}{c}^2 \end{align}| |V = \color{#3a9a38}{c}^3| Prisme |\begin{align} \color{#3b87cd}{A_b} &= \text{formule associée à la figure} \\\\ A_L &= \color{#3b87cd}{P_b} \times \color{#ec0000}{h} \\\\ A_T &= A_L + 2 \color{#3b87cd}{A_b} \end{align}| |V = \color{#3b87cd}{A_b} \times \color{#ec0000}h| Pyramide |\begin{align} \color{#3b87cd}{A_b} &= \text{formule associée à la figure} \\\\ A_L &= \dfrac{\color{#3b87cd}{P_b} \times \color{#fa7921}{a}}{2} \\\\ A_T &= A_L + \color{#3b87cd}{A_b} \end{align}| |V = \dfrac{\color{#3b87cd}{A_b} \times \color{#ec0000}{h}}{3}| Sphère ou boule Aire de la sphère |A_T = 4 \pi \color{#3a9a38}{r}^2| Volume de la boule |V= \dfrac{4 \pi \color{#3a9a38}{r}^3}{3}| Cylindre |\begin{align} \color{#3b87cd}{A_b} &= \pi \color{#3a9a38}{r}^2 \\\\ A_L &= 2 \pi \color{#3a9a38}{r} \color{#ec0000}h \\\\ A_T &= A_L + 2 \color{#3b87cd}{A_b} \end{align}| |V = \color{#3b87cd}{A_b} \times \color{#ec0000}h| Cône |\begin{align} \color{#3b87cd}{A_b} &= \pi \color{#3a9a38}r^2 \\\\ A_L &= \pi \color{#3a9a38}r \color{#fa7921}a \\\\ A_T &= A_L + \color{#3b87cd}{A_b} \end{align}| |V = \dfrac{\color{#3b87cd}{A_b} \times \color{#ec0000}h}{3}| La ou les bases des prismes et celle des pyramides peuvent prendre différentes formes. Pour t’aider à calculer leur aire, n’hésite pas à consulter le tableau résumé des formules d’aire des figures planes. Pour valider ta compréhension de façon interactive à propos de l'utilisation des formules d'aire et de volume des solides dans le but de trouver une mesure manquante, consulte la MiniRécup suivante. | f99a58bb-1dbf-4c93-9bd5-2fad3efcab27 |
Le territoire agricole de la Californie
La Californie est l'état situé au sud de la côte ouest des États-Unis. Elle est bordée par l'océan Pacifique à sa frontière ouest et par l'Arizona et le Nevada du côté est. Au sud, la frontière est partagée avec le Mexique. La Californie, avec plus de 37 millions d'habitants, est l'état le plus peuplé des États-Unis. Le territoire est composé de paysages divers et contrastés : montagnes élevées, côtes océaniques, vallées fertiles et déserts brûlants. Les déserts californiens sont d’ailleurs les plus secs de l’ensemble du territoire américain. Ces paysages variés s’accompagnent des climats tout aussi variés : le climat du nord est plutôt rigoureux, les déserts sont chauds et arides, les vallées sont chaudes et humides et les montagnes sont très arrosées. Le climat général des côtes californiennes est généralement tempéré en raison de la présence d’un courant marin froid. La position de la Californie sur les plaques tectoniques fait en sorte que de nombreux risques naturels menacent constamment cet État. San Francisco, comme d’autres grandes villes, est fréquemment la cible de séismes parfois violents. L’histoire de la Californie a été grandement marquée par la ruée vers l’or. Dès que des mines d’or furent découvertes en 1849, plusieurs américains et immigrants ont mis le cap vers la Californie. L’économie s’y est alors développée très rapidement. Un peu plus tard, la construction du chemin de fer vers l’ouest ouvre la voie à plusieurs milliers d’individus qui se dirigent vers le Golden State (surnom donné à la Californie) pour y devenir agriculteur ou encore travailler dans les nouvelles industries. La Californie a alors connu de nombreuses périodes où l’immigration était très affluente : des Américains, des Hispaniques, des Asiatiques et des Mexicains s'y installent. Après la Deuxième Guerre mondiale, c’est la jeunesse américaine qui a afflué vers la Californie, c’est l’époque du rêve californien, influencé par des groupes musicaux comme les Beach Boys ou par des mouvements artistiques comme le beatnix (mouvement précurseur du mouvement hippie). Sur le plan économique, la Californie accapare à elle seule 14% du produit national brut américain. La Californie a une économie basée sur l’agriculture (intensive et capitaliste), l’exploitation des ressources naturelles, l’industrie informatique (Sillicon Valley), l’industrie cinématographique (Hollywoood) et la production de vin. La vallée centrale de la Californie est une vaste plaine dont le sol est couvert de sédiments. En fait, la plaine était originalement située près de l’océan, mais le mouvement des plaques tectoniques a créé les chaînes côtières, déplaçant ainsi la vallée vers l’intérieur des terres. Les sédiments rendent les sols extrêmement fertiles et certains forment une couche de 20 kilomètres sous le sol. Outre les pratiques agricoles, on trouve aussi des puits de pétrole qui sont exploités dans la vallée centrale. L’étendue de la vallée centrale est totalement plate, l’altitude maximale s’élèvant à 15 mètres au-dessus du niveau de la mer. La plaine ne recevant que très peu de précipitations, l’irrigation provient des montagnes qui l’entourent : la Sierra Nevada. En effet, tous les cours d’eau descendent de la Sierra Nevada pour sillonner la vallée avant de se diriger vers le Pacifique. Les fleuves principaux sont le Sacramento (au nord) et le San Joaquin (au sud). Ces deux fleuves se rejoignent dans la baie de San Francisco. La vallée centrale est marquée par des températures froides en hiver, une chaleur torride et chargée d’humidité en été et des inondations (causées par la crue des rivières) au printemps. La plaine a été longtemps inoccupée, bien qu’elle recouvre 20% de la superficie de la Californie. Aujourd’hui, les trois quarts des terres cultivées en Californie se situent à l’intérieur de la vallée centrale, bien que certaines terres arables soient aujourd’hui menacées par l'étalement urbain : lotissements et condos prennent alors la place des infrastructures agricoles. Cet étalement urbain peut éventuellement causer un problème à la rentabilité des productions agricoles puisque les terres agricoles ne sont pas protégées comme elles le sont au Québec. La quantité de fermes a diminué, mais les dimensions des terres sont demeurées les mêmes. De plus, la présence d’habitations à proximité des fermes exige des adaptations de la part des fermiers et des familles pour éviter la contamination, en particulier lors de l’épandage du fumier ou des pesticides. Située au nord de la vallée centrale, la vallée de Sacramento est irriguée par le fleuve du même nom. La ville de Sacramento s’y trouve également. Cette ville est la capitale de la Californie et a été la plus grande agglomération à proximité des mines d’or. On y dénombre aujourd’hui plus d’un million d’habitants. La vallée de Sacramento est l’une des régions agricoles de l’État. C’est en partie pour cette raison que le Shasta Dam a été construit entre 1938 et 1944. Cet énorme barrage se situe directement sur le fleuve Sacramento, à l’endroit où d’autres affluents le rejoignent. Le Shasta Dam est le plus grand réservoir construit par l’homme de la Californie et le deuxième plus grand barrage des États-Unis. Ce barrage a plusieurs utilités : conserver les réserves d’eau pour approvisionner la vallée, irriguer les terres agricoles, contrôler le débit et la force des crues (éviter les sécheresses et les inondations), approvisionner les villes et les villages en eau potable, utiliser la force de l’eau dans une énorme centrale hydroélectrique, etc. De plus, le réservoir, le Shasta Lake sert aussi au loisir et à la navigation. Le barrage est tellement haut qu’il représente trois fois la hauteur des chutes du Niagara. La section la plus au sud de la vallée centrale est irriguée par le fleuve San Joaquin. Malheureusement, cette section était moins propice à l’agriculture puisque ce fleuve se transformait, vers l’ouest de son parcours, en un immense marécage dont plusieurs étangs s’asséchaient durant l’été. C’est pourquoi cette région a été inoccupée plus longtemps. Encore aujourd’hui, la vallée de San Joaquin ne comprend que quelques petites agglomérations. Afin de rendre le sol rentable pour les productions agricoles, un vaste chantier a été mis en place à la fin du 19e siècle. Les travaux, qui se sont échelonnés jusqu'au début du 20e siècle, visaient à mettre en place un système de canaux. Ces canaux allaient assurer l’irrigation constante des terres cultivées. Depuis la fin des travaux, la vallée de San Joaquin fait désormais partie des régions agricoles les plus fertiles. Les terres cultivées occupent toutes de très grandes surfaces. La vallée de Napa se situe un peu à l’ouest de Sacramento et est un peu plus petite que les autres vallées. Le climat y est beaucoup plus doux et ressemble beaucoup au climat méditerranéen : ensoleillement et chaleur. La vallée de Sonoma se trouve un peu plus à l’ouest de la vallée de Napa, beaucoup plus près des montagnes. Tout comme la vallée de Napa, le climat y est beaucoup plus doux et a permis de cultiver des produits différents. La Sierra Nevada est une grosse chaîne de massifs granitiques qui borde tout l’est de la Californie. Elle s’étend sur 650 kilomètres de long et occupe entre 80 et 150 kilomètres de large. Elle est apparue aux pionniers venus de l’est comme un obstacle infranchissable puisque son versant est très abrupt. La Sierra Nevada est le réservoir d’eau de la Californie. En effet, tous les nuages en provenance de l’océan Atlantique se dirigent vers les massifs de la Sierra Nevada et se déversent sur ses flans ouest. Ce sont ces précipitations