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Coronavirus : l'exécutif dans le casse-tête des fêtes de fin d'année
L'exécutif hésite entre coercition et responsabilisation pour que les fêtes de fin d'année ne relancent pas l'épidémie.
L'exécutif hésite entre coercition et responsabilisation pour que les fêtes de fin d'année ne relancent pas l'épidémie. Dans une salle à manger aux fenêtres calfeutrées pour se protéger du froid, les verres s'entrechoquent, les plateaux d'amuse-gueule passent de main et main... et les gouttelettes de salive s'envolent au gré des éclats de rire et de voix. En période d'épidémie, ce tableau d'un repas de famille est une vision d'angoisse. Le "nouvel allégement" du confinement évoqué par le Premier ministre, "afin que les Français puissent passer des fêtes de fin d'année en famille", est-il vraiment compatible avec la lutte contre le coronavirus ? Dans un entretien à L'Express, le député LREM et professeur de médecine Jean-François Eliaou alertait dès le 7 novembre avec une liste de questions implacables : "Le virus sera-t-il moins infectant pour l'homme ? Les variations de température à la baisse nous seront-elles bénéfiques ? Aura-t-on un vaccin ? La courbe des anticorps protecteurs cessera-t-elle de plonger au bout de quelques mois chez certaines personnes infectées ? Il n'y a aucune raison !"
lexpress.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/coronavirus-noel-reste-flou-ou-est-le-loup_2138710.html
['politique']
Dépistage du Covid-19 à l’université, une campagne qui pose question
L'organisation de ces opérations de tests individuels et collectifs reste floue, entre délais jugés trop courts, pénurie de main d'oeuvre et absence d'étudiants.
Dépistage du Covid-19 à l’université, une campagne qui pose question 06h00 , le 25 janvier 2021 C'est un projet de circulaire qui fait couler beaucoup d'encre dans le monde des universités. Intitulé "Déclinaison de la stratégie Tester, Alerter, Protéger au sein des établissements d'enseignement supérieur", il vise à organiser dans les facultés des campagnes de dépistage, individuel à partir du 1er février et collectif à partir 15 février. Lire aussi - INFO JDD. Un cluster détecté à HEC où le variant anglais flambe ; les étudiants consignés Le projet semble bien avancé puisqu'il avait déjà été présenté à plusieurs services de santé universitaire SSU avant même l'annonce par Emmanuel Macron, ce jeudi, du retour des étudiants un jour par semaine. La tenue de telles opérations était d'ailleurs l'une des conditions posées par le Conseil scientifique dans son avis du 15 janvier à une reprise "partielle et prudente du présentiel" dans le supérieur. "On réfléchit à la faisabilité. On le fera, mais il n'y a pas beaucoup d'étudiants sur le campus, estime Aude Rochoux, médecin directrice du SSU de l'université de Strasbourg. L'ARS devrait s'occuper des dépistages massifs. Il faut que ça soit optimal pour éviter les flux et les brassages." Certaines universités, comme celle de Franche-Comté, ont déjà lancé des campagnes collectives en lien avec les autorités sanitaires. Dans d'autres établissements, l'avis est plus mitigé. "On a déjà un système en place pour les tests individuels mais il n'y a pas de demande, alors c'est difficile d'imaginer un dépistage massif, pense Caroline Combes, médecin directrice du SSU à Lyon 1. Je n'arrive pas à comprendre l'objectif. Veulent-ils une cartographie épidémiologique? On ne sait pas trop." Une "usine à gaz" Le projet de circulaire explique que des médiateurs devront être formés pour effectuer ces campagnes. Il pourra s'agir d'agents des Crous, des SSU, ou d'étudiants volontaires. "C'est une usine à gaz, s'agace Lorena Klein, secrétaire du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail du ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche. Le calendrier est irréalisable, c'est dans moins d'un mois et rien n'est prêt, personne n'est formé." " Si l'objectif est de trouver le variant anglais, c'est mal barré " Au sein de certaines ARS, des réserves sont émises. "On est préoccupés, on a déjà besoin de toutes nos ressources pour vacciner et tracer, avance une source. Si en plus on doit organiser cela, comment va-t-on faire?" Un dernier aspect inquiète certains professionnels de santé : l'utilisation de tests antigéniques pour ces campagnes. "Si l'objectif est de trouver le variant anglais, c'est mal barré, grince le médecin d'une université parisienne. Les antigéniques ne le détectent pas et on ne peut pas séquencer leurs résultats."
lejdd.fr
http://www.lejdd.fr/Societe/Education/depistage-du-covid-19-a-luniversite-une-campagne-qui-pose-question-4020588
['société']
Covid-19, un an après : "C'est très très long", une année sans fin pour les gérants de discothèques toujours fermées
Depuis le samedi 14 mars, les discothèques sont fermées. En raison de la crise sanitaire, c'est le seul secteur qui n'a jamais pu rouvrir ses portes durant un an. Entre difficultés financières et espoirs, les gérants ne voient...
Covid-19, un an après : "C'est très très long", une année sans fin pour les gérants de discothèques toujours fermées Depuis le samedi 14 mars, les discothèques sont fermées. En raison de la crise sanitaire, c'est le seul secteur qui n'a jamais pu rouvrir ses portes durant un an. Entre difficultés financières et espoirs, les gérants ne voient pas le bout du tunnel. Témoignages. Sur les 1 600 discothèques en activité avant le premier confinement, plus de quatre-vingts ont été mises en liquidation. Sur les 1 600 discothèques en activité avant le premier confinement, plus de quatre-vingts ont été mises en liquidation. Aurelien Morissard / IP3; Le samedi 14 mars 2020, l'Etat ordonnait la fermeture des bars, restos et boîtes de nuit. Ce soir là, Adrien Attademo devait organiser "l'une des plus grosses soirées de l'année. On a du tout annuler à la dernière minute. Cela a été un coup dur. Et depuis, on attend, on attend." Depuis 2016, Adrien gère le Planet-Tilt , une boîte de nuit installée à Montmort, en Saône-et-Loire. "Sincèrement, on fonctionnait très bien. C’était une discothèque que j’ai mis trois ans à la remettre sur pied." Mais la crise sanitaire est arrivée et voilà un an que sa boîte de nuit reste portes closes, sans perspective de réouverture à court terme. Aujourd'hui, la barre des 365 jours a été franchie. On s'est senti très abandonné dès le départ le temps. On est passé après tout le monde." Christophe Frecon, gérant de discothèque. Et l'attente se fait pesante. Adrien a eu souvent l'espoir de rouvrir notamment l'été dernier. "L’été dernier, on ne comprenait pas pourquoi on n'était fermé alors que beaucoup de bars ambiance pouvaient rouvrir. C’était du grand n’importe quoi." Lui aussi, un an, jour pour jour, plus tard, sa discothèque affiche toujours portes closes. Christophe Frecon, 44 ans, est le gérant du New Rock , une discothèque qu'il a repris en avril 2019 située aux Bizots Saône-et-Loire . Au début de la pandémie, il a ressenti surtout un sentiment d'abandon. "On s'est senti très abandonné dès le départ le temps qu’on touche les premières aides. On est passé après tout le monde, après les bars, les restaurants", déplore le gérant. Un monde à l'arrêt et sous perfusion "On est en mode pause" déclare Adrien qui depuis un an finance les charges de sa structure grâce aux aides de l'Etat. Les premiers mois, il a dû puiser dans sa trésorerie. "Heureusement qu’on avait fait une belle année 2019" témoigne le gérant."Après, les aides de l'Etat pour mon cas, cela nous a clairement aidé à tenir." Le Covid-19 a mis sa vie professionnelle en suspens. Depuis cet été, il a donc décidé de reprendre une autre activité. "Je retravaille dans mon ancien secteur, dans le bâtiment. J'ai quinze années d’expérience avec un bac pro dans la rénovation intérieure." Il a également profité de la fermeture pourr rafraîchir les salles de sa discothèque en attendant la réouverture. Quant à Christophe, il a du contracté trois prêts garantis par l'Etat PGE pour survivre. "On a été obligé de faire appel aux prêts garantis sinon on arrêtait tout et la prochaine étape, c'était le placement en liquidation judiciaire." Ne supportant plus de ne pas travailler et de ne pouvoir gagner leur vie, Christophe et sa compagne Virgine, co-gérante, ont décidé de se lancer la négoce de mobil-homes d’occasion. "On a eu la possibilité de remonter une société à moindre frais" explique Christophe. "Mon expérience professionelle et l'expérience de ma compagne ont fait qu'on a réussit à retravailler pour le moral et réussir à survivre à tout ça." Cette nouvelle activité leur permet aujourd'hui de se tirer à nouveau un salaire. "Au moins, on aura recréé une société avec une santé financière saine". Moi, la sortie de crise, c’est ma plus grosse inquiétude. Ce n'est pas quand on va rouvrir mais dans quelles conditions." Adrien Attademo, gérant de discothèque. Une sortie de crise qui inquiète Très inquiets, les patrons de boîtes ne savent toujours pas quand ils pourront de nouveau accueillir les fêtards et surtout dans quelles conditions. C'est le cas d'Adrien, gérant du Planet Tilt. "Moi, la sortie de crise, c’est ma plus grosse inquétude. Ce n'est pas quand on va rouvrir mais dans quelles conditions." Malgré cette incertitude et les difficultés, il est impensable pour lui d'envisager d'arrêter son activité. "C’est un bel outil de travail. Le jour où cela va reprendre, dans beaucoup de secteurs, ceux qui auront tenu le coup, ce seront de belles années. Tout le monde attend ça." Ce qui préoccupe le plus les exploitants de discothèques concerne le monde d’après avec une question phare : les gens reviendront-ils faire la fête comme avant ? Car un protocole sanitaire strict pourrait refroidir les ardeurs des danseurs. "On souhaite rouvrir cette année mais pas à la va-vite" souligne Christophe Frecon. "En un an de fermeture, on va perdre des clients. Cela ne va pas être évident de rouvrir vis-à-vis de la clentèle." Un plan discothèques pour une réouverture ? Pour Christophe Frecon, comme pour tous les autres patrons de boîtes, le plus dur est de n’avoir aucune perspective à l’horizon. Car aujourd’hui, personne ne sait quand les discothèques rouvriront en France même si certaines choses se dessinent en coulisses depuis quelques jours. Le ministre délégué en charge des PME, Alain Griset, rencontre cette semaine les syndicats du secteur pour discuter d'une possible réouverture des discothèques cette année. Un "plan discothèques" devrait être présenté à la fin du mois de mars 2021 afin de répondre aux problématiques particulières du secteur. "D'après ce que l’on comprend, les discothèques rouvriraient en dernier. Et il faudrait rouvrir à mi-jauge", précise Christophe Frecon. Pour Christian Jouny, délégué général du Syndicat national des discothèques et lieux de losirs SNDLL , deux éléments pourraient faire pencher la balance du bon coté. "D’un côté la position de l’Elysée en faveur d’une réouverture. On raccroche les discothèques au wagon du déconfinement, et de l autre, le niveau de vaccination qui pourra être réalisé d’ici la fin du mois de juin." Cependant, Adrien, lui, "ne veut pas d'une ouverture dans ces circonstances. Je préfère attendre et être aidé plutôt que de travailler à des jauges très réduites avec des ouvertures à perte." 131 clubs fermés en 2020 Fonds de solidarité, prise en charge des coûts fixes et de l’activité partielle, prêt garanti par l’Etat Ces derniers mois, le gouvernement a pris une batterie de mesures pour empêcher le secteur de sombrer mais aujourd'hui, le constat est sans appel. De nombreuses structures se retrouvent après un an d'inactivité en grande difficulté. "La situation est particulièrement délicate", reconnaît Christian Jouny. Selon l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie Umih , sur les 1600 clubs en France, 131 ont été placés en liquidation judiciaire en 2020, et même 250 selon le Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs.
francetvinfo.fr
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/covid-19-un-an-apres-c-est-tres-tres-long-une-annee-sans-fin-pour-les-gerants-de-discotheques-toujours-fermees-2003368.html
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Coronavirus : quels sont les masques de protection efficaces ?
Les Français sont de plus en plus nombreux à porter un masque respiratoire pour se prémunir d'une éventuelle contamination par le Covid-19. Mais toutes ces protections n'ont pas la même efficacité.. Bien-être : video, Coronavirus : quels sont les masques de protection efficaces ?.
C'est un réflexe entré depuis longtemps dans les mœurs en Asie, qui commence à se répandre dans l'Hexagone à mesure que l'épidémie de coronavirus prend de l'ampleur : de plus en plus en France, on voit des personnes porter un masque dans la rue ou les transports en commun, pensant ainsi se protéger du Covid-19. Mais il en existe plusieurs types, et tous n'ont pas la même fonction, souligne le JT de 20 heures de TF1 dans la vidéo en tête de cet article. Le masque dit de chirurgien est le plus courant : c'est par exemple celui que portent les dentistes lorsqu'ils soignent nos caries. Mais attention, ce masque vendu pour quelques centimes d'euros en pharmacie ne protège pas directement son porteur : ce sont les autres que ce dernier protège ainsi de ses projections, ses postillons par exemple. C'est donc un masque porté par les personnes malades pour ne pas contaminer celles avec qui elles entrent en contact.
lci.fr
https://www.lci.fr/bien-etre/video-coronavirus-quels-sont-les-masques-de-protection-efficaces-2146407.html
['style']
Reconfinement : les clubs de sport en danger
En raison de la crise sanitaire, les clubs de sports amateurs perdent leurs adhérents. Certaines fédérations pourraient ne pas se relever.
