text
stringlengths 0
6k
|
---|
Addis Abeba est divisée en dix districts, "kefle ketema" en amharique : |
Aller. |
En avion. |
Les autres principales compagnies sont : |
L'aéroport est relativement petit et il est difficile de se perdre. Néanmoins, sorti de l'avion, suivez les indications, en anglais, vers le "baggage claim" afin de récupérer vos valises. Les employés de l'aéroport vous proposerons une aide, n'hésitez pas à accepter (en échange d'un pourboire) ou refuser si vous transportez peu de bagages. L'aéroport a l'avantage d'être situé très proche du centre-ville (moins de cinq minutes, il est même possible de considérer Bole comme une partie intégrante du centre). |
Taxis jaunes - Dès votre arrivée dans l'aéroport, des écrans vous conseillent de choisir les taxis jaunes spécialement prévus pour les trajets vers le centre-ville. Ils se distinguent des taxis à contrat normaux (bleus et blancs) pour être plus sûrs. Comme tous les taxis à contrat d'Addis-Abeba, vous devez négocier le prix avant le départ. Considérant le poids et la taille de vos bagages, les taxis jaunes sont fortement conseillés même si le prix sera plus élevé. |
Taxis contrat - Les taxis « contrat » assurent le même service que les taxis jaunes. Toutefois, certains peuvent être moins fiables. Ils présentent moins de risques pour les résidents locaux ou les personnes n'affichant pas clairement des signes de richesse. |
Taxis minibus - Si vous transportez un seul bagage, dans le cas par exemple d'un vol interne, il est conseillé d'emprunter un des taxis minibus. Le trajet est beaucoup moins cher que les taxis « contrat ». En revanche, il emprunte des routes prédéterminées qu'il est indispensable de connaître pour se rendre à destination. |
En train. |
La seule voie ferrée d'Éthiopie vient de Djibouti. À ce jour, le train n'arrive plus jusqu'à Addis Abeba. Toutefois, une nouvelle ligne est en construction. |
En voiture. |
Il est possible de se rendre en voiture à Addis Abeba. Plusieurs cartes du pays sont disponibles et il est possible d'entreprendre un voyage seul. Néanmoins, il est conseillé de s'équiper d'un matériel permettant de garder contact même dans les régions les plus reculées (telles que les montagnes du nord). Certaines routes peuvent être en mauvais état. En outre, la géographie du pays empêche de circuler rapidement. Par exemple, le voyage de Bahr Dar à Addis Abeba, deux villes à environ ) dure près de neuf heures. Un voyage en voiture vers la capitale reste néanmoins une aventure intéressante. |
Il y a cinq routes principales pour se rendre vers Addis Abeba : |
En bus. |
Il existe différents types de bus se rendant vers Addis Abeba. Certains partent d'une grande ville et ne s'arrête qu'au terminus, d'autres, plus petits, s'arrêtent à plusieurs endroits. Les deux terminus principaux sont : Autobus Terra, près de Mercato, où s'arrête la majorité des bus nationaux et Ras Mekonnen Avenue, près de la Gare, où arrivent les bus de Nazret et Debre Zeyt. Informez-vous dans la ville dans laquelle vous vous trouvez car divers bus sont disponibles. |
Circuler. |
Pour circuler à Addis Abeba, il est plus simple et utile de retenir des points de repère tels que des monuments, des bâtiments officiels, des noms d'hôtels ou de centres commerciaux etc... La population locale se repère grâce à ce type d'indications et non vraiment au nom des rues. Il est également utile de connaître les noms de quartiers. |
À pied. |
Contrairement à d'autres villes du pays, Addis Abeba, en raison de sa géographie et de sa taille, n'est pas naturellement adaptée à la marche. Toutefois, plusieurs trajets peuvent être intéressants à effectuer. Par exemple, il est possible de descendre toute l'avenue Churchill à pied jusqu'à la gare ferroviaire. L'altitude et le climat sont deux autres freins à ce mode de circulation. |
En voiture. |
Vous pouvez circuler en voiture à Addis, cependant plusieurs feux ne fonctionnent pas et prenez garde aux chauffeurs de taxis et de bus, ils ont tendance à vouloir s'imposer à tout prix. Les grands parkings sont très peu développés, il est donc parfois difficile de trouver une place pour se garer. |
En taxis. |
Les taxis constituent le moyen le plus simple et sûr pour circuler à Addis Abeba. Il est conseillé de se déplacer avec un guide maîtrisant l'amharique et ayant une connaissance de la capitale pour se déplacer en taxi, le meilleur moyen de transport. Cependant, depuis quelques années, il est de plus en plus difficile de trouver un taxi notamment en début et en fin de journée. Les taxis sont donc recommandés pour les voyages de du matin jusqu'à et après . Il existe deux types de taxis: |
En tram. |
Le métro léger d'Addis-Abeba est le premier d'Afrique subsaharienne. Il a été inauguré en 2015. |
Le tarif est de pour moins de 8 stations (moins de ), pour moins de 14 stations (moins de ), pour toute la ligne (). |