qui alimentent les fleuves Sacramento, San Joaquin et Colorado qui se déversent à leur tour dans les vallées californiennes. La Sierra Nevada reçoit annuellement des chutes abondantes de neige. Chaque précipitation peut représenter une quinzaine de mètres de neige, pouvant même atteindre jusqu’à 23 mètres. Le point culminant de la Sierra Nevada est le mont Whitney qui culmine à 4 421 mètres d’altitude. Plusieurs parcs nationaux californiens se trouvent dans ces montagnes. En plus de la Sierra Nevada, plusieurs autres chaînes de montagnes marquent le paysage californien. Ces chaînes sont parallèles à l’océan Pacifique et se situent près des côtes. Constituées de montagnes de 1 000 mètres d’altitude en moyenne, les chaînes côtières sont en fait une suite de 3 ou 4 chaînes, chacune séparée de vallées. Les montagnes côtières constituent un mur de protection contre les intempéries de l’océan. Toutes ces montagnes créent effectivement une barrière naturelle contre le vent et les intempéries. Les vallées à l’intérieur du continent sont donc protégées par ces chaînes côtières. Les fleuves et les rivières coulent aussi parallèlement aux montagnes et à l’océan. Sans la présence de ces montagnes, le climat et les sols californiens ne seraient pas aussi propices à l’agriculture. Ces montagnes assez récentes se sont formées par le mouvement des plaques tectoniques. L’activité géologique intense de l’endroit permet l’exploitation de l'énergie géothermique. Dans cette région, il y a effectivement une vingtaine de centrales géothermiques qui utilisent la chaleur du magma pour produire de l’électricité. Avec toutes les modifications apportées au territoire pour rentabiliser la production agricole, la Californie a pu s’imposer comme vaste territoire agricole. Avantagée par son climat et ses imposantes vallées, la production est effectivement devenue très rentable, grâce aux exploitations intensives capitalistes. La variété des régions et des climats a surtout permis à la Californie de cultiver un grand éventaire de produits agricoles. 50% de la production horticole (fruits, légumes, noix) américaine vient de la Californie. Ces produits se destinent non seulement à l’alimentation de la population californienne, mais aussi à l’alimentation des autres états américains et des pays importateurs, s’assurant ainsi des revenus annuels de 32 milliards de dollars. Avec 77 000 fermes et ranchs répartis dans l’État, c’est près du tiers de la Californie qui fait partie des territoires agricoles. La production californienne de fraises représente à elle seule 88% de l’ensemble de la production américaine et rapporte environ 1,2 milliards de dollars. En fait, les fermes californiennes ne représentent que 4% des fermes américaines, mais produisent toutefois plus de la moitié des fruits, des légumes et des noix. La majeure partie de la production agricole californienne provient de la vallée centrale. Les agriculteurs assurent l’exploitation de plus de 250 produits différents : noix, amandes, olives, pistaches, fruits (agrumes, tomates, kiwis, prunes, pêches, raisins), légumes (asperges, laitues) et céréales (sorgho, avoine, blé, orge, maïs). La vallée centrale produit également le quart de la production de riz américaine et a développé la culture d’autres produits tels que la betterave à sucre, le tournesol, le foin, la luzerne, le houblon, le coton et le lin. Bien que l’horticulture occupe une place importante dans la production agricole, on trouve également des éleveurs de porcs, de bœufs, de volaille, d’œufs et des producteurs de lait, en plus d’une industrie de transformation alimentaire tout aussi florissante. Ces deux vallées sont surtout reconnues pour leur production de vin. En effet, la vallée de Napa est le troisième endroit le plus fréquenté par les touristes aux États-Unis. Les trois millions de visiteurs qui se rendent à Napa vont visiter les installations vinicoles, les vignes et vont évidemment déguster les produits. La vallée de Napa est bordée de montagnes volcaniques et a été colonisée en partie par des immigrants italiens à la fin du 19e siècle. C’est la principale région viticole des États-Unis et ses vins sont réputés partout à travers le monde. C’est également la région oeno-touristique (tourisme autour du vin) la plus visitée dans le monde. La vallée de Napa est occupée par plus de 900 domaines. Le climat y est propice pour développer des cépages différents. L’influence italienne combinée au climat très doux font en sorte que le mode de vie plus détendu s’apparente beaucoup plus à la culture méditerranéenne qu’américaine. Bien que les vins de Napa ne constituent que 4% de la production américaine, ils s’accaparent toutefois 17% du chiffre d’affaires. La vallée de Sonoma est considérée comme le berceau de la viticulture moderne aux États-Unis. La vallée est plus large et plus plate que la vallée de Napa, les cultures peuvant alors être plus étendues. Les amateurs de vin peuvent y apprécier plusieurs cépages de vin différents. Pour optimiser les productions agricoles, les fermiers n’ont pas seulement recours aux moyens techniques et aux produits chimiques. En effet, beaucoup de travailleurs sur les fermes californiennes sont en fait des immigrants illégaux venus du Mexique et d’autres pays d’Amérique du Sud. Ces travailleurs illégaux constituent ainsi une main-d’œuvre qui ne coûte pratiquement rien aux producteurs. La rentabilité des entreprises agricoles dépend actuellement de ces travailleurs, s’appuyant ainsi sur l’exploitation d’employés. Les grandes cultures intensives qui sont pratiquées actuellement ont aussi des impacts écologiques, ne serait-ce d’abord que la quantité colossale d’eau utilisée pour irriguer les terres. L’utilisation massive de l’eau pourrait éventuellement nuire à l’approvisionnement en eau des villes ou à la qualité des sols et des nappes phréatiques. Les nappes phréatiques peuvent aussi être contaminées par tous les produits chimiques, les engrais et les pesticides qui sont utilisés pour enrichir les terres. Il y a actuellement certaines régions où le taux d’azote contenu dans les sols est beaucoup trop élevé et pourrait représenter un danger pour la biodiversité et l’approvisionnement en eau potable. Les installations agricoles, les détournements des cours d’eau et toutes les modifications apportées au terrain naturel peuvent causer une diminution de la biodiversité. Certaines espèces de grenouille sont disparues à cause de ces bouleversements et des déversements de déchets agricoles. Plusieurs changements climatiques ont également été causés par le drainage et l’irrigation des sols. Il ne faut pas non plus oublier que la plupart des produits agricoles de la Californie sont destinés à l’exportation. Plusieurs produits traversent tout le continent avant d’entrer dans les marchés d’alimentation. Les laitues qui poussent au sud de la Californie sont expédiées dès la récolte. Le transport seffectue en camion réfrigéré et ces camions roulent à partir des champs californiens pour se rendre jusquau nord-est du continent, au Québec par exemple. La consommation dénergie fossile impliquée dans le transport des marchandises doit aussi être prise en compte. Les fermiers californiens vont devoir trouver des méthodes pour diminuer leur empreinte écologique. Plusieurs dentre eux se sont déjà tournés vers lagriculture biologique. Celle-ci est idéale pour diminuer limpact environnemental sur le terrain, mais le problème du transport non écologique sur de grandes distances demeure. De manière générale, les modifications apportées aux pratiques agricoles (utilisation de leau, des pesticides, de lépandage) se font en réaction aux critiques venues de lopinion publique. Les fermiers sy accommodent généralement bien, mais le déséquilibre entre la propreté de la production et la pollution émise par le transport semble rester. Dautres producteurs, sans se tourner vers les cultures biologiques se tournent vers des cultures maraîchères qui exigent moins de pesticides et de produits chimiques. Bref, lagriculture californienne, tout comme lagriculture du reste du monde, est sur le point de changer radicalement. | f9eacbe7-5fa1-4a83-9f6b-3f01e127e46f |
Les articulations