D'habitude, les terrains de sport, pistes et tatamis sont des lieux de vie. L'effervescence a laissé place à un lourd silence. "Certaines disciplines sont en danger, oui. On parle de 30 de réduction d'effectif sur le judo, il y a une crainte des adhérents", explique Charles-Henri Bernardi, directeur du site Paris Club université. Une enveloppe de 110 millions d'euros Le sport amateur a perdu 4,5 millions de licenciés à la rentrée 2020. Un chiffre qui pourrait augmenter en raison du nouveau confinement. "C'est une perte de moyens financiers pour faire fonctionner le club, puisque l'activité fonctionne à 85 sur les cotisations des adhérents et puis une perte de lien social pour toutes les personnes qui viennent jouer", rapporte Charles-Henri Bernardi. Le gouvernement promet une enveloppe supplémentaire de 110 millions d'euros pour aider le monde du sport.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/reconfinement-les-clubs-de-sport-en-danger_4163535.html
['santé']
En pleine alerte maximale, scènes d'attroupement ubuesques dans le métro parisien
Face au covid-19, Paris et sa petite couronne sont passées en zone écarlate. Mais dans les transports bondés, toute distanciation est impossible.
Pour faire face au covid-19, Matignon a annoncé ce dimanche 4 octobre que Paris et trois départements de la petite couronne passaient en zone d’alerte maximale . Le lendemain matin, le décalage entre cette situation exceptionnelle et les quais bondés du métro parisien de la ligne 13 était frappant, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus. Vers 7h30, en pleine heure de pointe, un train est tombé en panne à la station Miromesnil. Le trafic a été interrompu entre les stations invalides et la gare Saint-Lazare dans une seule direction. En attendant la reprise estimée une heure plus tard, de nombreux passagers se sont massés dans les couloirs de la ligne la plus fréquentée ainsi que dans les wagons. Sans aucune distanciation physique possible.
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/en-pleine-alerte-maximale-scenes-dattroupement-ubuesques-dans-le-metro-parisien_fr_5f7ad31fc5b64b480ab05faf?ncid=other_trending_qeesnbnu0l8&utm_campaign=trending
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Covid-19 : " En médecine du travail, la concurrence est un moteur essentiel du progrès "
Dans une tribune au « Monde », Denys Brunel, président d’un service régional de santé au travail, rejette l’idée d’un système semi-public unique et centralisé de la médecine du travail, au profit de regroupements régionaux soumis à des appels d’offres.
Tribune. Nous sommes face à un bouleversement profond de la médecine, qui va prendre de l’ampleur avec l’irruption massive et rapide du numérique et le développement de la télémédecine. Nous devrons maîtriser la convergence du numérique, de la robotique et de l’intelligence artificielle dans ce domaine. Par ailleurs, la montée des risques, notamment sanitaires et psychosociaux, et des addictions devrait inciter la médecine du travail à donner la priorité à la prévention, avant d’être obligé de soigner. En quinze ans, le nombre de salariés indemnisés par l’Assurance-maladie pour maladie professionnelle a augmenté de 7,5 . Et le très fort taux d’accidents du travail place la France au 25e rang sur 28 de l’accidentologie en Europe. Nous devons également apporter des solutions contre l’absentéisme, le plus important en Europe à part l’Espagne et l’Italie. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Coronavirus : la mobilisation des médecins du travail Pour apporter les meilleures réponses, assurer les évolutions nécessaires et préserver la santé des salariés, il nous apparaît comme une priorité de regrouper les services de santé au travail interentreprises SSTI , afin que, d’ici au 1er janvier 2022, chaque service suive au moins 100 000 salariés, un chiffre modulable au niveau régional. Seul un tel regroupement permettra d’avoir les moyens humains et financiers de mettre en place des outils numériques uniques et des process uniformisés avec des données consolidées au niveau régional ou national. Ces SSTI auraient une compétence régionale, afin d’éviter le lourd système des agréments territoriaux. Quant à l’organisme régional préconisé par le rapport de la députée LRM du Nord Charlotte Lecocq, il contracterait avec les SSTI sur des objectifs et des moyens. Développer la télémédecine En revanche, la création d’un monopole semi-public serait une erreur : un pareil organisme ne peut être disruptif et innovateur. Le tarif imposé sans possibilité d’adaptation et le prélèvement des cotisations par l’Urssaf, également prévus par le rapport Lecocq, seraient tout aussi néfastes. Les chefs d’entreprise des TPE et PME considéreraient ces prélèvements comme un nouvel impôt. Il faut laisser la négociation libre, et permettre aux entreprises de lancer des appels d’offres donnant aux SSTI la liberté de proposer leurs tarifs et leurs prestations à partir du moment où il existe une offre de services de base et un tarif qui lui correspond. La formule de l’appel d’offres préserve et stimule les facultés d’innovation et de réactivité des SSTI, loin du « confort » qu’induirait un monopole semi-étatique. Il vous reste 52.44 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/10/16/covid-19-en-medecine-du-travail-la-concurrence-est-un-moteur-essentiel-du-progres_6056294_3232.html
['société']
Réouverture des commerces, un "cap" pour les fêtes de fin d'année...: que faut-il attendre des annonces de Macron ce mardi ?
Emmanuel Macron est attendu mardi soir pour dévoiler les grandes lignes d'un confinement allégé, fixer "un cap" et évoquer la stratégie du gouvernement pour vacciner la population contre le Covid-19, alors que la crise sanitaire pèse plus que jamais sur l'économie et le...
Après un nouveau Conseil de défense mardi, le chef de l'Etat interviendra à 20H00 lors d'une allocution télévisée. Des annonces concrètes sont attendues, comme la réouverture des commerces autour du 1er décembre, mais le chef de l'Etat a aussi assuré vouloir donner "de la cohérence, de la clarté, un cap". Selon le gouvernement, l'allègement des contraintes devrait se faire en trois phases, selon l'évolution sanitaire: au 1er décembre, puis avant les congés de fin d'année et enfin début 2021. "Rien n'est pire que l'incertitude et l'impression d'une morosité sans fin", a confié le chef de l'Etat au Journal du dimanche, au bout d'un mois de confinement national ajouté aux couvre-feux, qui ont enrayé la reprise économique et font craindre des vacances de Noël maussades. Malmené par la pandémie, le géant agroalimentaire français Danone a annoncé lundi vouloir supprimer jusqu'à 2.000 postes dans ses sièges en France et à l'étranger. Les confinements auront aussi un coût pour la santé, notamment à cause des retards dans la prévention des cancers. "Il y a une absolue certitude qu'il y aura plusieurs milliers de morts supplémentaires par cancer qu'il n'aurait dû y en avoir s'il n'y avait pas eu le Covid", a averti le généticien et président de la Ligue contre le cancer Axel Kahn, sur LCI. Les restrictions sanitaires imposées cet automne ont permis de ralentir la circulation du virus et de franchir le pic épidémique de la 2e vague. Conséquence, la pression hospitalière commence légèrement à reculer. Dimanche, 31.522 patients touchés par la maladie étaient hospitalisés, dont 4.491 dans les services de réanimation, en baisse depuis le pic de la 2e vague le 16 novembre 33.466 dont 4.903 patients en réa . Le nombre de morts, dont le bilan total approche les 50.000 depuis le début de l'épidémie 48.732 , a aussi commencé à se stabiliser.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/international/europe/reouverture-des-commerces-un-cap-pour-les-fetes-de-fin-d-annee-que-faut-il-attendre-des-annonces-de-macron-ce-mardi-5fbbe1eb9978e20e705cf8f0
['international']
Covid19 - L'indemnité de chômage partiel prolongée en Irlande
Selon plusieurs quotidiens, l'indemnité de chômage partielle versée depuis le début de la pandémie de coronavirus devrait être prolongée jusqu'en avril prochain, mais elle sera progressivement réduite
Selon plusieurs quotidiens, l'indemnité de chômage partiel versée depuis le début de la pandémie de coronavirus devrait être prolongée jusqu'en avril prochain, mais elle sera progressivement réduite à 203 par semaine pendant cette période en fonction des revenus pré-pandémique du demandeur. Le coût total de l'extension du régime PUP ndlr: Pandemic Unemployement Payment d'ici avril est estimé à 2,24 milliards d'euros, soit environ 380 millions d'euros de plus que ce qui aurait été payé si les demandeurs du PUP bénéficiaient de l'allocation de recherche d'emploi standard. Le programme sera fermé aux nouveaux candidats à partir du 17 septembre, mais pour ceux qui en bénéficient déjà, il y aura trois taux de paiement au lieu de deux: Le nouveau taux maximal de 300 contre 350 s'appliquera aux demandeurs qui gagnaient plus de 300 par semaine avant la pandémie. Les demandeurs qui gagnaient entre 200 et 300 avant la pandemie de Covid-19 verront leur paiement passer de 350 à 250 . Les demandeurs qui gagnaient moins de 200 par semaine avant la pandémie continueront de recevoir 203 . Ces taux continueront jusqu'en février, date à laquelle les demandeurs qui gagnaient entre 200 et 300 avant la pandémie passeront du taux de 250 d'indemnité à une allocation de chômage de 203 . Ceux qui gagnaient auparavant plus de 300 verront leur paiement PUP tomber à 250 . Au plus fort de la crise au début du mois de mai, 598 000 personnes réclamaient le PUP - même si, à mesure que l'économie s'est progressivement rouverte, ce chiffre est tombé à 313 000.
lepetitjournal.com
https://www.lepetitjournal.com/dublin/covid19-lindemnite-de-chomage-partiel-prolongee-en-irlande-285267
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Trouvez un centre de dépistage COVID en province de Liège avec notre carte interactive
Pas facile de trouver un centre de dépistage dans la province de Liège ! Ils sont souvent saturés. Par ailleurs, certains n'acceptent plus que les malades symptomatiques CHU Sart-Tilman , d'autres ne proposent que des tests salivaires. Et puis il y a...
Pas facile de trouver un centre de dépistage dans la province de Liège ! Ils sont souvent saturés. Par ailleurs, certains n'acceptent plus que les malades symptomatiques CHU Sart-Tilman , d'autres ne proposent que des tests salivaires. Et puis il y a aussi les laboratoires privés qui sont accessibles. Pour vous y retrouver, consultez notre carte interactive. À lire aussi : Coronavirus : situation tendue dans les hôpitaux liégeois N'hésitez pas à nous signaler d'autres centres ici.
rtbf.be
https://www.rtbf.be/info/regions/liege/detail_trouvez-un-centre-de-depistage-covid-en-province-de-liege-avec-notre-carte-interactive?id=10608275
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Le vaccin Moderna contre le Covid-19 efficace à 94,5 selon le laboratoire
Une semaine après Pfizer, un deuxième laboratoire a annoncé les résultats intermédiaires de son candidat. Moderna parle d'une efficacité à 95 .
Dans les mêmes eaux que son concurrent Pfizer. La société Moderna a annoncé ce lundi 16 novembre que son candidat vaccin contre le coronavirus a une efficacité de 94,5 90 pour le groupe Pfizer pour réduire le risque de contracter la maladie. Cela signifie que le risque de tomber malade du Covid-19 a été réduit de 94,5 au cours de l’essai en cours entre les patients qui ont reçu le placebo et ceux qui ont reçu la dose de vaccination qui fonctionne, comme celui de Pfizer sur la base de l’ARN Messager. 90 participants groupe placebo ont attrapé la maladie et seulement 5 dans le groupe vacciné dans ce test mené aux Etats-Unis sur 30.000 patients. Dans un communiqué, le groupe pharmaceutique a dit qu’aucune des personnes malades dans le groupe vacciné n’avaient eu une forme grave du coronavirus, contre 11 dans le groupe avec placebo. Quant aux effets secondaires, ils ont été signalés chez environ 10 des personnes testées par les deux doses de vaccin. Il s’agit essentiellement de fatigue, courbatures, ou rougeur autour du point d’injection. Le vaccin Moderna n’a pas besoin de congélateur C’est un moment charnière dans le développement de notre candidat-vaccin contre le Covid-19, s’est réjoui le patron français du groupe américain Moderna, Stéphane Bancel. Cette analyse intérimaire positive issue de notre essai de phase 3 nous donne les premières indications cliniques que notre vaccin peut prévenir la maladie du Covid-19, y compris la forme grave . Ces résultats doivent encore cependant faire l’objet d’une analyse par des experts indépendants. Moderna dit vouloir demander dans les prochaines semaines l’autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis; un timing similaire à celui de Pfizer. L’objectif est de disposer outre-Atlantique de 20 millions de doses à la fin de l’année de quoi vacciner 10 millions de personnes et entre 500 millions et un milliard en 2021. A ce stade, l’une des principales différences entre les candidats vaccins de Moderna et de Pfizer est à chercher dans le mode de conservation. Celui de Pfizer doit être conservé dans un congélateur à -80 degrés tandis que celui de Moderna est possiblement stable durant un mois au réfrigérateur. À voir également sur Le HuffPost: Faut-il rendre le vaccin anti-Covid-19 obligatoire? Les avis sont très partagés
huffingtonpost.fr
https://www.huffingtonpost.fr/entry/le-vaccin-moderna-contre-le-covid-19-efficace-a-945-selon-le-laboratoire_fr_5fb26c95c5b6a466466f0f6e?utm_hp_ref=fr-science
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Médecin de Donald Trump: "Nous n'avons pas de signes de complications ... Le Président n'est pas sous assistance respiratoire"
L'équipe médicale qui suit l'état de santé de Donald Trump faisait une conférence de presse, ce samedi. Le président américain a été testé positif au Covid-19 vendredi et est actuellement hospitalisé.
Médecin de Donald Trump: "Nous n'avons pas de signes de complications ... Le Président n'est pas sous assistance respiratoire" L'équipe médicale qui suit l'état de santé de Donald Trump faisait une conférence de presse, ce samedi. Le président américain a été testé positif au Covid-19 vendredi et est actuellement hospitalisé.