Les articulations sont des liens qui unissent deux ou plusieurs os. Leurs fonctions principales sont relatives à la mobilité qu’elles confèrent au squelette, à leur capacité d’unir les os entre eux et, particulièrement dans le cas du crâne et de la cage thoracique, elles offrent une forme de protection mécanique. Même si elles sont les points faibles du squelette, elles savent habituellement résister à l’écrasement, au déchirement et au déplacement dans un mauvais axe. Elles peuvent aussi être regroupées selon leur structure (fibreuse, cartilagineuse ou synoviale) ou selon leur mobilité (immobile, semi-mobile ou mobile). Les articulations immobiles ou fixes n'ont aucune possibilité de mouvement. Les os sont directement en contact ou bien une seule couche de cartilage les sépare. Les os du crâne offrent un bon exemple d'articulations immobiles. Les articulations semi-mobiles sont, comme leur nom l'indique, capables de bouger de façon limitée. En effet, l'amplitude du mouvement est réduite dans ce type d'articulation. Il y a habituellement du cartilage entre les os dans les articulations semi-mobiles. Les vertèbres, grâce aux cartilages qui les séparent (les disques intercostaux), offrent un bon exemple d'articulations semi-mobiles. Les articulations mobiles permettent un mouvement d'une grande amplitude. Dans ce type d'articulation, la tête d'un os s'emboîte dans le creux d'un autre os. Le coude est un bon exemple d'articulation mobile. L'épaule, la main, la hanche et le genou sont aussi des exemples d'articulations mobiles. Grâce à l'interaction entre les muscles, les os et les articulations, plusieurs types de mouvements sont possibles. La flexion consiste à rapprocher 2 os d'une articulation. Exemple : Plier le coude. L'extension consiste à éloigner les 2 os d'une articulation en l'étirant. Exemple : Donner un coup de pied. L'abduction consiste à écarter latéralement un membre de l'axe du corps. Exemple : Lever le bras sur le côté, de façon à former un angle droit avec le corps. L'adduction consiste à ramener un membre dans l'axe du corps. Exemple : Ramener le bras dans un mouvement contraire à l'abduction. La rotation consiste à déplacer un membre autour d'un axe. Exemple : Dire non avec la tête. | fa16d43d-c2c6-4405-bf38-dceea74383b5 |
La périphrase (figure de style)
La périphrase est la figure de style dans laquelle on dit en plusieurs mots ce que l’on pourrait dire en peu de mots. Généralement, on remplace le mot par un groupe de mots qui le définit de façon imagée. Cette figure de style permet d'éviter les répétitions et de mettre en valeur une ou des caractéristiques de la réalité évoquée. Les miroirs de l'âme révélaient son désespoir. (les yeux) Cet homme n'avait pas toute sa tête. (être fou) Le pays du soleil levant est intéressant à visiter. (le Japon) En voici des exemples : Périphrase Signification L’or noir le pétrole L’astre de la nuit la lune Les forces de l’ordre la police Le septième art le cinéma Le toit du monde l’Himalaya La langue de Molière le français La langue de Shakespeare l’anglais La langue de Goethe l’allemand Le roi des animaux le lion La Ville lumière Paris Le Roi soleil Louis XIV Le siècle des Lumières le 18e siècle Il existe d'autres figures de substitution : | fa1fa2a7-2bb0-4860-8cc1-aabc9366a0a5 |
Le dénombrement des résultats possibles
Le dénombrement correspond au calcul du nombre de résultats de l'univers des possibles lors d'une expérience aléatoire à plusieurs étapes. Lorsque l’expérience est composée, on peut dénombrer les résultats possibles visuellement en utilisant un tableau ou un arbre des possibilités. Il est aussi possible d'utiliser le principe de multiplication. Il existe aussi trois autres méthodes plus spécifiques vues au secondaire: les permutations, les arrangements et les combinaisons. L'une des méthodes pour organiser les possibilités est l’utilisation d’un arbre des possibilités. Cet arbre peut être utilisé peu importe le nombre d’étapes contenues dans l’expérience. On place chacun des résultats possibles de la première étape sur une branche qui débute à un point de départ donné. À partir de l’extrémité de chacune des branches ainsi tracées, on place chacun des résultats possibles de la seconde étape sur des nouvelles branches. On procède de la même manière pour chaque étape supplémentaire. On fait tourner deux roulettes. Les chiffres 1 à 3 représentent différentes sections de la première roulette alors que les lettres A à C représentent les sections de la seconde roulette. Quel est l’univers des possibles? Cette expérience comporte deux étapes : tourner la première roulette et tourner la seconde roulette. On inscrit les résultats possibles dans l’arbre. Il y a donc 9 possibilités. ||\begin{align} \Omega = \{&( 1,A ),\ ( 1,B ),\ ( 1,C ),\\ &( 2,A ),\ ( 2,B ),\ ( 2,C ),\\ &( 3,A ),\ ( 3,B ),\ ( 3,C )\} \end{align}|| Il peut être intéressant d’organiser les résultats possibles sous la forme d’un tableau. Comme le tableau est en deux dimensions, cette technique d’organisation des possibilités ne peut être utilisée que lorsque l’expérience comporte deux étapes. On place les résultats possibles d’une des deux étapes dans la première colonne du tableau et on place les résultats possibles de l’autre étape sur la première ligne du tableau. Il reste à indiquer toutes les possibilités dans le tableau. On fait tourner deux roulettes. Les chiffres 1 à 3 représentent différentes sections de la première roulette alors que les lettres A à C représentent les sections de la seconde roulette. Quel est l’univers des possibles? On choisit d’organiser les résultats possibles dans un tableau. On place les résultats possibles de la première roulette dans la première colonne du tableau et les résultats possibles de la seconde roulette sur la première ligne du tableau. On détermine toutes les combinaisons possibles en complétant le tableau. |A| |B| |C| |1| |( 1 , A )| |( 1 , B )| |( 1 , C )| |2| |( 2 , A )| |( 2 , B )| |( 2 , C )| |3| |( 3 , A )| |( 3 , B )| |( 3 , C )| Il existe donc neuf possibilités : ||\begin{align} \Omega = \{&( 1,A ),\ ( 1,B ),\ ( 1,C ),\\ &( 2,A ),\ ( 2,B ),\ ( 2,C ),\\ &( 3,A ),\ ( 3,B ),\ ( 3,C )\} \end{align}|| En regardant dans sa garde-robe, Gitane constate qu'elle possède 5 chandails, 4 pantalons, 6 paires de souliers et 3 sacs à main. Combien de tenues différentes peut-elle agencer si on admet qu'une tenue comporte 1 chandail, 1 pantalon, 1 paire de souliers et 1 sac à main ? Pour trouver le nombre de tenues différentes, on peut utiliser le principe de multiplication. Première étape: On choisit 1 chandail. Il y a 5 choix. Deuxième étape: On choisit 1 pantalon. Il y a 4 choix. Troisième étape: On choisit 1 paire de souliers. Il y a 6 choix. Quatrième étape: On choisit 1 sac à main. Il y a 3 choix. On multiplie le nombre de choix possibles à chacune des étapes ensemble. |5 \times 4 \times 6 \times 3 = 360| tenues différentes. Gitane peut donc agencer 360 tenues différentes. Avec l'exemple précédent, on convient aisément que faire un arbre des possibilités serait très hasardeux. Un bocal contient 3 lettres en bois: 1 A, 1 B et 1 C. On effectue deux piges sans remettre la lettre pigée dans le bocal. Combien y a-t-il de possibilités ? On peut se faire un arbre de possibilités et ensuite utiliser le principe de multiplication. Il y a donc |3 \times 2 = 6| possibilités. | fa26f0aa-99be-4ffb-8900-ff2715c538ba |
Affirmative Form - Past Perfect
He had taken the chairs when more guests arrived. They had decided to leave before the music got too loud. You had finished dinner because you were very hungry. The past perfect is used to talk about two unspecified (not specific) moments in the past that happened one after the other. The words when, before and because are used to separate the two events. Subject + had + past participle verb + rest of sentence in the simple past. I/You had bought new shoes because we saw the Prime Minister wearing the same shoes. He/She/It had eaten the fruit before she got back home. They/You/We had spoken to your parents when you didn't do your homework. The past perfect is also used in these two ways: To express that one event happened before another event. Most verbs are used when expressing that one event happened before another event in the past. You had run to get the paper because we were ready to start working. They had walked to the swimming pool before it started to rain. She had eaten the sandwich before the bell rang. We had gone to the corner store when we didn't have anymore milk. To express the duration of an event until the next event in the past. The following verbs are used when expressing the duration of an event until the next event in the past. to be to want to cost to need to care to like to own to love to hate to fear to have to owe I had been waiting here because he told me to. They had wanted to play before the game was even released. She had owned that house before your parents moved in. We had loved those movies when they were in theatres. | fa2a5b44-ff10-4422-ba05-caa1195ab428 |
Le groupe verbal au participe présent (GVpart)
Le groupe verbal au participe présent est un groupe syntaxique dont le noyau est un verbe au participe présent. Le groupe verbal au participe présent peut occuper les fonctions d’attribut du complément direct du verbe (exemple 1) et de complément du nom (exemple 2). J'ai vu ces enfants étudiant très sérieusement. Ce stylet permettant de tracer des formes complexes est une invention de mon père. On reconnait le groupe participial par le verbe au participe présent qui l'introduit (étudiant, permettant). Le noyau du groupe verbal au participe présent (formé d'un verbe au participe présent), comme le noyau des autres groupes, peut posséder des expansions : un groupe nominal (exemple 1), un groupe adjectival (exemple 2), un groupe prépositionnel (exemple 3), un groupe infinitif (exemple 4), un pronom (exemple 5), une subordonnée complétive (exemple 6) ou un adverbe (exemple 7). L'expansion suit généralement le verbe employé au participe présent. Contenant la mer, les digues rassurent la population des Pays-Bas. Étant belle et intelligente, cette princesse a beaucoup de prétendants. Permettant à Victor de voler avec lui, Gary souhaitait l'intégrer dans l'équipe. Les insectes, paraissant sortir de nulle part, envahissaient les villes. Le vent annonçait une tempête. L'ayant sentie, mon chien aboya. Prévoyant que les élèves seraient calmes, le professeur quitta la classe. Ajustant constamment son télescope, il finit par identifier la galaxie M31. On appelle gérondif la construction d'un groupe qui implique un participe présent précédé du mot en. Puisque en est une préposition, la forme gérondive est un groupe prépositionnel et exerce notamment la fonction de complément de phrase. En revenant de vacances, nous nous sommes reposés. En travaillant fort, il est possible de réussir. Elle avance en sautillant. | fa36110a-3e95-45c6-8b91-be0d420c2029 |
Le verbe « avoir »
INDICATIF Présent j'ai tu as il a nous avons vous avez ils ont Passé composé j'ai eu tu as eu il a eu nous avons eu vous avez eu ils ont eu Imparfait j'avais tu avais il avait nous avions vous aviez ils avaient Plus-que-parfait j'avais eu tu avais eu il avait eu nous avions eu vous aviez eu ils avaient eu Passé simple j'eus tu eus il eut nous eûmes vous eûtes ils eurent Passé antérieur j'eus eu tu eus eu il eut eu nous eûmes eu vous eûtes eu ils eurent eu Futur simple j'aurai tu auras il aura nous aurons vous aurez ils auront Futur antérieur j'aurai eu tu auras eu il aura eu nous aurons eu vous aurez eu ils auront eu SUBJONCTIF CONDITIONNEL Présent que j'aie que tu aies qu'il ait que nous ayons que vous ayez qu'ils aient Passé que j'aie eu que tu aies eu qu'il ait eu que nous ayons eu que vous ayez eu qu'ils aient eu Présent j'aurais tu aurais il aurait nous aurions vous auriez ils auraient Passé j'aurais eu tu aurais eu il aurait eu nous aurions eu vous auriez eu ils auraient eu IMPÉRATIF PARTICIPE Présent aie ayons ayez Passé aie eu ayons eu ayez eu Présent ayant Passé eu (masc. sing.) eue (fém. sing.) eus (masc. plur.) eues (fém. plur.) ayant eu INFINITIF Présent avoir Passé avoir eu | fa47c200-f86d-47f9-bbdf-aba65f128f36 |
Le taux d'intérêt composé
Dans le cas du taux d'intérêt composé, il permet de faire fructifier ses avoirs de façon plus rapide. Un taux d'intérêt écrit en notation décimale, et noté |i|, est dit composé si l'intérêt est calculé en fonction du montant initial en plus des intérêts accumulés à la fin de chaque période de capitalisation. Ainsi, le montant sur lequel est appliqué le taux d'intérêt augmentera de plus en plus rapidement avec le temps. En d'autres mots, le tout peut se représenter par un modèle exponentiel. Si un montant de 1000 $ est placé à un taux d'intérêt de |3 \%| composé annuellement sur une durée de 5 ans, on obtiendra le rendement suivant: Nbr d'années écoulés Rendement annuel ($) Capital ($) 0 -- |1000| 1 |3 \%| de |1 \ 000 = 30| |1 \ 000 + 30 = 1 \ 030| 2 |3 \%| de |1 \ 030 = 30,90| |1 \ 030 + 30,90 = 1\ 060,90| 3 |3 \%| de | 1 \ 060,90 \approx 31,83| |1 \ 060,90 + 31,83 = 1 092,73| 4 |3 \%| de |1 \ 092,73 \approx 32,78| |1 \ 092,73 + 32,78 = 1 \ 125,51| 5 |3 \%| de |1 \ 125,51 \approx 33,77| |1 \ 125,51 + 33,77 = 1 \ 159,28| Ainsi, le montant récolté après 5 années sera d'environ 1 159,28 $. En guise de rappel, ce type de modélisation fait référence à la fonction exponentielle. Financièrement parlant, cela signifie que les intérêts sont toujours calculés sur la capitalisation obtenue de la période d'intérêt précédente. Non seulement le taux d'intérêt est annuel, mais il arrive souvent que la période d'intérêt se chiffre également en années. En d'autres mots, cela implique que les intérêts ne sont calculés qu'une fois par année. Quelle est la représentation graphique d'un placement de |\color{red}{3000 \ \$}| avec un taux d'intérêt composé de |3,25 \%| sur une période de 2 ans? 1. Calculer le montant d'intérêt obtenu à chaque période d'intérêt ||\begin{align} \small{\text{Nb d'années écoulées}} &&& \small{\$ \ \text{récolté}} \\ 0 &&& \color{red}{3000} \\ &&&&& \small{+ \ 3,25\% \ \text{de} \ 3000 =\color{blue}{97,50}} \\ 1 &&& 3097,50 \\ &&&&& \small{+ \ 3,25\% \ \text{de} \ 3097,50 \approx \color{blue}{100,67}} \\ 2 &&& 3198,17 \end{align}|| 2. Construire le graphique Dans l'exemple précédent, la ligne droite rouge représente un calcul d'intérêt simple. Par contre, la ligne courbe bleue représente un calcul d'intérêt composé. De cette façon, on peut voir que la capitalisation d'intérêt composé donne une plus grande capitalisation à long terme. En utilisant l'exemple précédent, on peut déduire la règle d'une telle représentation graphique. Pour comprendre son origine, on doit utiliser la factorisation et la substitution. Une fois la règle trouvée, on peut l'utiliser pour calculer la capitalisation suite à une période précise. Quelle serait la valeur future d'un placement de |\color{red}{3000 \ \$}| avec un taux d'intérêt annuel composé de |\color{blue}{3,25 \%}| sur une période de |\color{fuchsia}{10}| ans? 1. Trouver la règle ||\begin{align} C_n &= \color{red}{C_0} \ \left(1 + \color{blue}{i} \right)^ \color{fuchsia}{n} \\ &= \color{red}{3000} \ \left(1 + \color{blue}{0,0325} \right)^\color{fuchsia}{n}\end{align}|| 2. Calculer la valeur future selon la période donnée ||\begin{align} C_n &= 3000 \ \left(1 + 0,0325 \right)^\color{fuchsia}{n}\\ &= 3000 \ \left(1,0325 \right)^\color{fuchsia}{10} \\ &\approx 3000 (1,376 \ 89) \\ &\approx 4130,68 \end{align}|| 3. Interpréter la réponse Après une période de 10 ans, la valeur actuelle |C_0 = 3000\ \$| est devenue une valeur future |C_n\approx 4130,68 \ \$|. En ce qui concerne la formule utilisée pour calculer la valeur future, il s'agit simplement de diviser le taux d'intérêt annuel selon la période d'intérêt donnée. De façon générale, les termes suivants sont utilisés pour définir les différentes périodes d'intérêt. Il arrive que les taux d'intérêts soient en lien avec ces périodes. Il faudra donc porter une attention parcticulière aux nombres de périodes d'intérêts (Durée) lors des caculs. Quelle serait la valeur future d'un placement de |\color{red}{5000 \ \$}| avec un taux d'intérêt composé |\color{fuchsia}{trimestriel}| de |\color{blue}{1,5 \%}| sur une période de |\color{fuchsia}{5}| ans ? 1. Trouver la règle ||\begin{align} C_n &= \color{red}{C_0} \ \left(1 + \color{blue}{i} \right)^\color{fuchsia}{n} \\ &= \color{red}{5000} \ \left(1 + \color{blue}{0,015} \right)^\color{fuchsia}{n}\end{align}|| 2. Déterminer le nombre de périodes d'intérêt ||\begin{align} \small\text{trimestriel pendant 5 ans} &= \small\text{4 fois par année pendant 5 ans}\\ &= 4 \times 5 \\ &= 20\end{align}|| 3. Calculer la valeur future selon la période donnée ||\begin{align} C_n &= 5000 \ \left(1 + 0,015 \right)^\color{fuchsia}{n}\\ &= 5000 \ \left(1 + 0,015 \right)^\color{fuchsia}{20}\\ &\approx 5000 \ \left (1,015 \right)^{20} \\ &\approx 6734,28 \end{align}|| 4. Interpréter la réponse Après une période de 5 ans, la valeur actuelle |C_0 = 5000\ \$| est devenue une valeur future |C_n\approx 6734,28 \ \$|. Dans certains cas, les investisseurs vont effectuer des placements dans le but d'obtenir un montant final précis. En d'autres mots, la valeur future (capital accumulé) ainsi que la durée du placement (nombre de périodes) sont connues alors que la valeur actuelle (capital initial) est inconnue. Il s'agit de l'opération inverse de la capitalisation. Puisque c'est la valeur actuelle (capital initial) que l'on cherche, il est alors question d'actualisation. Avec la notion d'intérêt composé, les manipulations algébriques deviennent un peu plus complexes. En effet, la présence d'un exposant force l'utilisation des définitions et propriétés des exposants. Tout comme pour résoudre n'importe quel type d'équations, on peut utiliser les opérations inverses pour isoler une variable. Avec la naissance de son troisième enfant, Vincent tient à mettre de l'argent de côté afin de payer les frais de scolarité de son garçon. Selon les informations disponibles, le cout moyen associé à des études universitaires est de |\color{red}{60 \ 000 \ \$}|. En prenant pour acquis que cette somme devra être disponible dans |\color{fuchsia}{23}| ans, quel montant Vincent devrait-il placer si le plan qu'il utilise est basé un taux d'intérêt composé mensuel de |\color{blue}{0,2 \ \%}| ? 1) Trouver la règle ||\begin{align} \color{red}{C_n} &= C_0 \ \left(1+{\color{blue}{i}} \right)^{\color{fuchsia}{n}} \\ \color{red}{60 \ 000} &= C_0 \ \left(1+{\color{blue}{0,002}} \right)^{\color{fuchsia}{12 \cdot 23}} \\ \color{red}{60 \ 000} &= C_0 \ \left(1+{\color{blue}{0,002}} \right)^{\color{fuchsia}{276}} \end{align}|| 2) Isoler la valeur actuelle (capital initial) ||\begin{align} \color{red}{60 \ 000} &= C_0 \ \left(1+{\color{blue}{0,002}} \right)^{\color{fuchsia}{276}} \\ \color{red}{60 \ 000} &= C_0 \ \left(1,002 \right)^{\color{fuchsia}{276}} \\ \frac{\color{red}{60 \ 000}}{\color{green}{1,7358}} &\approx \frac{C_0 \ \left(1,7358 \right)}{\color{green}{1,7358}} \\ 34 \ 566,87 &\approx C_0 \end{align}|| 3) Donner la réponse dans une phrase Ainsi, la valeur actuelle du placement de Vincent devrait être d'environ |34 \ 566,87\ \$|. Afin d'éviter les erreurs de calculs, on peut déduire une formule de cette procédure. Ainsi, la démarche est plus concise. Avec tous ses placements, Gitane a oublié le montant actuel d'un d'entre eux. Par contre, elle dispose des informations suivantes: placement selon un taux d'intérêt composé hebdomadaire de 0,04%, placement d'une durée totale de 5 ans, valeur future (capital accumulé) obtenue: 4660,23 $. Quel est la valeur actuelle (capital initial) de ce placement? 1) Identifier les différentes données ||\begin{align} \color{red}{C_n} &= \color{red}{4 \ 660,23} \\ \color{blue}{i} &= \color{blue}{0,04 \ \%} = \color{blue}{0,0004} \\ \color{fuchsia}{n} &= \color{fuchsia}{5 \times 52 = 260}\end{align}|| 2) Appliquer la formule ||\begin{align} C_0 &= {\color{red}{C_n}}{\left(1+{\color{blue}{i}}\right)^\color{fuchsia}{-n}} \\\\ &= {\color{red}{4 \ 660,23}}{\left(1+{\color{blue}{0,0004}}\right)^\color{fuchsia}{-260}} \\\\ &\approx 4 \ 200,00 \end{align}|| 3) Donner la réponse dans une phrase La valeur actuelle du placement de Gitane est d'environ |4 \ 200,00 \ \$|. Tout comme plusieurs formules en mathématique, cette dernière peut être démontrée à l'aide de quelques manipulations arithmétiques. | fab12728-d24a-4c62-ad6e-3ba652a197f6 |