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/medecin-de-donald-trump-nous-n-avons-pas-de-signes-de-complications-le-president-n-est-pas-sous-assistance-respiratoire_VN-202010030176.html
['international']
Covid-19: ce représentant des pharmaciens lance "un appel à la raison à toute la population" après "des menaces et des dégradations"
En marge de manifestations anti-vaccin ou anti-pass sanitaire, des pharmacies ont été dégradées à Nancy, Montpellier et Fort-de-France. D'autres actes de vandalisme ont été signalés dans d'autres établissements. Le Président de la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France appelle "à la...
Covid-19: ce représentant des pharmaciens lance "un appel à la raison à toute la population" après "des menaces et des dégradations" En marge de manifestations anti-vaccin ou anti-pass sanitaire, des pharmacies ont été dégradées à Nancy, Montpellier et Fort-de-France. D'autres actes de vandalisme ont été signalés dans d'autres établissements. Le Président de la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France appelle "à la raison".
bfmtv.com
https://www.bfmtv.com/societe/covid-19-ce-representant-des-pharmaciens-lance-un-appel-a-la-raison-a-toute-la-population-apres-des-menaces-et-des-degradations_VN-202108030231.html
['société']
Coronavirus: la Belgique devient le deuxième plus mauvais élève d'Europe
La Belgique s'est hissée à la deuxième place dans la liste des pays les plus touchés par le coronavirus en Europe.
Comme Het Laatste Nieuws le rapporte, la "carte corona" du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies ECDC ne s'améliore pas. Pas moins de seize pays sont colorés en rouge. Cela signifie que le nombre de cas confirmés a dépassé 120 pour 100 000 habitants au cours des quinze derniers jours. Notre pays longtemps resté à la cinquième place a dépassé la France, l'Espagne et les Pays-Bas. La Belgique est donc maintenant à la deuxième place de ce triste classement. Seule la République tchèque fait pire.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/belgique/societe/coronavirus-la-belgique-devient-le-deuxieme-plus-mauvais-eleve-d-europe-5f8313efd8ad587d97ca2946
['société']
L'oeil du marché : "Il faudra que le marché résiste aux à-coups de la transition présidentielle aux Etats-Unis"
Les Bourses européennes ouvrent en hausse mercredi, anticipant la diffusion prochaine des vaccins anti-Covid, défi logistique colossal et ultime antidote au marasme économique provoqué par la pandémie.
Les Bourses européennes ouvrent en hausse mercredi, anticipant la diffusion prochaine des vaccins anti-Covid, défi logistique colossal et ultime antidote au marasme économique provoqué par la pandémie. La Bourse de Paris a ouvert en hausse de 0,35 . A 9H00, l'indice CAC 40 gagnait 19,55 points à 5.577,97 points. La veille, il avait fini en franche hausse 1,21 à 5.558,42 points. La Bourse de Londres gagnait du terrain 0,48 . Vers 08H30 GMT, l'indice FTSE-100 des principales valeurs prenait 31,02 points à 6.463,19 points. Les investisseurs essaient "de regarder loin à l'horizon, espérant un rebond économique plus rapide qu'anticipé par les économistes en 2021 sous l'effet de l'enclenchement dès les premières semaines de janvier d'importants programmes de vaccination des deux bords de l'Atlantique", commente Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque. "D'ici là, il faudra que le marché résiste aux à-coups de la transition présidentielle aux Etats-Unis, à l'absence de plan de relance coordonné du Congrès et au risque de shutdown NDLR: mise à l'arrêt du gouvernement fédéral par manque de financement de l'Etat ", le 11 décembre, souligne l'expert. La pandémie a causé des ravages sur l'économie mondiale, les restrictions d'interactions sociales mises en place pendant plusieurs mois ayant sabré le bilan des entreprises et fait bondir le chômage. Toutefois, le soutien des banques centrales a été sans précédent et les investisseurs considèrent qu'ils pourront compter encore sur leur politique monétaire accomodante. Les banques centrales doivent se montrer "innovantes" et "audacieuses" mais elles ne peuvent lutter seules contre la crise économique mondiale, a souligné mardi la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, relevant le "rôle fondamental" des politiques de soutien budgétaire des gouvernements. "Quasiment chaque jour, les banquiers centraux s'évertuent à répéter qu'ils se tiennent prêts à agir de nouveau, notamment lorsqu'il s'agit de la Banque centrale européenne", observe M. Dembik. Par conséquent, souligne-t-il, "le risque de forte baisse du marché est de manière surprenante très faible alors que les économies européennes et les Etats-Unis s'engouffrent dans une nouvelle phase de contraction de l'activité".
lalibre.be
https://www.lalibre.be/economie/placements/l-oeil-du-marche-il-faudra-que-le-marche-resiste-aux-a-coups-de-la-transition-presidentielle-aux-etats-unis-5fbe13d5d8ad587d42cdeb31
['économie/finance']
Le DGE réclame une loi pour encadrer les élections en temps de pandémie
OTTAWA — Le directeur général des élections du Canada demande au Parlement d'adopter rapidement une nouvelle loi temporaire pour donner à Élections Canada les outils dont il a besoin pour mener une élection fédérale en toute sécurité au milieu de la pandémie de COVID-19. Stéphane Perrault souhaite que la loi autorise la tenue d'une élection sur... Lire la suite »
OTTAWA — Le directeur général des élections du Canada demande au Parlement d’adopter rapidement une nouvelle loi temporaire pour donner à Élections Canada les outils dont il a besoin pour mener une élection fédérale en toute sécurité au milieu de la pandémie de COVID-19. Stéphane Perrault souhaite que la loi autorise la tenue d’une élection sur deux jours de fin de semaine, au lieu du lundi habituel. Il voudrait également que la pièce législative donne à Élections Canada le pouvoir discrétionnaire de décider de la manière d’administrer le vote en toute sécurité dans les établissements de soins de longue durée, où plus de 9000 décès liés à la COVID-19 sont survenus au Canada. Il demande aussi à ce que l’organisme fédéral bénéficie d’une flexibilité supplémentaire pour adapter les procédures dans une situation d’urgence. Dans un rapport publié mardi, M. Perrault explique qu’il y a une «possibilité bien réelle» qu’une élection générale se déroule en temps de pandémie. Bien que les élections aient normalement lieu tous les quatre ans, les libéraux n’ont remporté qu’une minorité de sièges aux élections de l’automne dernier et pourraient être renversés à tout moment s’ils perdent un vote de confiance à la Chambre des communes. M. Perrault souligne qu’Élections Canada aura besoin de quatre mois pour mettre en œuvre sa proposition de vote sur deux jours de fin de semaine. «C’est pourquoi je demande au Parlement et au gouvernement d’étudier ce rapport et d’agir rapidement pour aider Élections Canada à se préparer pour une élection générale en situation de pandémie», écrit-il dans le rapport. M. Perrault dit qu’Élections Canada entrevoit trois défis majeurs s’il devait administrer une élection pendant la pandémie. Le vote prendrait plus de temps en raison de la limitation du nombre d’électeurs et d’employés présents dans les bureaux de vote. De plus, moins de personnes seraient probablement disposées à travailler dans les bureaux de vote — d’autant plus qu’en général, environ les deux tiers des employés électoraux sont âgés de 60 ans ou plus, le groupe d’âge le plus vulnérable au COVID-19. Et la pandémie rendrait probablement plus difficile la recherche d’emplacements pour les bureaux de vote, car certains propriétaires pourraient ne pas vouloir ouvrir leurs bâtiments au public et risquer d’être infectés. Cela peut être particulièrement vrai pour les écoles, les églises et les installations communautaires qui desservent les groupes vulnérables. Le rapport suggère que de répartir le vote sur deux jours de fin de semaine, avec des bureaux de vote ouverts huit heures par jour au lieu des douze heures habituelles, aiderait à relever ces défis. M. Perrault reconnaît que le vote de fin de semaine entrerait en conflit avec des jours d’observance religieuse pour certains électeurs et candidats. Mais il soutient que ces personnes ont d’autres options, comme de voter pendant les quatre jours de vote par anticipation ou par la poste — une option qui pourrait devenir très populaire en temps pandémie. Il recommande que les bulletins de vote postés avant la date limite soient acceptés jusqu’au lundi suivant le vote de fin de semaine. Il reconnaît que cela entraînerait un retard dans la publication des résultats des bulletins de vote par correspondance, ce qui pourrait retarder la publication des résultats pour certaines circonscriptions où une proportion importante d’électeurs ont voté par la poste.
lactualite.com
https://lactualite.com/actualites/le-dge-reclame-une-loi-pour-encadrer-les-elections-en-temps-de-pandemie/
['politique']
Au Mexique, le Covid-19 est un ballon d'oxygène pour les cartels de la drogue
Des faux tests PCR au trafic de bonbonnes pour respirateurs artificiels, les "narcos" se sont adaptés à l'époque. Ils ont découvert de lucratifs débouchés.
Les cartels mexicains viennent d'ajouter une nouvelle activité : la vente de bonbonnes d'oxygène, dont la vente au marché noir explose. Photo d'illustration publié le 12/02/2021 à 15:07 , mis à jour à 16:14 A leurs 23 activités traditionnelles - prostitution, trafic de migrants, d'organes, d'animaux, de drogue, contrefaçon, extorsion, kidnapping... - les cartels mexicains viennent d'en ajouter une 24e : la vente de bonbonnes d'oxygène, dont la vente au marché noir explose. A l'heure du Covid-19, et alors que les hôpitaux de Mexico, frôlant la saturation, renvoient chez eux les malades en fin de traitement dont certains nécessitent encore une assistance respiratoire , se procurer ces équipements est souvent une question de vie ou de mort. Une aubaine pour le crime organisé dont l'opportunisme n'a d'égal que la violence sanguinaire. Depuis la mi-janvier, d'interminables files d'attente se forment devant les fournisseurs privés d'oxygène médical. Dès l'aube, devant la succursale du groupe Infra, spécialisé dans la production de matériels de respiration artificielle, des proches de malades arrivent par dizaines. "Je crains la rupture de stock pour mon père, qui vient de rentrer chez lui", s'inquiète Alfredo Nu ez, un chauffeur de taxi aux traits tirés qui patiente dans la queue.
lexpress.fr
https://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-sud/au-mexique-le-covid-19-est-un-ballon-d-oxygene-pour-les-cartels-de-la-drogue_2144563.html
['international']
Confinement : l'UFC-Que Choisir appelle les assureurs automobiles à rembourser une partie des cotisations
Selon l'association, les assurés peuvent réclamer en moyenne 50 euros de remboursement.
Que Choisir renouvelle son appel aux assureurs automobiles à reverser aux assurés les sommes économisées pendant le confinement, indique France Inter. L'association de consommateurs estime que 2,2 milliards d'euros de cotisations auto et moto doivent être remboursés aux assurés. Ce trop-perçu est lié à la chute du trafic et du nombre d'accidents, d'après l'association. Les assurés peuvent se faire rembourser 50 euros en moyenne L'UFC avait déjà lancé cet appel en dernier, pendant le premier confinement, avec un succès mesuré. "Sur les 12 principaux assureurs, il n'y en a que cinq qui ont fait des gestes pour tout ou partie de leurs clients, affirme Matthieu Robin, chargé de l'étude à l'UFC-Que Choisir. Et le reste, Axa, Maaf, Crédit agricole assurances, Generali, Allianz ou Groupama par exemple, n'ont consenti à aucune diminution du montant de la prime." L'association estime que chaque automobiliste peut se faire rembourser 50 euros en moyenne. Elle met à disposition des assurés un courrier-type visant à faciliter les démarches pour se faire rembourser partiellement. "Les tarifs devraient augmenter en moyenne l'an prochain entre 1,5 et 2 , ce qui est préjudiciable dans la mesure où il y a bien eu une baisse de la sinistralité importante", déplore par ailleurs Matthieu Robin. Certains assureurs ont tout de même annoncé qu'ils allaient geler leurs tarifs.
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/l-ufc-que-choisir-appelle-les-assureurs-automobiles-a-rembourser-une-partie-des-cotisations_4184511.html
['santé']
Ces entreprises qui soutiennent le Comité olympique et interfédéral belge
Cette fois, c’est parti ! Après plus d’un an de retard et le spectre d’une nouvelle annulation de dernière minute face à la remontée des contaminations au Covid, les Jeux de Tokyo vont enfin pouvoir commencer. S’il n’y aura malheureusement
Les Jeux démarrent ce vendredi à Tokyo. Place aux premiers exploits sportifs. Derrière le COIB, qui soutient les athlètes belges, on retrouve plusieurs entreprises partenaires. Qui attendent beaucoup de l’événement. Même si ce n’est pas vraiment sur le terrain commercial.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/economie/entreprises-startup/2021/07/22/ces-entreprises-qui-soutiennent-le-comite-olympique-et-interfederal-belge-PEMH4NWYPZF47FPCD2NNFCABMM/
['économie/finance', 'sport']
Covid-19, impôts, chevaux mutilés Que se cache-t-il dans la jungle des numéros verts lancés par le gouvernement ?
Vous êtes directeur d'un centre équestre et parent d'un étudiant handicapé précaire, et vous vous interrogez sur le prélèvement à la source ? Vous tombez bien, le gouvernement a déjà inauguré au moins sept numéros de téléphone pour vous.
Vous êtes directeur d'un centre équestre et parent d'un étudiant handicapé précaire, et vous vous interrogez sur le prélèvement à la source ? Vous tombez bien, le gouvernement a déjà inauguré au moins sept numéros de téléphone pour vous. A chaque mandat, l'exécutif semble pris d'une nouvelle manie. Sous Nicolas Sarkozy, il y eut le réflexe "un fait divers, une loi". Puis vint François Hollande et sa propension à multiplier les commissions, comités et autres observatoires. Et voici Emmanuel Macron, que certains contempteurs accusent d'être devenu le président des numéros verts. Parmi eux, le député communiste Sébastien Jumel, sur Twitter : "'Vous voulez enterrer un problème, nommez une commission', disait Clemenceau. Vous voulez enterrer un problème social, créez un numéro vert." Depuis 2017, l'Etat a lancé de multiples plateformes téléphoniques. Un numéro vert sur la canicule, un autre sur l'accident de Lubrizol à Rouen, encore un pour prévenir les suicides dans la police. Les victimes des punaises de lit ont eu droit à leur 0 806, tout comme les étudiants précaires et les personnes attirées par les enfants. Double ration pour les chefs d'entreprise, avec un numéro d'aide psychologique et un autre sur les mesures de soutien public. Les personnes handicapées n'ont pas été oubliées, pas plus que les contribuables s'interrogeant sur le prélèvement à la source. Pour prévenir les violences conjugales, un 08 a été lancé à destination de ceux redoutant de "péter les plombs". La liste n'est pas exhaustive mais sachez aussi que, depuis le 9 septembre, les propriétaires de chevaux inquiets des cas de mutilations d'équidés peuvent à leur tour dégainer leur téléphone. Derrière ce souci affiché de tendre l'oreille aux Français, ces dispositifs répondent-ils toujours aux attentes ? Qui y a-t-il vraiment au bout du fil ? Franceinfo a passé des dizaines d'appels pour vous dévoiler l'envers du décor de certaines plateformes, à commencer par la plus importante d'entre elles, dédiée au Covid-19. "La formation n'a duré qu'une demi-heure" Notre exploration de la jungle verte débute à Romainville, en Seine-Saint-Denis. C'est là qu'a été lancé le numéro d'information sur l'épidémie de coronavirus : 0 800 130 000. Dès février, casque vissé sur la tête, des téléconseillers répondent aux inquiétudes naissantes. Objectif : désengorger le 15 en se chargeant des questions non médicales. FRANCE 2 "Ministère de la Santé, bonjour !" Ne vous fiez pas au message d'accueil : les téléopérateurs travaillent pour Sitel, l'un des leaders mondiaux des centres d'appels, détenu par la famille Mulliez Auchan, Decathlon, Leroy Merlin . Ses salariés n'ont jamais mis les pieds au ministère de la Santé mais sont "des conseillers spécialisés dans la gestion de crise", se vante la direction. Au mois de mars, les appels explosent, d'autres entreprises rejoignent le dispositif et, malgré des renforts par centaines, certaines failles deviennent criantes. Durant les premiers jours du confinement, moins d'un appelant sur trois parvient à joindre un conseiller, selon les résultats d'un questionnaire de Que Choisir. Et quand l'appel aboutit, la qualité n'est pas toujours au rendez-vous. "Les gens sentaient bien qu'on n'était pas forcément compétents, raconte Jonathan, 22 ans, qui a travaillé pour ce numéro vert pendant trois semaines. Notre formation n'a duré qu'une demi-heure. On essayait de rassurer les gens mais sans maîtriser le sujet. Je répondais surtout que je ne savais pas. Il y a aussi eu des réponses de conseillers complètement incohérentes." Moi-même j'ai beaucoup improvisé, c'était angoissant.Jonathan, téléopérateurà franceinfo Ce conseiller, jusque-là affecté au service clients d'un opérateur internet, se retrouve "perdu" face à certains appels. "Macron a conseillé ce numéro en cas de difficultés psychologiques, alors que non, on n'était pas là pour ça, on ne savait pas gérer ça, et on se retrouvait débordés." ConfinementJour40 Il est normal de se sentir anxieux, angoissé. Nous sommes là pour vous aider. Si vous avez besoin de soutien psychologique n'hésitez pas à en parler à vos proches, à un professionnel ou à appeler le 0 800 130 000. FranceUnie — Emmanuel Macron @EmmanuelMacron April 25, 2020 Pour répondre aux inquiétudes des Français confinés, les voix du numéro vert ont pour principale ressource la page Informations Coronavirus sur le site du gouvernement à laquelle le grand public peut librement accéder. Le contenu est riche et régulièrement mis à jour, mais cela ne suffit pas. "Il m'arrivait d'utiliser Google, de taper les mots clés et d'essayer de répondre avec les résultats de la recherche", reconnaît Soraya , 34 ans, qui compte une décennie d'expérience au sein du groupe français Teleperformance, un autre leader mondial du secteur. Le numéro Covid-19, "une poule aux œufs d'or" "La qualité de service a été moins bonne qu'elle aurait dû l'être, déplore Samira Alaoui, déléguée syndicale centrale CGT chez Teleperformance. Ça a été présenté comme une cellule d'experts alors que, derrière, il y avait beaucoup d'intérimaires sans la moindre expérience, surtout au début." L'Etat aurait dû être plus exigeant et plus regardant.Samira Alaoui, déléguée CGT Teleperformanceà franceinfo Sept mois après son lancement, la ligne d'information sur l'épidémie est toujours active. Le volume d'appels s'est effondré au fil des derniers mois et Sitel reste la dernière entreprise mobilisée. "Les collaborateurs sont très contents de rendre service, c'est valorisant, assure un responsable syndical du groupe. Financièrement, nos dirigeants n'ont pas caché non plus que ce numéro était une poule aux œufs d'or." La direction n'a pas répondu à la demande d'interview de franceinfo. Chez Teleperformance, plusieurs syndicats évoquent aussi un contrat "juteux", plus intéressant qu'un contrat classique. Refusant de rentrer dans les détails, Teleperformance affirme simplement à franceinfo être lié au gouvernement par un contrat conclu en 2016. La multinationale dit avoir mobilisé "environ 600 conseillers" jusqu'en juin et avoir "respecté sa promesse" de "ne laisser aucun citoyen seul et désemparé face à ses interrogations". En juin, la multinationale a fait son entrée au CAC 40. Du côté de l'Etat, la facture liée à la mise en place du numéro a été estimée à 9 millions d'euros pour les quatre premiers mois de service, selon des chiffres révélés, en mai, dans un rapport parlementaire. Un numéro vert jugé fumeux après Lubrizol Poursuivons, cher Tarzan des "0 800", notre exploration de la jungle. Faisons cap sur une zone sinistrée : Rouen. En octobre 2019, une semaine après l'incendie de l'usine Lubrizol, le gouvernement annonce le lancement du numéro vert 0 800 009 785 pour répondre aux inquiétudes des habitants de la région. "J'ai tout de suite essayé d'appeler mais je n'ai eu personne, comme la plupart des gens autour de moi", se souvient Pierre-Emmanuel Brunet, président de l'association Rouen Respire. Les huit téléopérateurs mobilisés à Orléans ne peuvent pas suivre. C'est très bien de mettre en place ces plateformes mais on se demande si, derrière, il y a des gens qui testent, qui assurent un suivi, qui adaptent les choses.Pierre-Emmanuel Brunet, président de Rouen Respireà franceinfo Selon les résultats d'une consultation citoyenne menée par la mission d'information de l'Assemblée nationale sur l'accident de Lubrizol, 91 des participants ayant fait appel à ce numéro vert se sont déclarés "insatisfaits". "Une vaste blague", selon l'Unef Même constat le jour du lancement du 0 809 401 401, le numéro spécial des impôts sur le prélèvement à la source. En neuf tentatives de joindre un des 750 agents des Finances publiques sur le pont, franceinfo a essuyé neuf échecs, début janvier. "L'année de mise en place du prélèvement à la source, on a perdu 2 150 emplois , déplore la CGT. De fait, il n'y a pas assez de monde au bout de la ligne." Déjà qu'on décourage les gens de venir nous rendre visite physiquement, comment vont-ils avoir des réponses à leurs questions s'ils n'arrivent pas à joindre quelqu'un sur le numéro spécial ?Hélène Fauvel, secrétaire générale FO Finances publiquesà franceinfo Un sentiment d'échec, c'est également ce qu'a ressenti Jérémy, 23 ans, après avoir fait appel au numéro lancé en janvier pour les étudiants précaires souhaitant une aide d'urgence. "Il y avait beaucoup de demandes le premier jour, alors j'ai retenté le deuxième jour, raconte cet étudiant lyonnais en marketing et communication digitale. Tout ça pour m'entendre répondre 'Je ne peux rien faire pour vous, bon courage' par une conseillère qui reconnaissait ne pas avoir encore été bien formée et qui m'invitait à aller regarder sur internet ce que j'avais déjà fait." Il existe des aides spécifiques pour les étudiants en situation d'urgence, ayant besoin d'un soutien financier. Afin de renseigner ces étudiants sur ces aides, un numéro d'appel est mis en place : 0 806 000 278 https://t.co/iGv34Cknwo pic.twitter.com/4Zk9TXfWOC — Ministère Enseignementsup, Recherche, Innovation @sup_recherche January 13, 2020 "Je m'attendais au moins à des pistes, à quelqu'un qui comprenne le problème", regrette Jérémy, qui, une fois son loyer payé, a traversé ce début d'année avec 63 euros par mois pour vivre. Je suis sorti énervé de cet appel, qui n'a servi à rien, sauf à remuer le couteau dans la plaie.Jérémy, étudiantà franceinfo Dès janvier, les syndicats Solidaires étudiants et Unef avaient qualifié ce numéro de "vaste fumisterie" et de "vaste blague". Ils s'étonnaient au passage que le service ne soit pas complètement gratuit : contrairement à un numéro vert, un "numéro gris", au prix d'un appel local, est facturé à la minute pour les personnes sans forfait illimité. Huit mois plus tard, "le ministère ne parle plus de ce numéro et on n'en voit toujours pas l'utilité par rapport aux numéros des Crous", conclut le vice-président de l'Unef, Helno Eyriey. Derrière le numéro vert, "une nouvelle méthode" "Ce n'est pas par téléphone qu'on règle la souffrance des gens", analyse Jean-Louis Garcia, président de l'Apajh, une des principales associations de soutien aux personnes en situation de handicap. En juin, le gouvernement a lancé le numéro vert 0 800 360 360 pour "faire cesser l'errance des personnes handicapées" et "les accompagner jusqu'à ce qu'elles aient trouvé la solution" à leurs problèmes. "On est dans de l'affichage, ce n'était une demande ni des familles ni des associations", assure le septuagénaire. Il y voit "un outil" potentiellement utile mais ne s'en satisfait pas : "Si tant d'enfants en situation de handicap ne peuvent pas aller à l'école, ce n'est pas un problème de téléphone, c'est surtout un problème de moyens humains, de recrutement d'auxiliaires de vie scolaire et d'AESH ." A chaque annonce, on met les familles dans une situation d'attente de réponses miracles, on fait naître des espoirs...Jean-Louis Garcia, président de la fédération Apajhà franceinfo Joint par franceinfo, le secrétariat d'Etat aux Personnes handicapées nie toute volonté d'affichage. Il assure que ce numéro vert est au contraire "la traduction d'une nouvelle méthode de travail" visant à "accélérer" et "simplifier" le parcours des personnes handicapées. Derrière cette plateforme se cache une "mise en réseau sans précédent des acteurs locaux", qui se félicitent de "pouvoir enfin travailler ensemble", souligne l'entourage de Sophie Cluzel. Un coup de com précieux pour des associations Tenez bon, derniers coups de machette dans la jungle avant de monter le camp et là, gare aux punaises de lit. Pour lutter contre ce fléau, le ministère du Logement a annoncé, en février, un numéro de téléphone dédié : le 0 806 706 806. Tiens, tiens, en septembre 2019, le même ministère avait officialisé la création d'une plateforme téléphonique contre le logement indigne, joignable au 0 806 706 806. Ce matin j’annonce la création d’une plateforme d’accompagnement pour tous les locataires victimes de marchands de sommeil, d’un propriétaire peu scrupuleux et pour tous les locataires qui ont un doute sur la salubrité de leur logement. L’état vous accompagne @BFMTV pic.twitter.com/eS16IZ2Wvh — Julien Denormandie @J_Denormandie September 16, 2019 Par un simple tour de passe-passe, Julien Denormandie a annoncé deux fois en cinq mois le lancement de la même plateforme, dont le périmètre a simplement été élargi. Le ministre s'est également illustré, en juin, en affirmant avoir "mis en place une plateforme qui s'appelle SOS Loyers impayés" 0 805 16 00 75 , alors que celle-ci existe depuis des années. "Peu importe la forme, l'important est de réactiver les messages", se contente Roselyne Conan, directrice générale de l'Agence nationale pour l'information sur le logement Anil , qui gère ces plateformes. "Il y a un vrai enjeu d'information et d'identification d'un acteur clé dans le domaine du logement. On existe déjà, on assure 880 000 consultations gratuites par an avec nos 450 juristes, mais cela ne suffit pas." On a besoin de la force de frappe médiatique du ministère pour toucher de nouveaux publics par ce type de campagnes.Roselyne Conan, directrice générale de l'Anilà franceinfo Cette force de frappe, Marie-Hélène Moncany l'attend encore. La présidente de la fédération des Centres ressources pour les intervenants auprès des auteurs de violences sexuelles Criavs supervise le 0 806 23 10 63, un numéro qui vise à accompagner les personnes pédophiles qui redoutent de passer à l'acte. Le secrétaire d'Etat à la Protection de l'enfance, Adrien Taquet, avait lancé le dispositif en novembre 2019 mais, depuis, plus rien. "Ce soutien politique a aidé à légitimer notre démarche auprès de l'opinion publique, reconnaît Marie-Hélène Moncany. Maintenant, ce que l'on souhaite, c'est un soutien financier et une véritable communication autour de ce numéro. Nos secrétaires ont reçu plus de 90 appels, qui ont permis des prises en charge et ont confirmé l'utilité du dispositif, mais il faut aller plus loin, comme ce qui se fait à l'étranger, avec des spots TV et des affiches dans le métro." Quel regard le gouvernement porte-t-il sur le service rendu par ces nombreux numéros depuis 2017 ? Après les annonces de lancement, quel suivi de ces dispositifs assure-t-il ? Sollicités depuis une dizaine de jours par franceinfo, les services du Premier ministre, ainsi que le ministère de la Santé, le ministère de l'Enseignement supérieur, le ministère du Logement et le secrétariat d'Etat à la Protection de l'enfance, n'ont pas donné suite à nos demandes répétées. Les prénoms ont été modifiés à la demande des intéressés.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/internet/telephonie/covid-19-impots-chevaux-mutiles-que-se-cache-t-il-dans-la-jungle-des-numeros-verts-lances-par-le-gouvernement_4099791.html
['science/technologie']
Les patients en réanimation sont-ils vraiment de plus en plus jeunes ?