La modalisation et les marques de modalité
La modalisation est la façon dont l'énonciateur se rend visible à travers ce qu'il dit, le moyen qui lui permet de concrétiser l'attitude qu'il décide d'adopter par rapport au sujet et à son destinataire. On dira que l'auteur est engagé quand celui-ci fera usage d'une bonne variété de marqueurs de modalité, qui sont autant de moyens lui permettant de signaler que le texte est bien issu de son point de vue personnel : Marques de modalité démontrant l'attitude de l'énonciateur par rapport au propos Exemples Vocabulaire connoté par rapport au propos 1. Cet organisme est très important dans notre société. -Présence d'un vocabulaire mélioratif apportant une connotation positive 2. Cette situation m'exaspère, cela est intolérable. -Présence d'un vocabulaire péjoratif apportant une connotation négative Choix du conditionnel et du futur pour exprimer une probabilité,une possibilité, ou pour atténuer un ordre 1. La décision aurait été prise par ce dirigeant. -L'emploi du conditionnel passé montre une certaine incertitude. 2. Tu ne mentiras pas. -L'emploi du futur simple atténue l'ordre. Figures de style: la litote, l'hyperbole, l'euphémisme, l'accumulation, la gradation, la métaphore, la périphrase, etc. 1. Si rien ne change, nous allons mourir de faim. -hyperbole 2. Les employés sont pauvres, fatigués, déprimés, stressés, insécures, et j'en passe. -accumulation Groupes incidents et phrases incidentes exprimant un commentaire 1. À mon avis, selon moi, je crois, à vrai dire, paraît-il, d'après moi, etc. 2. D'après moi, ce travail n'est pas adapté aux exigences. Auxiliaires de modalité (devoir, sembler, falloir, pouvoir, vouloir, sembler, paraître) pour exprimer une possibilité, une probabilité, une obligation, etc. 1. Il faut arrêter cette inégalité. -obligation 2. Il semble détenir la solution. -doute 3. Elle pourrait obtenir ce poste. -possiblité Groupes adverbiaux exprimant un commentaire afin de porter un jugement 1. Il arrivera probablement à vous convaincre. 2. Heureusement, personne n'était blessé. 3. Cette décision a été contestée, assurément. Plusieurs types et formes de phrases: impératives, interrogatives, exclamatives, à présentatif, non verbales, emphatiques, négatives, impersonnelles, etc. 1. Ce qu'il faut faire, c'est de trouver des solutions. -phrase emphatique 2. Une vraie catastrophe. -phrase non verbale 3. Voici ce qu'il en résulte. -phrase à présentatif Interjections 1. Zut! Quel échec! 2. Oh! Tu as raison. Ponctuation exprimant une émotion (points de suspension, point d'interrogation, point d'exclamation, etc.) 1. Comment osez-vous agir ainsi? 2. Ils ne changeront jamais... 3. Comme vous êtes crédules! Guillemets pour encadrer un emploi particulier (néologisme, anglicisme, mot familier, etc.) 1. J'espère que vous avez eu bien du «fun». -anglicisme 2. Ces «autos» sont de vrais engins meurtriers. -mot familier Procédés typographiques (soulignement, caractères gras ou italiques, majuscules, taille du mot, etc.) permettant de faire ressortir un élément 1. Je NE veux RIEN savoir d'attendre. -majuscules 2. Cette action doit être récompensée aujourd'hui. -soulignement Marques de modalité démontrant l'attitude de l'énonciateur envers le destinataire Exemples Façon de décrire le destinataire (emploi d'un vocabulaire connoté positif ou négatif) 1. Vous avez un flair incroyable, une grande intelligence et un charme fou. Vous êtes donc compétente pour assumer cette fonction. -Présence d'un vocabulaire mélioratif apportant une connotation positive 2. Vous m'apparaissez comme un être ignoble, irrespecteux et vilain. -Présence d'un vocabulaire péjoratif apportant une connotation négative Les phrases transformées: impératives, interrogatives et exclamatives s'adressant au destinataire 1. Agissez rapidement. -phrase impérative 2. Me croyez-vous enfin? -phrase interrogative 3. Vous êtes tellement lâche! -phrase exclamative Formules de politesse, de salutation, de remerciements, etc. 1. Je vous remercie de votre attention. 2. Je vous envoie mes salutations les plus sincères. Tutoiement ou vouvoiement et interpellation du destinataire (apostrophe, formule d'appel, etc.) 1. Votre implication vous semble simple, mais elle est très importante. -vouvoiement 2. Tu dois agir. -tutoiement 3. Concitoyens, il faut vous affirmer. -apostrophe Marques énonciatives illustrant la présence de l'énonciateur (moi, nous, je, me, etc.) et du destinataire (vous, tu, toi, etc.) 1. Après tout, nous faisons tous partie de cette nation. 2. Oui, j'y crois avec conviction. 3. Vous devez parler de cet exploit. Choix du registre de langue afin de produire un effet de distanciation, de provocation ou de proximité 1. Amis, battons-nous ensemble. -La langue standard produit une certaine proximité. 2. Ton opinion n'a pas pantoute de sens. -La langue familière produit une certaine provocation. On dira que l'auteur est distant quand il y aura très peu ou pas de marqueurs de modalité dans son discours argumentatif. 1. L'auteur utilise des formulations comme on dit que, il y a et d'autres formes impersonnelles. 2. L'auteur utilise plus souvent qu'autrement un vocabulaire dénotatif. 3. L'auteur peut aussi se distancier de ses propos en utilisant la modalisation en discours second. | facc5a27-42a8-4d61-9b18-2e1996f36625 |
Ordonner des nombres naturels
La comparaison de nombres naturels permet de situer ces nombres les uns par rapport aux autres. On peut alors les placer en ordre croissant ou en ordre décroissant. Placer les nombres en ordre croissant revient à placer les nombres du plus petit au plus grand. ||0\ <\ 1\ <\ 2\ <\ 3\ <\ 4\ <\ 5\ <\ 6\ <\ ...|| Placer les nombres en ordre décroissant revient à placer les nombres du plus grand au plus petit. ||...\ >\ 6\ >\ 5\ >\ 4\ >\ 3\ >\ 2\ >\ 1\ >\ 0|| L'ordre des nombres naturels peut être représenté de plusieurs façons. En voici deux. On peut représenter l'ordre de nombres naturels de petite valeur à l'aide de dessins. Ainsi, plus il y a de dessins (de même valeur) nécessaires à la représentation d'un nombre, plus ce nombre est grand. Les nombres suivants ont été représentés à l'aide d'étoiles. On peut voir que |\small 1| est le plus petit nombre, alors que |\small 12| est le plus grand. L'ordre croissant de ces nombres est donné par: ||1\ <\ 4\ <\ 7\ <\ 12|| L'ordre décroissant est plutôt donné par: ||12\ >\ 7\ >\ 4\ >\ 1|| On peut aussi utiliser une droite numérique pour représenter l'ordre des nombres. Les nombres suivants sont représentés sur la droite numérique. On peut voir que |\small 6| est le nombre entier naturel avec la valeur la plus petite, car c'est celui qui est le plus près de |\small 0|. Dans le même ordre d'idée, le nombre entier naturel |\small 34| est celui avec la plus grande valeur, car il est le plus éloigné de |\small 0|. L'ordre croissant de ces nombres est donné par: ||6\ <\ 13\ <\ 20\ <\ 34|| L'ordre décroissant de ces nombres est plutôt donné par: ||34\ >\ 20\ >\ 13\ >\ 6|| Plusieurs méthodes permettent de placer en ordre des nombres naturels. Nous en présenterons deux. Lorsqu'on doit placer en ordre des nombres naturels, il est possible de les séparer en groupes selon le nombre de chiffres qui les composent. Il sera alors plus facile de les placer en ordre. Voici les étapes de cette méthode. Place en ordre croissantles nombres suivants : ||1\qquad 26\qquad 859\qquad 56 \qquad 8\qquad 24\qquad 347|| 1. Déterminer si on doit placer les nombres en ordre croissant ou décroissant. Tel que mentionné dans la question, les nombres doivent être placés en ordre croissant, c'est-à-dire du plus petit au plus grand. 