L'âge médian des malades admis en réanimation a légèrement baissé depuis le début de l'année. Un phénomène qui s'explique à la fois par l'effet protecteur de la vaccination sur les plus âgés et par la poussée épidémique, accentuée par le variant B.1.1.7, chez les plus jeunes.
L'âge médian des malades admis en réanimation a légèrement baissé depuis le début de l'année. Un phénomène qui s'explique à la fois par l'effet protecteur de la vaccination sur les plus âgés et par la poussée épidémique, accentuée par le variant B.1.1.7, chez les plus jeunes. Un signe qui ne trompe pas ? Depuis des semaines, les réanimateurs attirent l'attention sur l'un des symptômes de l'aggravation de l'épidémie de Covid-19 en France : les patients admis en réanimation sont plus jeunes qu'auparavant. Mais ce constat, fait en particulier dans les hôpitaux d'Ile-de-France, est remis en cause sur les réseaux sociaux par de nombreux internautes. Certains accusent les médecins de mentir et affirment, à l'instar de l'avocat Fabrice Di Vizio, très critique à l'égard de la gestion de la crise sanitaire par les autorités, que "la moyenne d'âge n'a quasiment pas bougé". Ces critiques disent-elles vrai ou "fake" ? >> Suivez les dernières informations sur l'épidémie de Covid-19 dans notre direct En réanimation, un léger rajeunissement Les données publiques sur les hospitalisations classent les patients par tranches d'âge. Elles ne permettent donc pas de calculer la moyenne d'âge des malades du Covid-19 pris en charge en réanimation. L'AP-HP, citée par Le Monde article abonnés , confirme toutefois ce rajeunissement remarqué par les médecins réanimateurs. Dans les hôpitaux franciliens, l'âge médian des patients en réanimation est ainsi passé de 65 ans en 2020 à 63 ans en 2021. Cette tendance se confirme à l'échelle nationale. Dans son point épidémiologique du 25 mars, Santé publique France SPF note que "depuis janvier 2021, un léger rajeunissement de la population admise en réanimation est observé". "Il y a un petit glissement sur la moyenne d'âge. Il n'est pas majeur, mais il est net", commente pour franceinfo Pierre-François Dequin, chef du service de réanimation du CHU de Tours, qui tempère : "La majorité des patients est quand même d'un âge moyen." Le profil des patients a changé depuis le début de l'année dans les services de réanimation français. Les plus de 80 ans y sont presque deux fois moins nombreux. Ils représentaient 12,9 des malades au 1er janvier. Ils ne comptent plus que pour 7,5 au 24 mars. A l'inverse, la part des 40-59 ans a progressé, de 18 à 24,8 . De même que celle des moins de 40 ans, de 2,8 à 3,5 . La proportion de 60-79 ans, qui représentent la grande majorité des malades, est restée stable, de 66,3 à 64,2 . Dans son hôpital Raymond-Poincaré de Garches Hauts-de-Seine , Djillali Annane, chef du service de réanimation, voit cette "transformation du visage de l'épidémie". "Il y a un mois environ, les patients de la tranche d'âge 20-40 ans représentaient un patient sur vingt en réanimation environ, depuis une semaine ils représentent un patient sur dix. La part dans les formes sévères admises en réanimation des jeunes de la tranche d'âge 20-40 ans est en train d'augmenter et, majoritairement, les patients sont âgés de moins de 60 ans aujourd'hui dans les services de réanimation", détaille-t-il à franceinfo. "Même s'ils sont plus rares, on a des cas de patients jeunes, généralement avec les mêmes comorbidités que les plus âgés. Ce sont très souvent des patients en surpoids, mais pas forcément, confirme Pierre-François Dequin, au CHU de Tours. On a aussi de temps en temps des formes graves chez des gens jeunes, sans facteur de risque évident." La part des jeunes augmente parmi les personnes hospitalisées Cette évolution est encore plus flagrante au niveau des hospitalisations, en région parisienne comme à l'échelon national. Les 80 ans et plus représentaient plus de 50 des patients hospitalisés au début de l'année en France. Au 24 mars, ils ne comptent plus que pour 37,8 . A l'inverse, la part des 40-59 ans a presque doublé, de 8,9 à 15,2 . Celle des 60-79 ans a elle aussi progressé, passant de 38,2 à 43,3 . De même que celle des moins de 40 ans, de 2,6 à 3,8 . Une tendance déjà observée lors des précédentes vagues épidémiques Cette augmentation du nombre de patients plus jeunes hospitalisés comme placés en réanimation n'est pas une spécificité de cette troisième vague épidémique. Elle a été observée, aussi bien en Ile-de-France qu'au plan national, au pic de la première vague pour les réanimations, début avril 2020, comme au pic de la deuxième, mi-novembre 2020. Mais si le nombre des patients de 60 à 79 ans admis en réanimation n'a pas encore dépassé celui du pic de la deuxième vague, celui des 40-59 ans est déjà supérieur à celui enregistré mi-novembre. Ils restent toutefois loin des niveaux atteints lors de la première vague en avril. Ce phénomène est lié à la dynamique même d'une épidémie, explique Pascal Crépey, enseignant-chercheur en épidémiologie et biostatistique à l'Ecole des hautes études en santé publique, à Rennes. "Les tranches d'âge les plus jeunes, les moins de 65 ans, sont plus actives et ont plus de contacts. Le virus les atteint donc plus rapidement et se propage plus rapidement dans ces tranches d'âge, avant d'atteindre les plus âgés, décrit l'expert. Dans une phase de croissance de l'épidémie, on a d'abord les jeunes qui sont touchés et ensuite les plus âgés." Le taux d'incidence, c'est-à-dire le nombre de tests positifs pour 100 000 habitants, est en augmentation dans toutes les classes d'âge, excepté chez les 75 ans et plus, selon SPF. Cette hausse est particulièrement nette entre les deux premières semaines de mars. L'augmentation la plus importante est observée chez les 0-14 ans 27 suivis par les 15-44 ans 15 , les 45-64 ans 13 et les 65-74 ans 8 . En outre, "la démographie de la région joue", relève Pascal Crépey. L'Ile-de-France ayant une population un peu plus jeune que la moyenne nationale, comme le note l'Insee, cette différence statistique participe à accroître ce léger rajeunissement dans cette région. accentuée par le variant B.1.1.7 et la vaccination des plus âgés Le variant identifié en Grande-Bretagne contribue également à cet effet, selon Pascal Crépey. Car ce variant B.1.1.7 est à la fois "associé à une transmissibilité accrue de 36 à 75 ", mais aussi "possiblement à une forme plus sévère de la maladie, à un plus haut risque d’hospitalisation et à une mortalité plus élevée", prévient SPF. Et il est désormais identifié dans plus de 76 des tests de criblage des variants, d'après les données de SPF. "La contagiosité accrue du variant 'anglais' impacte toutes les tranches d'âge. Elle fait monter globalement le risque d'hospitalisation et de passage en réanimation, décrit l'expert. Mais, parce que le variant se transmet plus, vous allez avoir plus de jeunes touchés dans la phase de montée de l'épidémie que lors des vagues précédentes. Cela accentue cet écart." Ce léger rajeunissement est aussi dû en partie à la vaccination des plus de 75 ans, qui leur évite des formes graves de la maladie, selon SPF. Toutefois, "les taux d'incidence, d'hospitalisations et d'admissions en services de soins critiques, qui avaient nettement diminué chez les personnes de 75 ans et plus, étaient en légère augmentation ces deux dernières semaines", note l'agence sanitaire. En effet, si 71 des résidents des Ehpad ont été vaccinés, seulement 25 des personnes âgées de 75 ans et plus le sont, d'après les chiffres du ministère de la Santé. "A ce stade, la vaccination protège surtout les résidents des Ehpad, mais en population générale, elle ne couvre pas encore suffisamment de monde", explique Pierre-François Dequin. Le praticien avance une autre explication possible : "Tous les services de réanimation sont sous tension. La pression sur les lits fait qu'on peut être amené à être plus sélectif sur le profil de patients." Les réanimateurs pourraient ainsi "filtrer un peu plus les patients" en tenant davantage compte du "critère d'âge" et des "comorbidités associées à l'âge", ce qu'ils faisaient peut-être moins "en début de poussée épidémique", envisage le spécialiste.
francetvinfo.fr
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vrai-ou-fake-covid-19-les-patients-en-reanimation-sont-ils-vraiment-de-plus-en-plus-jeunes_4339285.html
['santé']
Covid-19 : comment est calculé le taux d'incidence ?
Le taux d’incidence de la maladie par département est l’indicateur le plus suivi actuellement. Mais que signifie-t-il exactement ? On fait le point.
Ce soir, le Premier ministre Jean Castex fera de nouvelles annonces suite à l’évolution de l’épidémie dans notre pays. Les disparités régionales sont telles que des mesures sont déjà et vont être proposées localement. Sur la base d’un indicateur désormais incontournable : le taux d’incidence. Dans les zones classées rouges sous surveillance étroite , trois départements inquiètent particulièrement avec un taux d’incidence de plus dépassant les 400 pour 100 000 habitants : les Alpes-Maritimes déjà reconfiné le week-end , le Pas-de-Calais et la Seine-Saint-Denis. Le taux d’incidence, c’est quoi ? Le taux d'incidence correspond au nombre de personnes testées positives pour la première fois depuis plus de 60 jours pour 100 000 habitants. Il est donc calculé de la manière suivante : 100000 nombre de cas positif / Population. Cet indicateur est calculé à partir des résultats des tests effectués dans le pays : 2,1 millions par exemple la semaine dernière en France. Tous les résultats des tests RT-PCR de dépistage du Covid-19 réalisés dans un laboratoire en France sont en effet enregistrés, depuis mai 2020, dans la base nationale SIDEP. Depuis novembre, les tests antigéniques réalisés en laboratoires, par un pharmacien, un infirmier ou encore un médecin remontent également dans cette base. Grâce à ces données, on peut suivre l’évolution du taux d’incidence via Santé Publique France, qui le détaille quotidiennement et hebdomadairement, au niveau national mais aussi à l’échelle régionale et même départementale. On peut également le consulter par classes d’âge. De multiples données récoltées dans la base nationale SIDEP permettent de calculer les indicateurs de surveillance de l’évolution de la pandémie en France, qui sont restitués dans "Géodes" pour ceux qui veulent aller plus loin. Concernant le taux d’incidence, trois niveaux ont été fixés pour cet indicateur calculés sur une semaine glissante, soit 7 jours écoulés pour permettre de dessiner une carte "colorée" du pays : - vert : en dessous de 10 personnes testées positives sur 100 000 personnes testées ; - orange seuil de vigilance : au-delà de 10 / 100 000 ; - rouge seuil d’alerte : au-delà de 50 / 100 000. A fin février 2021, le taux d'incidence en France était supérieur à 50 dans 99 départements, soit la quasi-totalité du pays. Mais au-delà de ce chiffre, c’est bien son évolution que les autorités de santé suivent pour envisager de nouvelles mesures de restrictions ou, au contraire, des allégements. A lire aussi : Covid-19 : les prévisions de l'OMS sur la fin de l’épidémie Le vaccin AstraZeneca désormais autorisé pour les plus de 65 ans Covid-19 : porter des lunettes diminuerait les risques
femmeactuelle.fr
https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/covid-19-comment-est-calcule-le-taux-dincidence-2109457
['santé']
Tennis : Fiona Ferro testée positive à la Covid-19
La Française Fiona Ferro a été testée positive à la Covid-19, ce mardi. La joueuse l'a annoncé sur les réseaux sociaux.