2. Regrouper les nombres à ordonner selon le nombre de chiffres qui les composent. ||\enclose{circle}[mathcolor="green"]{\color{black}{1}}\qquad \enclose{circle}[mathcolor="blue"]{\color{black}{26}}\qquad \enclose{circle}[mathcolor="purple"]{\color{black}{859}}\qquad \enclose{circle}[mathcolor="blue"]{\color{black}{56}} \qquad \enclose{circle}[mathcolor="green"]{\color{black}{8}}\qquad \enclose{circle}[mathcolor="blue"]{\color{black}{24}}\qquad \enclose{circle}[mathcolor="purple"]{\color{black}{347}}|| ||\underbrace{\color{green}{1}\ , \ \color{green}{8}}_\text{un chiffre}\qquad\qquad \underbrace{\color{blue}{26}\ ,\ \color{blue}{56}\ ,\ \color{blue}{24}}_\text{deux chiffres}\qquad\qquad \underbrace{\color{purple}{859}\ ,\ \color{purple}{347}}_\text{trois chiffres}|| 3. Mettre les nombres dans chacun des groupes en ordre En utilisant le truc ci-haut, on peut placer les nombres de chacun des trois des groupes en ordre croissant. On obtient ceci ||\color{green}{1}\ <\ \color{green}{8}\qquad \qquad \color{blue}{24}\ <\ \color{blue}{26}\ <\ \color{blue}{56}\qquad \qquad \color{purple}{347}\ <\ \color{purple}{859}|| 4. Mettre les groupes en commun Comme un nombre composé de deux chiffres est plus grand qu'un nombre composé d'un seul chiffre, on obtient ||\color{green}{1}\ <\ \color{green}{8}\ <\ \color{blue}{24}\ <\ \color{blue}{26}\ <\ \color{blue}{56} \ <\ \color{purple}{347}\ <\ \color{purple}{859}|| Il est possible de placer des nombres naturels en utilisant une droite numérique. Voici les étapes de cette démarche. Le pas de graduation d'une droite numérique est l'écart existant entre deux marques consécutives. Place en ordre décroissant les nombres suivants: ||340\qquad 155\qquad 210\qquad 100\qquad 275\qquad 410|| 1. Déterminer si on doit placer les nombres en ordre croissant ou décroissant. Tel que mentionné dans la question, les nombres doivent être placés en ordre décroissant, c'est-à-dire du plus grand au plus petit. 2. Tracer une droite numérique. Nous avons décidé de tracer une droite numérique ayant un pas de graduation de |50|. 3. En tenant compte du pas de variation, positionner sur la droite numérique les nombres à mettre en ordre. 4. Placer les nombres dans l'ordre désiré. Comme les nombres les plus grands sont ceux qui sont les plus éloignés de zéro, on obtient: ||410\ >\ 340\ >\ 275\ >\ 210\ >\ 155\ >\ 100|| | fadaf936-2b78-4db7-a56f-2eccd19eafa3 |
L'équation de droites parallèles ou perpendiculaires
On peut rechercher l'équation d'une droite à partir de l'équation d'une autre droite dans deux cas précis : Lorsqu'on recherche l'équation d'une droite à partir des coordonnées d'un point et de l'équation d'une autre droite parallèle à celle dont on cherche l'équation, on peut suivre les étapes suivantes: Quelle est l’équation de la droite parallèle à la droite |y = 3x + 4| et qui passe par le point |(2,1)| ? Étape 1 : Puisque les droites sont parallèles, elles ont la même pente. La valeur du paramètre |m| dans |y=3x+4| est |3.| Étape 2 : On remplace le paramètre |m| de l'équation |y=mx+b| par |3.| ||y = 3x + b|| Étape 3 : À l’aide du point connu |(2,1)|, on remplace |y| par |1| et |x| par |2.| ||\begin{align} y &= 3x + b \\ 1 &= 3(2) + b \\ 1 &= 6 + b \end{align}|| Étape 4 : On isole le paramètre |b.| ||\begin{align} 1 &= 6 + b \\ 1-6 &= b \\ -5 &= b \end{align}|| Étape 5 : On écrit l'équation sous sa forme fonctionnelle avec les paramètre |m=3| et |b=-5.| ||y = 3x -5|| Lorsqu'on recherche l'équation d'une droite à partir des coordonnées d'un point et de l'équation d'une autre droite perpendiculaire à celle dont on recherche l'équation, on peut suivre les étapes suivantes : Quelle est l’équation de la droite perpendiculaire à la droite |y=\dfrac{3}{2}x+7| qui passe par le point |(3,4)| ? Étape 1 : On cherche la valeur de la pente perpendiculaire en appliquant la formule : ||\begin{align} m_{1}\times m_{2} &= -1 \\ \dfrac{3}{2}\times m_{2} &= -1 \\ \Rightarrow\ m_2 &=-1\div\dfrac{3}{2} \\ &= -1\times \dfrac{2}{3} \\ &=\dfrac{-2}{3} \end{align}|| Étape 2 : On remplace le paramètre |m| de l'équation |y=mx+b| par |\dfrac{-2}{3}.| ||y=-\dfrac{2}{3}x+b|| Étape 3 : À l’aide du point connu, on remplace |y| par |4| et |x| par |3.| ||\begin{align} 4 &= -\dfrac{2}{3}(3)+b \\ 4 &= -2 + b \end{align}|| Étape 4 : On isole le paramètre |b.| ||6 = b|| Étape 5 : On écrit l'équation sous sa forme fonctionnelle avec les paramètres |m=-\dfrac{2}{3}| et |b=6.| ||y=-\dfrac{2}{3}x+6|| | faf4f322-1c1d-431a-91fa-41a680e74872 |
Situer dans le temps
Situer dans le temps, c’est identifier les bons repères de temps. Un repère de temps peut prendre la forme : d’une date (comme une année ou un siècle), d’une période historique (comme l’Antiquité, le Moyen Âge, la Renaissance, etc.), d’un évènement historique (comme la découverte de l’Amérique par les Européens). Situer dans le temps, c’est aussi classer les évènements en ordre chronologique ou encore les lier à une période historique. Pour y arriver, garde l’œil ouvert pour des indices qui pourraient t’aider à identifier ces repères et fais appel à tes connaissances. Commence par analyser les documents et repère tous les indices de temps qui t’aident à situer ces documents dans le temps. Ensuite, place-les en ordre chronologique sur la ligne du temps, c’est-à-dire de l’élément le plus ancien à l’élément le plus récent. Place les documents 1 à 3 en ordre chronologique. Énoncé : Indique la lettre correspondant à la période selon laquelle provient le document 1. Énoncé : Place les documents suivants au bon endroit selon qu’ils viennent avant ou après le début d’une partie de hockey. Les deux exemples ci-dessous se rapprochent de ce que tu pourrais rencontrer dans un examen. Tente de réaliser la tâche avant de regarder la solution détaillée. Ça te permettra de voir si tu es en mesure de bien réaliser cette opération intellectuelle. Énoncé : Les documents 1 à 4 présentent des faits relatifs aux premières civilisations. Place-les en ordre chronologique. Pour en savoir plus à ce sujet, consulte la fiche sur les premiers foyers de sédentarisation et celle sur les activités économiques des premiers sédentaires. Énoncé : Place les éléments suivants selon qu’ils se passent avant ou après la mise en place du gouvernement royal. Document 1 Document 2 « Sur le réquisitoire du procureur général. Il est [défendu] à toutes personnes de quelque qualité et condition qu’elles soient d’empêcher les filles venues de France aux frais de sa Majesté de se marier quand bon leur semblera, si ce n’est en s’opposant à leurs bancs avec bonnes raisons sur peine d’amende. » Source : « Arrêt portant défense [...] », 1663. « [...] c’est pourquoi après avoir examiné diverses propositions sur ce sujet, et ayant reconnu n’y avoir [aucun] moyen de peupler ledit pays […] ils ont promis à mondit Seigneur le Cardinal de fonder une compagnie de cent associés, et de faire tous leurs efforts pour peupler la Nouvelle-France dite Canada […]. » [traduction libre] Source : « Compagnie du Canada [...] », 1627. Document 3 Document 4 « Au printemps, sous le commandement du général britannique James Wolfe, les troupes britanniques bombardent la ville de Québec pendant plus de deux mois. Wolfe tente également une attaque près de la ligne de défense française, non loin de la chute Montmorency, mais ce sera un échec. » Source : Alloprof, (s.d.). « De l’île d’Orléans jusqu’à Québec, il y a une lieue et j’y arrivai le 3 juillet. Je cherchai un lieu propre pour notre habitation, mais je ne pus en trouver de plus commode ni de mieux situé que la pointe de Québec […]. » [traduction libre] Source : Samuel de Champlain, 1613. Pour plus d’informations sur différents évènements entourant la période de la Nouvelle-France, consulte la fiche La Nouvelle-France sous le gouvernement royal. | fb0b3666-ab8c-4697-8ef2-047f800dd9b8 |
La thèse, les arguments et les fondements dans le texte argumentatif
Dans un texte argumentatif… … la thèse est le point de vue défendu par l’auteur ou l’autrice. … un argument est une raison qui soutient la thèse. … un fondement est ce sur quoi s’appuie un argument pour être crédible et convaincant. La thèse est l’opinion qui est défendue par l’auteur ou l’autrice tout au long d’un texte argumentatif. Il s’agit de sa prise de position par rapport à un sujet controversé, un débat de société qui ne fait pas l’unanimité. C’est le point de vue duquel l’auteur ou l’autrice cherche à convaincre son ou sa destinataire. Sujet controversé : L'application de la gratuité scolaire aux études supérieures Thèse : La gratuité scolaire ne devrait pas être instaurée aux études supérieures. Sujet controversé : L’adaptation des critères de correction par le ministère de l’Éducation en fonction de la réforme portant sur l’accord du participe passé Thèse : Les critères de correction du ministère de l’Éducation devraient être revus afin d’être conformes à la réforme portant sur l’accord du participe passé. Sujet controversé : L’interdiction de la vente de véhicules neufs à essence Thèse : Il est essentiel que la vente de véhicules neufs à essence soit interdite. La contrethèse est l’opinion inverse à celle qui est défendue par l’auteur ou l’autrice dans un texte argumentatif. Il s’agit donc de la position contraire à la thèse. Thèse : La gratuité scolaire ne devrait pas être instaurée aux études supérieures. Contrethèse : La gratuité scolaire devrait être instaurée aux études supérieures. Thèse : Les critères de correction du ministère de l’Éducation devraient être revus afin d’être conformes à la réforme portant sur l’accord du participe passé. Contrethèse : Revoir les critères de correction du ministère de l’Éducation pour qu’ils soient conformes à la réforme portant sur l’accord du participe passé n’est pas nécessaire. Thèse : Il est essentiel que la vente de véhicules neufs à essence soit interdite. Contrethèse : Il est impensable que la vente de véhicules neufs à essence soit interdite. Les arguments sont les raisons qui sont énoncées pour appuyer la thèse d’un texte argumentatif. C’est ce que l’auteur ou l’autrice utilise pour convaincre son ou sa destinataire d’adhérer à son point de vue. Thèse : La gratuité scolaire ne devrait pas être instaurée aux études supérieures. Argument : Donner accès à la gratuité scolaire nécessiterait une énorme augmentation des impôts des contribuables. Thèse : Les critères de correction du ministère de l’Éducation devraient être revus afin d’être conformes à la réforme portant sur l’accord du participe passé. Argument : La langue ne peut pas rester figée dans le temps. Elle doit évoluer avec la société qui se transforme. Thèse : Il est essentiel que la vente de véhicules neufs à essence soit interdite. Argument : Il s’agit d’un excellent moyen de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les contrarguments sont les arguments qui soutiennent l’opinion adverse à celle de l’auteur ou de l’autrice, soit la contrethèse, dans un texte argumentatif. Thèse : La gratuité scolaire ne devrait pas être instaurée aux études supérieures. Contrethèse : La gratuité scolaire devrait être instaurée aux études supérieures. Argument : Donner accès à la gratuité scolaire nécessiterait une énorme augmentation des impôts des contribuables. Contrargument : Tous devraient avoir accès à l’université, peu importe le milieu économique duquel ils sont issus. Thèse : Les critères de correction du ministère de l’Éducation devraient être revus afin d’être conformes à la réforme portant sur l’accord du participe passé. Contrethèse : Revoir les critères de correction du ministère de l’Éducation pour qu’ils soient conformes à la réforme portant sur l’accord du participe passé n’est pas nécessaire. Argument : La langue ne peut pas rester figée dans le temps. Elle doit évoluer avec la société qui se transforme. Contrargument : Cette modification nécessiterait une énorme adaptation, non seulement de la part de tout le milieu scolaire, mais aussi de la société entière. Thèse : Il est essentiel que la vente de véhicules neufs à essence soit interdite. Contrethèse : Il est impensable que la vente de véhicules neufs à essence soit interdite. Argument : Il s’agit d’un excellent moyen de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Contrargument : Le marché des voitures électriques n’est pas suffisamment développé. Pour valider ta compréhension à propos de la thèse et des arguments de façon interactive, consulte la MiniRécup suivante. Les arguments présentés dans un texte argumentatif sont appuyés sur des fondements. Il peut entre autres s’agir de croyances, d’expériences, de faits vérifiables, de valeurs ou encore de vérités scientifiques. Argument : Tous devraient avoir accès à l’université, peu importe le milieu économique duquel ils sont issus. Fondement : Cet argument se fonde sur une valeur, soit l’équité sociale. Argument : La langue ne peut pas rester figée dans le temps. Elle doit évoluer avec la société qui se transforme. Fondement : Cet argument se fonde sur une vérité scientifique. On pourrait le développer, par exemple, en présentant des études effectuées par des linguistes sur l’importance de l’évolution d’une langue. Argument : Il s’agit d’un excellent moyen de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Fondement : Cet argument se fonde sur un fait vérifiable. On pourrait en effet l’étayer en présentant, par exemple, des chiffres précis, tirés de sources fiables, prouvant la quantité de gaz à effet de serre qui serait réduite. | fb366633-1da6-4ac2-ad6e-8ea6d852ee2a |
É, er, ez et ai
Les mots se terminant par -er sont généralement des verbes à l’infinitif présent du premier groupe. Ils iront au centre commercial pour acheter de nouveaux vêtements. Ils iront au centre commercial pour mordre de nouveaux vêtements. Nous aimerions utiliser ces crayons. Nous aimerions mordre ces crayons. Un mot se terminant par -é est généralement le participe passé d’un verbe qui appartient au premier groupe ou un adjectif participe. Jonathan a lavé les fenêtres de sa maison. Jonathan a mordu les fenêtres de sa maison. Ce spectateur troublé par le film a dû quitter le cinéma. Ce spectateur mordu par le film a dû quitter le cinéma. Un mot se terminant par -ez est généralement un verbe conjugué, par exemple, au présent de l’indicatif, à l’impératif présent ou au futur simple de l’indicatif à la 2e personne du pluriel. Lorsque vous irez au parc, n’oubliez pas d’apporter un ballon. Lorsque vous mordre au parc, ne mordre pas d’apporter un ballon. (Phrase incorrecte) Vous n’aimerez probablement pas cet aliment. Vous ne mordu probablement pas cet aliment. (Phrase incorrecte) Ta mère et toi avez l’habitude de regarder ce film ensemble. Ta mère et toi mordre l’habitude de regarder ce film ensemble. (Phrase incorrecte) Un mot se terminant par -ai peut être un verbe conjugué au futur simple de l’indicatif à la 1re personne du singulier. Il peut aussi s’agir d’un verbe du premier groupe conjugué au passé simple de l’indicatif à la 1re personne du singulier. Je lui demanderai plus de renseignements. Je lui mordu plus de renseignements. (Phrase incorrecte) Je lui mordre plus de renseignements. (Phrase incorrecte) Dans les jours qui suivirent, j’étudiai toutes les possibilités qui s’offraient à moi. Dans les jours qui suivirent, je mordu toutes les possibilités qui s’offraient à moi. (Phrase incorrecte) Dans les jours qui suivirent, je mordre toutes les possibilités qui s’offraient à moi. (Phrase incorrecte) | fb879256-232c-4af4-a50c-9f2a0dcd5342 |
La succession écologique
La succession écologique est le processus d'évolution graduelle de la composition d'une communauté à la suite d'une perturbation (naturelle ou causée par l'activité humaine). Ce processus, constitué d'une série de changements dans l'écosystème, se poursuit jusqu'à ce que l'équilibre soit atteint de nouveau dans le milieu. Lors de la première étape de la succession, les première plantes, appelées plantes pionnières, s'installent dans le milieu ayant subi une perturbation. Ces plantes pionnières, comme les mousses et les lichens, aèrent le sol, l’amollissent et l’enrichissent en matières organiques. Par la suite, d'autres espèces, telles des herbes et des fougères, vont s'installer dans le milieu et rivaliser avec les espèces pionnières. Au fur et à mesure que le sol est colonisé par des herbes et des fougères, des espèces d'arbustes et d'arbres viennent former une nouvelle forêt. Il est important de garder en tête que ce processus peut prendre des centaines d'années. L’exemple le plus courant pour illustrer une succession écologique est celui du développement végétal qui suit un feu de forêt. 1. La forêt, dans son état initial 2-3. Perturbation par le feu 4. L'incendie fait un vide. Cependant, il reste des graines dans le sol et le vent, l'eau et les animaux apportent de nouvelles semences. 5. Des graminés et d'autres plantes herbacées repoussent. Ce sont habituellement des plantes à racines courtes dont les graines germent facilement et les plantes vivaces dont les racines n’auront pas complètement été brûlées. 6. Des petits buissons et jeunes arbres commencent à recoloniser le milieu. 7. Croissance rapide des conifères et croissance lente des feuillus qui tolèrent l'ombre. 8. Disparition progressive des espèces pionnières et intolérantes à l'ombre puisque l’accès à cette lumière devient de plus en plus difficile. | fb8c3384-3047-4372-8f59-a9816b034dc5 |
La population
La population mondiale est passée de 2,6 milliards en 1950 à 7,7 milliards en 2020. L’Organisation des Nations Unies (ONU) prévoit qu’elle atteindra 9,7 milliards en 2050. Cette augmentation de la population mondiale amène de nouveaux défis et amplifie ceux déjà existants et ce, surtout dans les pays en développement, qui sont souvent très peuplés. La population mondiale est majoritairement répartie dans les pays en développement. Ces pays ont des caractéristiques bien différentes des pays développés en ce qui concerne, notamment, les taux de natalité, de fécondité et de mortalité ainsi que l'espérance de vie. Toutefois, l’immigration internationale est assez similaire dans les pays développés et en développement. L’espérance de vie est un indicateur qui mesure le nombre moyen d’années vécues par les habitants et habitantes d’un pays. On parle d’immigration lorsqu’une personne s’installe dans un pays étranger (pays d’accueil) de manière temporaire ou définitive. Un pays en développement est un pays peu industrialisé où le niveau de vie est souvent faible. Un pays développé est un pays industrialisé dont l’économie compte notamment une forte présence d’industries de pointe et dans lequel la population bénéficie d’un niveau de vie généralement élevé. Le taux de natalité représente le nombre de naissances par tranche de 1 000 habitants et habitantes au cours d’une année dans une population donnée. Le taux de mortalité représente le nombre de décès par tranche de 1 000 habitants et habitantes au cours d’une année dans une population donnée. La mondialisation et le développement des transports intensifient les mouvements migratoires. De plus en plus de personnes provenant des pays en développement quittent leur pays et vont s’installer dans un pays étranger pour améliorer leurs conditions de vie ou retrouver