La Française Fiona Ferro a été testée positive à la Covid-19, ce mardi. La joueuse l'a annoncé sur les réseaux sociaux. La Française Fiona Ferro, qui avait réalisé une belle performance au dernier Roland-Garros en atteignant pour la première fois de sa carrière les huitièmes de finale, a été testée positive à la Covid-19 mardi. La jeune femme, qui a donné l'information sur son compte Instagram, dans une de ses stories, indique ne pas avoir de "symptômes aigus". Elle a aussi indiqué suivre les recommandations des médecins et s'est mise à l’isolement pour une semaine. à voir aussi
francetvinfo.fr
https://sport.francetvinfo.fr/tennis/tennis-fiona-ferro-testee-positive-la-covid-19
['sport']
American Express : une édition pas comme les autres
PRESENTATION En raison de la pandémie liée au Covid-19, l’ancestral tournoi du PGA Tour, créé en 1960, se disputera cette année sur deux parcours au lieu de trois alors que le Pro-Am est tout simplement annulé. Patrick Reed et Brooks Koepka sont les têtes d’affiche
PRESENTATION En raison de la pandémie liée au Covid-19, l’ancestral tournoi du PGA Tour, créé en 1960, se disputera cette année sur deux parcours au lieu de trois alors que le Pro-Am est tout simplement annulé. Patrick Reed et Brooks Koepka sont les têtes d’affiche Le PGA Tour, après deux semaines passées aux Iles Hawaï, revient sur le sol nord-américain pour l’habituel rendez-vous à La Quinta Californie . Rebaptisé l’an passé The American Express et géré désormais par Phil Mickelson via sa fondation, l’événement a régulièrement changé de sponsor titre depuis plus de dix ans maintenant. Encore nommé Bob Hope Classic en 2010 puis 2011, il devient l’Humana Challenge avec la Fondation Bill Clinton entre 2012 et 2016 puis CareerBuilder Challenge de 2017 à 2018, Desert Classic en 2019 avant l’arrivée officielle d’American Express en septembre de la même année. » LIRE AUSSI - Angel Cabrera, arrêté à Rio par Interpol pour violences Si l’édition 2020 s’est déroulée normalement en format Pro-Am, sur trois parcours différents et avec un cut fixé après 54 trous , celle de 2021 a nettement été modifiée. En raison de la pandémie liée au Covid-19 qui continue de faire des ravages aux Etats-Unis, les organisateurs ont ainsi décidé d’annuler le Pro-Am et de réduire le jeu à deux parcours : le Stadium Course du PGA West par 72 de 6 504 mètres et le Nicklaus Tournament Course par 72 de 6 539 mètres . On ne jouera donc pas cette année sur La Quinta Country Club. Pour la première fois dans l’histoire du tournoi, un cut interviendra après 36 trous et les deux tours du week-end s’effectueront uniquement sur le Stadium Course. » LIRE AUSSI - Le golf mondial tourne le dos à Donald Trump, un «tricheur notoire» Vainqueur en 2018, Jon Rahm n’est pas au départ. L’Espagnol, actuel n 2 mondial, s’est retiré ce lundi du champ en ne donnant aucune explication. Patrick Cantlay, Patrick Reed et Brooks Koepka, respectivement numéros 10, 11 et 12 mondiauxdeviennent de facto les têtes d’affiche. Reed s’est imposé ici en 2014 alors que Cantlay avait pris la 9e place lors de sa dernière visite en 2019. Brooks Koepka, lui, découvre les lieux. Le Floridien démarre son année 2021 cette semaine alors que les pépins physiques ne l’ont pas épargné en 2020. Cela ne l’a pas empêché de finir l’année sur deux tops 10 : 5e au Houston Open et 7e au Masters. Deux Européens vainqueurs depuis 1960 Il sera aussi intéressant de suivre les performances de Matthew Wolff 15e mondial et Sungjae Im n 18 , tous deux âgés de moins de 25 ans, qui représentent l’avenir doré du golf international. Tenant du titre, Andrew Landry essaiera quant à lui de réaliser un hypothétique doublé. « Exploit » que l’on attend depuis Johnny Miller 1975-76 . A noter enfin que depuis 1960, seuls cinq golfeurs étrangers sont parvenus à inscrire leurs noms au palmarès : l’Australien Bruce Devlin 1970 , le Suédois Jesper Parnevik 2000 , le Canadien Mike Weir 2003 , le Vénézuélien Jhonattan Vegas 2011 et l’Espagnol Jon Rahm 2018 . The American Express PGA Tour 6 700 000 dollars de dotation 5 522 941 euros de dotation Les joueurs à surveiller Andrew Landry USA , Abraham Ancer Mex , Sam Burns USA , Patrick Cantlay USA , Paul Casey Ang , Joel Dahmen USA , Tony Finau USA , Rickie Fowler USA , Brian Gay USA , Lanto Griffin USA , Adam Hadwin Can , Jim Herman USA , Sungjae Im CdS , Matt Jones Aus , Chris Kirk USA , Brooks Koepka USA , Adam Long USA , Peter Malnati USA , Phil Mickelson USA , Francesco Molinari Ita , Kevin Na USA , Chez Reavie USA , Patrick Reed USA , Scottie Scheffler USA , Brendan Steele USA , Nick Taylor Can , Gary Woodland USA , Matthew Wolff USA . Pour suivre l’American Express PGA Tour à la télévision : Jeudi 21 janvier, 1er tour : 21h00 Golf ; 01h09 Canal Sport Vendredi 22 janvier, 2e tour : 21h00 Golf ; 01h10 Canal Sport Samedi 23 janvier, 3e tour : 21h00 Golf ; 22h55 Canal Sport Dimanche 24 janvier, 4e tour : 21h00 Golf ; 21h00 Canal Sport
lefigaro.fr
https://golf.lefigaro.fr/actualite/tours-americains/american-express-une-edition-pas-comme-les-autres-1029825#figcomments-preview
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Pass sanitaire : les leçons que nous devons en tirer
Des chercheurs français publient un commentaire dans la revue Nature Medicine afin que le gouvernement puisse tirer des leçons de l'implémentation du pass sanitaire en France. Une mesure qui, si...
Des chercheurs français publient un commentaire dans la revue Nature Medicine afin que le gouvernement puisse tirer des leçons de l'implémentation du pass sanitaire en France. Une mesure qui, si elle a augmenté le recours à la vaccination, n'a pas diminué les sentiments d'hésitation et d'aversion envers la vaccination au sein de la population française. Le pass sanitaire est entré en vigueur en plein milieu de l'été 2021. À partir du 9 août, nous avons dû collectivement présenter une justification témoignant d'un schéma vaccinal complet ou d'un test négatif au SARS-CoV-2 pour accéder à des lieux comme les bars, les musées ou les hôpitaux en tant que visiteur, évidemment . Dans un commentaire publié dans la revue Nature Medicine, des chercheurs français s'interrogent : quels effets ont eu l'annonce et l'implémentation du pass sanitaire sur : le taux de vaccination de la population et de certaines sous-populations ; de la population et de certaines sous-populations ; le sentiment d'hésitation et de doute envers la vaccination ; la confiance globale de la population envers le gouvernement. Le taux de vaccination a augmenté... En juin 2021, 60 de la population adulte était vaccinée ou en cours de vaccination contre la Covid-19. Après l'annonce et l'implémentation du pass, le taux de personnes avec un schéma vaccinal complet est passé de 49 à 89 à la mi-décembre. Le pass sanitaire semble donc avoir eu un effet important sur le taux de vaccination même si on ne peut pas savoir clairement l'effet qu'il a eu sur l'intention vaccinale. 1. En laissant les isolés et les marginaux de côté Cependant, le pass sanitaire n'a pas eu l'effet escompté sur certains groupes de la population comme les personnes âgées seulement 86 des plus de 80 ans étaient pleinement vaccinés le 12 octobre 2021 alors que cette population est celle qui a le plus de risques de mourir de la Covid-19 et les personnes en état de grande précarité et marginalisées. En effet, le pass était nécessaire pour des activités auxquelles ces individus n'ont généralement pas accès. Seulement 86,3 des personnes de plus de 80 ans sont totalement vaccinées. Santé Publique France 2. En augmentant le sentiment de doute envers la vaccination Après l'implémentation du pass, la part de la population avec des doutes à propos de la vaccination a augmenté passant de 44 à 61 . La France est historiquement un pays avec une forte méfiance et défiance vis-à-vis des vaccins avec de fortes disparités géographiques. Cette pandémie était sans doute l'occasion de construire une relation de confiance avec la population en expliquant clairement les incertitudes et les contraintes qui ont poussé le gouvernement à prendre ce type de décision. Une occasion ratée, selon les chercheurs. Les sentiments de doute et de colère ont augmenté après l'implémentation du pass sanitaire. Nature Medicine 3. En torpillant la confiance de la population Lorsque nous ne sommes pas clairs et transparents concernant les incertitudes et le changement possible de nos décisions, un sentiment de trahison peut être ressenti par une partie de la population. Dans leur commentaire, les chercheurs prennent l'exemple des annonces du gouvernement français après le troisième confinement : « le pass sanitaire ne concernera jamais les restaurants ou les cinémas ». Deux mois plus tard, cette promesse fut rompue. Plus récemment, on peut aussi prendre l'exemple de la promesse du président de la République concernant le fait que la vaccination ne serait jamais obligatoire. Si elle ne l'est toujours pas, l'annonce et l'implémentation du pass vaccinal résonnent certainement comme une forme d'obligation pour une grande partie de la population. La vaccination est devenue un sujet politique Avec les élections présidentielles qui approchent, la politique de santé publique est devenue un enjeu électoral. De certains acteurs de l'extrême droite qui propagent des fausses informations à propos de la vaccination, jusqu'au président de la République qui entend « emmerder les non-vaccinés », le sujet de la vaccination se politise d'autant plus qu'il ne pouvait déjà l'être. Il semble donc qu'on assiste à l'éclosion de plus en plus marquée d'une sécession de l'espace politique qui dessine des frontières épistémiques et morales entre le bon citoyen informé, vacciné et altruiste et le mauvais citoyen, désinformé, non vacciné et égoïste. Or, la réalité est bien plus complexe que ces séparations dichotomiques et il serait temps que nous trouvions d'autres réponses afin de préserver le vivre ensemble.
futura-sciences.com
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/vaccin-anti-covid-pass-sanitaire-lecons-nous-devons-tirer-96096/
['santé']
Le gouvernement néerlandais gèle un plan d'aide pour KLM
Le gouvernement néerlandais a gelé samedi le déblocage d'une aide publique de 3,4 milliards d'euros destinée à aider la compagnie aérienne KLM face à la crise du coronavirus, après le refus des syndicats de signer un accord sur cinq ans.
Le gouvernement néerlandais a gelé samedi le déblocage d'une aide publique de 3,4 milliards d'euros destinée à aider la compagnie aérienne KLM face à la crise du coronavirus, après le refus des syndicats de signer un accord sur cinq ans. "L'aide prévue ne passe pas. C'est décevant mais c'est un fait", a déclaré à des journalistes le ministre néerlandais des Finances Wopke Hoekstra. Auparavant, des syndicats de la compagnie néerlandaise avaient refusé de signer cet accord, dénonçant des changements "de dernière minute" sur la question de la baisse des salaires. M. Hoekstra avait donné à la direction et aux syndicats de KLM jusqu'à samedi 11H00 GMT pour signer cet accord censé débloquer l'aide, sous forme de prêts, à la branche néerlandaise d'Air France-KLM.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/economie/entreprises-startup/le-gouvernement-neerlandais-gele-un-plan-d-aide-pour-klm-5f9dbd38d8ad586f51225d51
['économie/finance']
Confinement partiel, commerces, masques : voici les nouvelles règles sanitaires dans les Alpes-Maritimes
Face au nombre de contaminations au Covid-19, le préfet des Alpes-Maritimes a annoncé un confinement pour les deux prochains week-ends des communes du littoral méditerranéen. De nouvelles règles applicables aux commerces et une accélération de la vaccination ont également été annoncées.. Société : video, Confinement partiel, commerces, masques : voici les nouvelles règles sanitaires dans les Alpes-Maritimes.
Confinement partiel, commerces, masques : voici les nouvelles règles sanitaires dans les Alpes-Maritimes NOUVELLES RESTRICTIONS - Face au nombre de contaminations au Covid-19, le préfet des Alpes-Maritimes a annoncé un confinement pour les deux prochains week-ends des communes du littoral méditerranéen. De nouvelles règles applicables aux commerces et une accélération de la vaccination ont également été annoncées. Nice et sa métropole fixés sur leur sort. Au cours d'une conférence de presse organisée ce lundi midi, le préfet des Alpes-Maritimes, Bernard Gonzalez, a annoncé la mise en place d'un confinement partiel sur le littoral. "Pour les deux week-ends à venir, les déplacements seront interdits dans les communes de l'aire urbaine littorale : la zone qui s'étend de Menton à Théoule-sur-Mer, et qui concentre près de 90 de la population du département", a annoncé le préfet, alors que les contaminations explosent dans le département. Il s'agit selon lui de "la zone qui est le principal lieu de contamination". Cette mesure, que le préfet espère ne pas avoir à prolonger, prendra effet "vendredi soir à 18h jusqu'au lundi matin à 6h". Pour les habitants, les nouvelles consignes auront un air de ressemblance avec le printemps 2020. "Le cadre sera celui du confinement du mois de mars : les sorties seront autorisées pour les personnes munies d'une attestation et pour des motifs dérogatoires", a indiqué Bernard Gonzalez. Ceux-ci seront les mêmes qu'au printemps, à l'exception du périmètre de déplacement pour les activités sportives et les balades cinq kilomètres au lieu d'un, mais toujours limitées à une heure . En semaine, le couvre-feu est maintenu à 18h. Fermeture des commerces de plus de 5 000 m Le préfet a également annoncé de nouvelles règles applicables aux commerces dès ce mardi. "Il a été décidé de fermer les commerces et galeries marchandes de plus de 5 000 mètres carrés, à l'exception des commerces alimentaires et des pharmacies selon un régime identique à celui en vigueur pour les galeries commerciales de plus de 20.000 m ", a déclaré Bernard Gonzalez. "Cependant, l'ensemble de ces commerces seront autorisés à maintenir une activité de vente à emporter sur commande et de livraison à domicile." Comme le veut la pratique depuis le début des restrictions, "les commerces concernés pourront bénéficier des aides financières mises en place par le gouvernement", a assuré le préfet. En outre, "pour les commerces de plus de 400 m ", la jauge d'accueil est réduite. Elle est désormais "portée de 10 m à 15 m par visiteur". Vers une accélération de la campagne de vaccination Comme le ministre de la Santé Olivier Véran l'avait indiqué en fin de semaine dernière, les Alpes-Maritimes vont bénéficier d'une accélération de la campagne vaccinale. "Nous allons réceptionner 4500 doses de vaccin Pfizer ce jour", a détaillé le préfet ce lundi. "Ces doses viennent s'ajouter aux 90.000 doses qui seront livrées d'ici la fin du mois de mars." La campagne de vaccination est désormais ouverte à un public plus large. "Pour les personnes âgées de 50 à 64 ans et souffrant de comorbidités, il est désormais possible et nécessaire de pouvoir se faire vacciner", a plaidé Bernard Gonzalez. "Des livraisons massives du vaccin AstraZeneca vont intervenir dans les prochains jours. Il s'agit de milliers de vaccins attribués au département. Les médecins généralistes ont été appelés à se saisir de cette possibilité de vacciner dans leur cabinet." En outre, "le port du masque sera rendu obligatoire dans toutes les zones à forte fréquentation de toutes les communes du département", tandis que "les contrôles aux frontières vont être renforcés". "Les mesures applicables sur la frontière franco-italienne vont être examinées de très près afin de voir dans quelle mesure la réciprocité ne va pas être mis en œuvre à l'égard de nos voisins italiens", a poursuivi le préfet. Un taux d'incidence trois fois supérieur à la moyenne nationale Toutes ces mesures prises dans les Alpes-Maritimes - dont un confinement local, une première en métropole depuis le début de la crise sanitaire - visent à endiguer la deuxième vague qui n'en finit pas. Dans ce département, le taux d'incidence nombre de cas pour 100.000 habitants est le plus élevé du pays. Selon le directeur départemental de l'Agence régionale de santé, il est désormais fixé à 588, et même plus de 700 dans la métropole niçoise. Un nombre très supérieur à la moyenne nationale 191 . Il en est de même pour le taux de positivité des tests 10,3 , les Alpes-Maritimes étant le seul département de France dépassant le seuil des 10 6,3 en moyenne en France . Le 15 février, le réseau Obépine, qui analyse la présence du virus dans les eaux usées, notait de son côté une "tendance à la hausse" sur les 30 derniers jours dans la station de Nice, avec un "niveau de circulation du virus très élevé". En plus de ces nouvelles mesures, un "dépistage massif" dans les écoles va être mis en place lors de la rentrée scolaire, grâce aux tests salivaires, avait indiqué Olivier Véran samedi 20 février. Idèr Nabili
lci.fr
https://www.lci.fr/societe/coronavirus-covid-confinement-partiel-commerces-masques-voici-les-nouvelles-regles-sanitaires-dans-les-alpes-maritimes-2178987.html
['société']
Coronavirus : une année difficile pour la jeunesse
"C'est dur d'avoir 20 ans en 2020", commentait Emmanuel Macron mercredi 14 octobre. Comment les jeunes sont-ils affectés par la crise sanitaire ? France Télévisions fait le point.
Plus de cours dans les facs, plus de petits boulots, ni de soirées entre amis. Pour les "jeunes de 20 ans", qu'évoquait Emmanuel Macron mercredi 14 octobre au cours d'un entretien sur France 2, l'année 2020 est pour le moins morose. "On ne peut pas vivre notre vie de jeune comme on le voudrait", déplore une vingtenaire. Clémence Rousseau, 23 ans et diplômée en management, vient de décrocher son premier emploi. Elle ne pourra toutefois pas prendre de cours du soir, pourtant un projet qui lui "tenait à cœur". Des difficultés supplémentaires Léa Dumont, en école hôtelière, n'a pas trouvé d'alternance ni de petit boulot pour être autonome financièrement. Ce n'est pas son cas, mais "toute seule, en plus à Paris, sans les parents ce n'est pas possible", reconnaît-elle. D'après un sondage, 55 des étudiants ne trouvent pas de petits boulots pour subvenir à leurs besoins. Ils souffrent également de l'isolement à cause des cours à distance. Le JT Les autres sujets du JT
francetvinfo.fr
https://meteo.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/restauration-hotellerie-sports-loisirs/coronavirus-une-annee-difficile-pour-la-jeunesse_4143147.html
['économie/finance', 'culture/loisir', 'sport']
Des tests salivaires dans deux écoles de Bras-Panon
Le 08 Avril dernier, deux classes de deux écoles de Bras-Panon ont été fermées, suite à des cas positifs de covid 19. Aujourd'hui et jeudi des tes
Le 08 Avril dernier, deux classes de deux écoles de Bras-Panon ont été fermées, suite à des cas positifs de covid 19. Aujourd'hui et jeudi des tests salivaires seront faits sur les enfants dans ces établissements scolaires du centre-ville. Michelle Bertil Depuis 9h00 ce mardi, les petits élèves de l'école primaire Narassiguin en centre-ville découvrent ce qu'est un test salivaire. Une opération de dépistage est organisée dans leur établissement scolaire à la demande de son directeur et de la Mairie de Bras-Panon. Le 08 avril dernier une écolière de CP a été testée positive la covid 19, la classe de 18 enfants avait aussitôt été fermée. Florence Bouchou Même scénario dans une seconde école de la commune, l’école élémentaire de Rivière des Roches. Le jour même, un élève de CE2, déclaré positif à une variante du coronavirus n'avait pas rejoint ses petits camarades. Opération de tests salivaires aujourd’hui mardi 13 et Jeudi 15 Avril 2021 pour les enfants. Depuis le début de l’année scolaire 2020-2021, 7 classes au total ont été fermées dans les écoles du territoire pour une dizaine d'écoliers et d'écolières malades. Des opérations de dépistage pour freiner la circulation du Covid-19. Imaz Press Depuis la mise en place de ces tests salivaires, 2500 dépistages ont été réalisés dans les établissements scolaires de l'île.
francetvinfo.fr
https://la1ere.francetvinfo.fr/reunion/des-tests-salivaires-dans-deux-ecoles-de-bras-panon-982606.html
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Coronavirus : à Levallois-Perret, le service de réanimation bientôt saturé
Malgré le reconfinement, la situation reste extrêment tendue dans les hôpitaux. Dans l'hôpital Franco-Britannique de Levallois-Perret Hauts-de-Seine , il est même question d'ouvrir des lits supplémentaires pour accueillir les patients Covid en réanimation.
Pour les professionnels de santé des services de réanimation, la priorité est d'aider les patients Covid à retrouver leur souffle. Hospitalisée dans un état grave à l'hôpital Franco-Britannique de Levallois-Perret Hauts-de-Seine , une malade âgée panique, mardi 10 novembre. Heureusement, l'oxygénation améliore peu à peu son état. "Ma crainte, c'était qu'elle désature et que l'on n'arrive pas à la réoxygéner avec la ventilation non-invasive, car on essaye au maximum de ne pas intuber les patients", indique la docteure Caroline Perreau, médecin au sein du service de réanimation. L'ouverture d'autres lits pour faire face à la deuxième vague La petite unité de huit lits d'hospitalisation que comporte l'établissement est née en mars, dans l'urgence de la première vague de coronavirus. Face à la seconde, le chef de service prévoit déjà d'ouvrir d'autres lits. Un scénario qui pourrait se réaliser plus vite que prévu car un malade, hospitalisé mercredi 4 novembre, occupe le dernier lit disponible. Le JT Les autres sujets du JT
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https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-a-levallois-perret-le-service-de-reanimation-bientot-sature_4178673.html
['santé']
Covid-19 : un couvre-feu créerait "un climat anxiogène contre-productif", craint le Dr Prudhomme
Alors qu’un couvre-feu est envisagé par l’exécutif pour lutter contre la pandémie de Covid-19, le Dr Christophe Prudhomme dénonce "une mesure brutale" et craint que "les conséquences sanitaires" engendrées "soient pires que la mortalité liée au coronavirus".. Population : video, Covid-19 : un couvre-feu créerait "un climat anxiogène contre-productif", craint le Dr Prudhomme.
Covid-19 : un couvre-feu créerait "un climat anxiogène contre-productif", craint le Dr Prudhomme RESTRICTIONS - Alors qu’un couvre-feu est envisagé par l’exécutif pour lutter contre la pandémie de Covid-19, le Dr Christophe Prudhomme dénonce "une mesure brutale" et craint que "les conséquences sanitaires" engendrées "soient pires que la mortalité liée au coronavirus". L’hypothèse d’un couvre-feu à Paris et dans les métropoles en alerte maximale ne plait pas à tous les professionnels de santé. Si certains jugent cette mesure utile pour "diminuer les contacts" et "limiter la pression sur les réanimations", d’autres ne sont pas de cet avis. Le Dr Christophe Prudhomme, porte-parole de l’Association des médecins urgentistes Amuf et délégué CGT, estime qu’une telle mesure pourrait être "contre-productive". "Comment, dans une grande métropole, la police va-t-elle pouvoir faire respecter ce couvre-feu ? Cela risque d’être source de tensions", prévient-il dans LCI Midi. "En France, on n’arrête pas de créer un climat anxiogène auprès de la population que je considère comme contre-productif", poursuit le médecin urgentiste au Samu 93. Selon lui, pour lutter contre la résurgence de l’épidémie, d’autres interrogations devraient devenir priorité. "Comment organise-t-on mieux la sécurité de ceux qui sont obligés de se déplacer pour travailler ? Comment les jeunes peuvent-ils continuer à faire leurs études pour qu’il n’y ait pas une génération sacrifiée ? Comment protéger les personnes âgées ?" liste-t-il. Il estime qu’un couvre-feu "mettrait tout le monde dans le même sac et arrêterait brutalement la vie sociale", ce qui serait "très difficile" pour la population. "Il faut maintenir une vie sociale !" Christophe Prudhomme redoute par ailleurs les conséquences d’un couvre-feu sur les habitants les plus défavorisés. "Avec le confinement et les problèmes psychologiques, est-ce que les conséquences sanitaires de ces mesures ne vont-elles pas être pires que la mortalité liée au coronavirus ?" se demande-t-il. "La population la plus touchée par l’épidémie va encore être la plus défavorisée. Ce sont les premiers de cordée , en particulier la population auprès de laquelle je travaille en Seine-Saint-Denis", poursuit le porte-parole de l’AMUF voir vidéo en tête de cet article . Les habitants de son département "ont des horaires de travail très variées, ne font pas de télétravail et vivent dans des conditions précaires", rappelle-t-il. "Il faut maintenir une vie sociale. Mieux vaut des mesures moins rigides mais sur lesquelles il y a un consensus, comme limiter les rassemblements familiaux ou avec des amis", préconise le Dr Prudhomme. "Mais les mesures généralisées, brutales, avec la police qui vient vous taxer si vous sortez, je ne pense pas que ce soit la meilleure solution." Idèr Nabili
lci.fr
https://www.lci.fr/population/covid-19-un-couvre-feu-creerait-un-climat-anxiogene-contre-productif-craint-le-dr-prudhomme-2167275.html
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Eric Woerth : " L’idée qu’on peut annuler la dette est fausse et dangereuse "
Pour le président Les Républicains de la commission des finances de l’Assemblée nationale, isoler la dette Covid n’est pas une solution, il faut la rembourser.
Pour le président LR de la commission des finances de l’Assemblée nationale, qui fut ministre du budget durant la crise de 2008-2009, il faut rembourser la dette. Il s’oppose aux arguments d’une partie de sa famille politique, et plaide de nouvelles règles budgétaires européennes. La crise sanitaire a fait exploser la dette publique française. Dans un monde de taux d’intérêt bas voire négatifs, est-ce vraiment un problème ? Nous ne pouvions pas faire autrement, puisque nous n’avions pas assez d’argent pour financer les mesures de soutien et de relance de l’économie. C’est d’ailleurs là le sujet : nous avons abordé la crise avec un endettement parmi les plus élevés des pays de l’OCDE. Cela peut-il durer ? Non. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Relance économique : pourquoi la dette n’a jamais été aussi peu chère Je suis d’accord qu’exprimer la dette en pourcentage du produit intérieur brut PIB n’a plus guère de sens : 120 de dette, c’est important mais ce qui compte, c’est la charge d’intérêt, qui a fortement baissé. Aujourd’hui, elle est supportable. Mais est-ce durable ? Probablement pas. Il en va de la souveraineté financière de la France : certains pays ont été mis sous tutelle pour ne pas avoir été capables de rembourser leur dette. La dette provient d’un déficit annuel chronique installé bien avant la crise du Covid. Il faut se préparer aux prochaines crises, qui seront peut-être plus puissantes que celle-ci. Vous ne souscrivez pas à l’idée, de plus en plus répandue, y compris au sein de votre parti, d’annulation de la dette ? Attention aux opinions simplistes. Pour moi, l’idée qu’on peut annuler la dette est fausse et même dangereuse. Une dette, ça se rembourse. Les pays qui ont fait défaut ont payé un prix gigantesque : les épargnants ont été ruinés, les retraites ne sont plus versées. Et puis, imagineriez-vous décider d’annuler le remboursement de votre prêt immobilier ? Article réservé à nos abonnés Lire aussi Surenchère politique autour de la dette Covid Mais un Etat n’est pas un ménage, il peut se refinancer sur les marchés C’est exact, une dette « se roule », c’est-à-dire que l’Etat réemprunte régulièrement pour la rembourser. Mais la dette n’est pas virtuelle, elle appartient à quelqu’un. En l’occurrence, nous avons un rendez-vous avec les marchés et ceux qui nous prêtent, et celui-ci repose sur la confiance. Quant à la Banque centrale européenne BCE , qui détient aussi une partie de notre dette, elle est la garante de l’inflation et de notre monnaie. Si on dégrade le bilan de la BCE, cela pèsera sur les Français : c’est la crédibilité de l’euro qui est menacée et les investisseurs se tourneront vers le dollar, le renminbi ou les monnaies privées Ce n’est pas rassurant ! Il vous reste 45.65 de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/02/06/eric-woerth-l-idee-qu-on-peut-annuler-la-dette-est-fausse-et-dangereuse_6069002_823448.html
['politique']
Affichage des quais, transition écologique Les grands chantiers de la directrice de SNCF Gares Connexions
Marlène Dolveck, à la tête de Gares Connexions, prépare l'après-Covid. Alors que le trafic passagers retrouve son niveau de 2019, elle souhaite rendre les gares encore plus accueillantes, et rallonger le délai d'affichage des quais.