leur famille. La mondialisation est un phénomène qui pousse les États à ouvrir leur économie nationale au marché mondial afin d’augmenter les échanges entre eux, ce qui les rend interdépendants. Ces échanges peuvent inclure les services, les biens, les capitaux ou encore le mouvement des travailleurs et travailleuses. Certaines personnes migrantes fuient même leur pays en raison de persécutions ou de catastrophes naturelles. Dans ces cas, elles peuvent demander un statut de réfugié(e), assuré par la convention de Genève, afin de retrouver les droits qu’elles ont perdus. Les conventions de Genève sont adoptées en 1949 et contiennent les règles du droit international humanitaire. Ces traités protègent entre autres les droits des civils, les soldats blessés et les prisonniers en temps de guerre. Un réfugié ou une réfugiée est une personne qui a dû quitter son pays d’origine afin d’échapper à une catastrophe naturelle, une guerre ou des persécutions qui menacent sa vie et sa sécurité. Tandis que des migrants et migrantes font les démarches nécessaires pour s’établir dans un pays, d’autres optent pour l’utilisation de réseaux internationaux d’immigration clandestine, ce qui est illégal. Certains choisissent cette voie car ils jugent que les critères de sélection sont trop sévères. En effet, les pays mettent en place des politiques d’immigration afin de recruter des travailleurs et travailleuses qualifié(e)s et d’intégrer ces immigrants et immigrantes dans la société. Même si les pays développés ont besoin de davantage de main-d’œuvre immigrante, celle-ci a parfois du mal à se faire reconnaitre sa formation. Les gouvernements tentent de résoudre ce problème en uniformisant les normes professionnelles à l’échelle internationale. Des ententes intergouvernementales sont aussi établies afin de favoriser cette mobilité de la main-d'œuvre. Plusieurs migrant(e)s choisissent tout de même de travailler dans l’économie parallèle, ce qui a des conséquences autant pour les immigrant(e)s que pour l’État. L’économie parallèle est une expression utilisée pour désigner toutes les activités économiques qui se déroulent en dehors de l’économie officielle d’un pays. Ce sont souvent des activités illégales, qui peuvent se dérouler sur le marché noir ou encore des activités légales réalisées illégalement, comme le travail au noir. Un État est un ensemble territorial et politique administré par un gouvernement et délimité par des frontières à l'intérieur desquelles vit une population. La croissance de la population et les migrations amènent une urbanisation très importante. Les villes du monde entier s’élargissent, surtout celles des pays en développement. Cela contribue à la formation de bidonvilles, où les égouts et l'eau courante sont souvent inexistants. Quant aux pays développés, ils voient en l’immigration une façon de combler leur faible accroissement naturel. Ces changements entrainent l’organisation des différents territoires urbains qui doivent s’adapter pour répondre aux besoins des populations. L’accroissement naturel représente l’augmentation de la population en lien avec les naissances. L’accroissement naturel est positif lorsque les naissances sont plus nombreuses que les décès et il est négatif lorsqu’il y a plus de décès que de naissances. Un bidonville est une zone constituée d’habitations précaires et insalubres, souvent située en périphérie des grandes villes, où habitent les populations les plus pauvres. Les habitants et les habitantes ont rarement accès aux infrastructures sanitaires de base (égouts, aqueducs, électricité). L’urbanisation est le phénomène de concentration de la population dans les villes. | fbb75a6c-2c98-43d5-87db-b1334f397559 |
Les maladies génétiques (notions avancées)
Une maladie génétique, ou maladie héréditaire, est une maladie causée par une anomalie de l’ADN. Les maladies génétiques peuvent avoir des causes multiples et se classent en 3 grandes catégories. Une anomalie chromosomique est une anomalie causée par un excès de chromosomes, un manque de chromosomes ou un autre défaut par rapport aux chromosomes d’un individu. Une anomalie chromosomique n’est pas due à des mutations génétiques. Lors de la fécondation, un ovule portant 23 chromosomes fusionne avec un spermatozoïde comportant lui aussi 23 chromosomes. Après de multiples étapes, un enfant nait et ses cellules comportent un total de 46 chromosomes organisés en 23 paires. Parfois, il arrive que l’ovule ou le spermatozoïde comporte 24 chromosomes au lieu de 23. L’enfant à naitre aura donc un total de 47 chromosomes, soit 22 paires et 1 trio de chromosomes. C’est ce qu’on appelle la trisomie. La trisomie se caractérise, entre autres, par un dérèglement de la croissance et un trouble du développement intellectuel plus ou moins important. La trisomie la plus commune est la trisomie 21 ou syndrome de Down. Elle survient lorsque les chromosomes numéro 21 se trouvent en triade. Il existe aussi d’autres types de trisomie tels que la trisomie 13 (syndrome de Patau) et la trisomie 18 (syndrome d’Edwards). Il existe plusieurs autres types d’anomalies chromosomiques. Par exemple, il est possible qu’un individu ait un chromosome de moins que la normale. On parle alors de monosomie. Généralement, chaque individu a deux chromosomes sexuels caractérisés par les lettres XX (sexe féminin) et XY (sexe masculin). Le syndrome de Turner survient lorsqu’un individu n’a qu’un chromosome X, ou lorsque le second chromosome X est tronqué. Les individus atteints par ce syndrome ont, entre autres, des problèmes de croissance et de fertilité. Une maladie monogénique, ou maladie mendélienne, est une maladie qui survient à cause de la mutation d’un ou plusieurs gènes. La ou les mutations en question peuvent se produire lors du développement de l’embryon. À la naissance, les cellules de l’enfant sont donc porteuses d’un ou plusieurs gènes fautifs qui pourraient engendrer une maladie génétique. Le plus souvent, ce sont plutôt les parents qui transmettent des mutations génétiques à leurs enfants. En fonction de son génotype (homozygote dominant, homozygote récessif ou hétérozygote), l’enfant peut développer ou non la maladie transmise par ses parents. Ainsi, les lois de Mendel s’appliquent. De plus, le sexe de l’enfant peut avoir une influence sur la manifestation de la maladie. L’hypercholestérolémie familiale est une maladie monogénique dominante. Il suffit qu’un seul des deux parents transmette les gènes porteurs de la maladie pour que l’enfant en soit affecté à son tour. La maladie fait en sorte que le taux de cholestérol dans le sang soit très élevé, ce qui favorise l’apparition précoce de maladies cardiovasculaires. La polydactylie est aussi une maladie monogénique dominante. Une personne atteinte de polydactylie a plus de 5 doigts sur ses mains et/ou plus de 5 orteils sur ses pieds. Il existe plusieurs sous-types du syndrome de Leigh. Le syndrome de Leigh du Saguenay–Lac-Saint-Jean est une maladie monogénique récessive. Cela signifie que les parents doivent tous les deux transmettre le gène responsable de ce syndrome pour que leur enfant en soit atteint. Cette maladie cause, entre autres, des retards dans le développement des enfants et un trouble de la régulation du pH sanguin. Chez les femmes, l’hémophilie est une maladie monogénique récessive. L’hémophilie affecte la capacité du corps à coaguler le sang. Les maladies multifactorielles, ou maladies à hérédité complexe, sont des maladies qui surviennent à cause d’une ou plusieurs mutations génétiques et à cause de plusieurs autres facteurs. Comme les maladies monogéniques, les maladies multifactorielles peuvent être causées par la mutation d’un ou plusieurs gènes. Toutefois, la présence de mutations ne suffit pas à la manifestation de ces maladies. En effet, l’hygiène de vie (l’alimentation, l’activité physique, etc.) et les facteurs environnementaux (l’exposition à certaines toxines, l’exposition excessive au soleil, etc.) sont des facteurs qui peuvent affecter les chances de développer ce type de maladies génétiques. Ainsi, les lois de Mendel ne suffisent pas pour prédire les probabilités d’apparition des maladies multifactorielles. Le diabète de type 2 est une maladie génétique multifactorielle. Cette maladie affecte la capacité du corps à produire de l’insuline, une hormone essentielle pour la régulation du taux de sucre dans le sang. Cette maladie peut aussi affecter la capacité des cellules à réagir à l’insuline. Des parents diabétiques ne vont pas nécessairement donner naissance à un enfant diabétique, et ce, même si les gènes fautifs sont transmis à l’enfant. Par contre, la présence de gènes fautifs augmente les chances que l’enfant développe la maladie en grandissant. De plus, d’autres facteurs comme une alimentation riche en gras et en sucre, le manque d’exercice et la prise de certains médicaments peuvent augmenter les chances que la maladie se manifeste au cours de la vie de l’individu. Finalement, un individu n’ayant pas d’historique familial de diabète pourrait développer cette maladie s’il est exposé à d’autres facteurs de risque. Le cancer du sein, la sclérose en plaques et la maladie de Crohn sont également des maladies génétiques multifactorielles. | fbd213fe-6181-44a0-b6bf-77fd6f05e92b |