Affichage des quais, transition écologique Les grands chantiers de la directrice de SNCF Gares Connexions 21h30 , le 31 juillet 2021, modifié à 21h32 , le 31 juillet 2021 Marlène Dolveck, à la tête de Gares Connexions, prépare l'après-Covid. Alors que le trafic passagers retrouve son niveau de 2019, elle souhaite rendre les gares encore plus accueillantes, et rallonger le délai d'affichage des quais. Marlène Dolveck, directrice générale de Gares Connexions, à la gare Montparnasse, à Paris. Patrice Normand / Leextra pour le JDD En signant son contrat de directrice générale de l'une des plus importantes filiales de la SNCF, Gares Connexions, Marlène Dolveck n'imaginait pas devoir faire face à deux crises majeures dès son entrée en fonction. Or, en janvier 2020, à l'arrivée de cette ex-dirigeante de la banque HSBC, le groupe dirigé par Jean-Pierre Farandou sort à peine de la plus longue grève de son histoire, liée à la réforme des retraites. Et va devoir réduire la quasi-totalité de son activité dès la mise en place du premier confinement. Lire aussi - Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF : "Je veux doubler le nombre des passagers en dix ans dans les trains" "D'un jour à l'autre, il a fallu arrêter les travaux en cours dans l'ensemble des gares concernées et fermer les 1.500 commerces", se souvient cette arrière-petite-fille et fille de cheminots. L'une de ses premières décisions? Renoncer à percevoir les loyers des boutiques installées dans les 3.030 gares de France soit 10 millions de mètres carrés gérés , du 15 mars jusqu'à la fin du mois d'avril 2020. Un été presque "normal" en termes de trafic Les rebondissements de la crise sanitaire n'ont pas cessé depuis. Sérieuse, bosseuse, réputée proche de ses équipes et du terrain, cette recrue venue de l'extérieur pour prendre un poste très convoité en interne et qui n'avait depuis sa création en 2015 jamais échappé à un candidat "maison" a appris à composer avec de multiples contraintes. Notamment celles qui freinent ses déplacements, en France comme à l'international. Gares Connexions, une société anonyme à capitaux publics, filiale à 100 de SNCF Réseau, réalise 1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires, voit passer 10 millions de personnes chaque jour et emploie 4.700 salariés et 10.000 prestataires , sans oublier son activité de maître d'œuvre pour tous les chantiers de rénovation. " Dès le 30 juin, nous avons pu rouvrir les commerces et faire revenir les pianos. Les gares ont pu redevenir un lieu d'hospitalité et de culture " Marlène Dolveck, 45 ans, qui a commencé par enseigner les sciences économiques au lycée, avant de rejoindre le Crédit agricole, puis La Poste pendant douze ans, a une triple mission : rassurer en permanence sur les conditions d'accueil dans les gares face au risque sanitaire, élaborer une nouvelle stratégie dans un contexte économique bouleversé et réfléchir au rôle de Gares Connexions à l'aube de l'ouverture du marché français à la concurrence. Lire aussi - Ouverture à la concurrence des lignes ferroviaires régionales : qui pour remplacer la SNCF? Pour l'instant, en ce grand week-end de chassé-croisé traditionnel dans tout le pays, cette Toulousaine, mère de famille nombreuse, savoure un été "presque normal", du moins en termes de trafic passagers. "Dès le 30 juin, nous avons pu rouvrir les commerces et faire revenir les pianos. Les gares ont pu redevenir un lieu d'hospitalité et de culture", se félicite-t-elle. Même si les annonces sonores rappellent que les masques y demeurent obligatoires, de même que l'usage du gel hydroalcoolique, et le respect des distances entre les personnes. Plus d'un million de panneaux photovoltaïques en gare d'ici 2030 Pragmatique et de son propre aveu perfectionniste, la directrice générale résume le rôle de Gares Connexion simplement : "Pour que les gens préfèrent le train, il faut d'abord leur donner envie d'aller dans les gares." Ce qui suppose d'améliorer sans cesse la propreté et la sécurité, de mettre au point une gamme de services "agréables et utiles pour les voyageurs" et de proposer des innovations dans les espaces commerciaux. " Il ne faut pas faire courir le risque aux passagers d'un changement de quai à la dernière minute. Il y a un juste milieu à trouver " Sans rien négliger des "irritants" potentiels, qui hérissent les clients : des escalators ou des ascenseurs qui fonctionnent, des toilettes accessibles, en passant par une qualité de l'air irréprochable, et, côté tech, une application enrichie mais facile à utiliser. Elle aimerait aussi aller plus loin, et implanter à l'avenir des crèches, des espaces de coworking, des associations, ou des cafés. Lire aussi - La SNCF lance Ouigo en Espagne Autre chantier, l'affichage des quais à l'avance. Dans certains pays européens, il est même disponible la veille du départ, voire le jour de l'achat du billet. Rien de tel en France, où il est connu entre 20 et 30 minutes avant le départ du train. "Rallonger ce délai sera un véritable atout pour les clients, estime Marlène Dolveck. Mais il ne faut pas faire courir le risque aux passagers d'un changement de quai à la dernière minute. Il y a un juste milieu à trouver." " Le train représente entre 30 et 50 fois moins d'émissions carbone par rapport à la voiture " Le grand enjeu reste bien sûr celui lié aux impératifs écologiques. "Le train représente entre 30 et 50 fois moins d'émissions carbone par rapport à la voiture", rappelle-t-elle. L'objectif de doubler la part du ferroviaire dans les transports d'ici à 2030 implique aussi de "verdir" les gares, dès leur conception. En 2030, plus d'un million de panneaux photovoltaïques devraient permettre l'autoconsommation énergétique. "Une stratégie n'est réussie que si on en voit la preuve sur le terrain", dit Marlène Dolveck. Qui rêve de pouvoir y retourner davantage.
lejdd.fr
https://www.lejdd.fr/Economie/Entreprises/marlene-dolveck-sncf-pour-que-les-gens-preferent-le-train-il-faut-donner-envie-daller-dans-les-gares-4060330
['économie/finance']
Coronavirus: le nombre des décès plus élevé qu'annoncé au Mexique, l'Allemagne veut restreindre les vols avec plusieurs pays
Les dernières évolutions du coronavirus dans le monde.
La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 2.176.000 morts dans le monde depuis que le bureau de l'OMS en Chine a fait état de l'apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles jeudi à 11H00 GMT. Plus de 100.829.870 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués depuis le début de l'épidémie, dont au moins 61.298.900 sont aujourd'hui considérés comme guéris. Les chiffres se fondent sur les bilans communiqués quotidiennement par les autorités sanitaires de chaque pays et excluent les révisions réalisées a posteriori par des organismes statistiques, comme en Russie, en Espagne et au Royaume-Uni. Sur la journée de mercredi, 16.585 nouveaux décès et 584.147 nouveaux cas ont été recensés dans le monde. Les pays qui ont enregistré le plus de nouveaux décès dans leurs derniers bilans sont les États-Unis avec 3.618 nouveaux morts, le Royaume-Uni 1.725 et le Mexique 1.623 . Europe L' Allemagne envisage une réduction drastique du trafic aérien avec le Royaume-Uni, le Brésil, l'Afrique du Sud et le Portugal, des pays qu'elle considère comme les plus affectés par les nouveaux variants du coronavirus, a indiqué jeudi le ministre de l'Intérieur. "Nous nous concentrons sur les zones de mutation du virus, ndlr pour cette proposition de restriction de voyage", a déclaré le ministre Horst Seehofer à la presse, précisant qu'un projet en ce sens devrait être présenté vendredi par le gouvernement allemand. Amérique La mortalité due au coronavirus jusqu'à août 2020 au Mexique a été en réalité 68 plus élevée qu'annoncé jusque-là, selon des données rendues publiques mercredi par l'Institut national des statistiques Inegi . Ce pays latino-américain a enregistré 108.658 décès dus au Covid-19 entre mars, date de l'apparition d'un premier cas, et août 2020, selon l'Inegi. A l'époque, le ministère de la Santé avait annoncé 64.414 morts. "Beaucoup de gens ne meurent pas à l'hôpital, mais chez eux. Cela peut expliquer en partie cette différence", a dit sur une radio locale le statisticien de l'Inegi, Edgar Vielma. Le gouvernement et l'Institut national des statistiques utilisent également des méthodologies différentes. Selon le dernier bilan du ministère de la Santé, diffusé mardi, le Mexique, qui compte 126 millions d'habitants, a enregistré 152.016 décès - 171.378 en comptabilisant les cas suspects. Cela en fait le quatrième pays le plus endeuillé en chiffres absolus. Il a enregistré près d'1,8 million de cas déclarés, parmi eux le président Andres Manuel Lopez Obrador qui a annoncé dimanche qu'il avait le Covid-19. Mais ce nombre apparaît sous-évalué en raison du nombre limité des tests de dépistage pratiqués au Mexique. Ce pays a lancé sa campagne de vaccination le 24 décembre, mais cette dernière est ralentie par l'insuffisance des stocks de vaccins. Asie Le Vietnam a enregistré jeudi ses premiers cas de coronavirus en près de deux mois, avec plus de 80 nouvelles infections signalées, poussant les autorités à lancer une campagne de test sur des dizaines de milliers de personnes. Il s'agit d'un nouveau record quotidien pour le pays communiste, qui a été largement salué pour sa gestion de la pandémie - enregistrant un peu plus de 1.500 cas et seulement 35 décès avant les nouveaux cas détectés jeudi. L'épidémie actuelle, qui sévit dans les provinces de Hai Duong et Quang Ninh Nord , est "plus compliquée et plus grave" que tout ce que le Vietnam a connu auparavant, a déclaré le vice-Premier ministre Vu Duc Dam. "Notre but est d'isoler et de combattre l'épidémie pour empêcher sa propagation le plus rapidement possible", a-t-il ajouté. Dans la province de Hai Duong, les cas seraient liés à une ouvrière qui a été testée positive à son arrivée dans la ville d'Osaka, au Japon. Elle est porteuse du variant le plus contagieux repéré pour la première fois en Grande-Bretagne et a contaminé certains de ses collègues à l'usine avant de quitter le pays. La ville où se trouve l'usine a été fermée, tandis que le personnel médical a commencé à procéder à des tests sur des dizaines de milliers de personnes dans la région. À Quang Ninh, à la frontière avec la Chine, l'une des personnes infectées est un responsable de la sécurité de l'aéroport international de Van Don, où les passagers internationaux étaient placés en quarantaine à leur arrivée. L'aéroport a été fermé tandis que les voitures étaient interdites de quitter ou d'entrer dans la province. L'épidémie survient au moment où le régime communiste du Vietnam tient depuis mardi son XIIIe congrès destiné à désigner les principaux dirigeants pour les cinq années à venir. Le Vietnam avait enregistré pour la dernière fois un cas de transmission locale du virus début décembre. Il a maintenu le nombre de cas à un faible niveau grâce à des quarantaines de masse, à une recherche approfondie des contacts et à un contrôle strict des déplacements. La plupart des vols commerciaux internationaux ont été suspendus depuis mars 2020, des citoyens vietnamiens sont restés bloqués à l'étranger et seuls certains étrangers ont été autorisés à entrer. AFP L' Inde a encore assoupli ses restrictions contre le coronavirus en raison de la baisse des contaminations et des décès dans ce vaste pays asiatique, à l'inverse de la tendance observée dans de nombreux pays. Selon les chiffres du gouvernement publiés jeudi, 123 personnes sont mortes du Covid-19 et 11.666 contaminations ont été enregistrées ces dernières 24 heures en Inde. En septembre, au plus fort de l'épidémie dans ce pays de 1,3 milliard d'habitants, on dénombrait près de 100.000 nouveaux cas et plus de 1.000 décès quotidiennement. À titre de comparaison, ces dernières semaines, les États-Unis ont enregistré plus de 4.000 décès par jour, la Grande-Bretagne et le Brésil plus de 1.000 quotidiennement. "Le nombre de cas actifs dans le pays a diminué régulièrement au cours des quatre derniers mois", a déclaré le ministre de l'Intérieur Ajay Kumar Bhalla tout en rappelant la "que la prudence et la surveillance stricte restaient nécessaires". Selon les dernières directives rendues publiques mercredi, l'ouverture des piscines et des cinémas est autorisée mais pour 50 de leur capacité d'accueil. L'Inde avait imposé l'un des confinements les plus sévères au monde en mars dernier afin de lutter contre la pandémie. Mais son économie ayant été en conséquence parmi les plus durement frappées au monde, l'Inde a progressivement assoupli ses restrictions, afin de relancer la plupart des activités économiques, autorisant même les mariages somptuaires qui ont cours dans le pays, mais dont le nombre d'invités restent toutefois limité. Ces derniers mois ont été marqués par des festivals religieux qui ont attiré des foules en dépit de la crise sanitaire. Des experts ont toutefois prévenu que l'Inde pourrait connaître une autre vague de contaminations, étant susceptible d'être affectée par des variants du coronavirus, comme au Brésil, en Grande-Bretagne et en Afrique du Sud.
lalibre.be
https://www.lalibre.be/planete/sante/coronavirus-dans-le-monde-le-nombre-des-deces-plus-eleve-qu-annonce-au-mexique-601255a4d8ad5844d1b14904
['santé', 'environnement']