En bus. |
À moins que vous n'aimiez les bousculades et la précision, il n'est pas conseillé de prendre les bus, très souvent bondés et ne suivant aucun horaires précis. Il y a deux types de bus: |
Voir. |
Pour les activités payantes ci-dessous, il est important de comprendre l'existence légale d'un double système de prix : un tarif pour les Éthiopiens et un autre pour les étrangers. Par exemple, le prix pour un musée peut être de 3 birr pour un Éthiopien et 25 pour un étranger. Comprenez qu'il ne s'agit pas de sanctionner les étrangers mais de permettre au pays de tirer profit du tourisme tout en permettant à la population locale de visiter les musées. Vous pouvez réclamer un tarif "local" si vous êtes de nationalité éthiopienne ou si vous disposez d'un document fourni par l'ambassade à cet effet. Si vous êtes fils/fille de citoyen éthiopien et que vous êtes citoyen d'un pays étranger, tentez d'obtenir le prix local en parlant l'amharique ou une langue nationale lors du paiement, dans ce cas, ne montrez évidemment pas vos papiers d'identité. À nouveau, rappelez-vous que la différence peut être minime pour vous mais importante pour l'économie nationale. |
Bâtiments religieux et leurs musées. |
Pour la visite de bâtiments religieux, il faut tenir compte de certaines règles. Respectez ceux qui prient en tâchant de rester silencieux, enlevez vos chaussures avant d'entrer et soyez habillés correctement. |
Églises orthodoxes. |
Toutes les églises ne sont pas à proprement parler des sites touristiques ou des musées mais les architectures sont remarquables et les heures de prières sont des moments uniques. Dans les églises orthodoxes, vous pouvez assister aux moments de la prière, les hommes doivent se tenir sur la gauche et les femmes sur la droite (vous le remarquerez rapidement). Veuillez vous habiller de façon adéquate. Pour les hommes, des vêtements recouvrant l'ensemble du corps (chemises à manches longues et pantalons) ; pour les femmes, portez un "netela" (sorte de voile) blanc autour de la tête et évitez les jupes. |
Pour vivre au mieux l'atmosphère des grands jours, il est utile de connaître le calendrier des fêtes éthiopiennes orthodoxes. Ainsi, le jour de la Saint-Gabriel, une expérience intéressante peut être de se rendre vers une église "Gebre'él" (Gabriel) et de se mêler à la foule. |
Apprendre. |
Le principal établissement universitaire de la capitale est l'Université d'Addis Abeba . Elle offre plusieurs cursus et dispose de plusieurs campus avec comme siège celui de Sedest kilo. Il est conseillé de contacter l'université pour des informations sur d'éventuels cours l'été. |
Il existe en parallèle des instituts privés : l'Unity College, l'Alpha University College ou encore le Theological College of the Holy Trinity pour l'éducation religieuse en rapport avec l'Église éthiopienne orthodoxe. |
Travailler. |
La forte croissance économique touche l'ensemble des domaines. Néanmoins, certains embauchent plus facilement que d'autres ; parmi ceux-ci, les emplois liés aux TIC et au tourisme. Il est également possible de travailler pour une ONG aussi bien de type ONU que sociale. Dans ce type d'emploi, la connaissance de l'amharique n'est pas toujours obligatoire. |
Acheter. |
À Addis Abeba, et plus généralement dans tout le pays, vous prendrez rapidement l'habitude de négocier les prix car une bonne partie des objets vendus n'ont pas de prix fixé à l'avance; les marchands les augmentent lorsque leurs clients sont étrangers. Ne vous inquiétez pas, si la différence est notable pour eux, vous la remarquerez peu lors de vos achats. Tentez de garder de l'argent liquide sur vous, très peu d'endroits acceptent les cartes de crédit. |
Les souvenirs shops sont regroupés à divers endroits: |
Vous pouvez acheter tout souvenir dont le prix est inférieur à , pour tout souvenir donc la valeur est supérieure, vous devez contacter la section exportation d'objets de la Banque Nationale (Export Items - National Bank). Pour acquérir l'objet, vous aurez également besoin d'un certificat confirmant que l'objet vendu est exportable; vous devrez vous rendre au National Museum of Ethiopia, à Amist Kilo. |
Vous trouverez également à Addis Abeba divers centres commerciaux: |
Enfin, il y a le fameux Mercato, le plus grand marché à ciel ouvert d'Afrique. La présence d'une personne connaissant le marché est conseillée. Attention aux pickpockets! |
Boire un verre / Sortir. |
Dans l'ensemble de la ville, il est simple de trouver un café ou un bar dans chaque rue. Les quartiers les plus animés sont Piyasa, arat kilo, amest kilo, sedest kilo, où l'on trouve la majorité des étudiants de la capitale. Pour sortir le soir, le quartier de Bolé reste le point de rendez-vous de la jeunesse d'Addis Abeba. Si vous préférez une soirée plus traditionnelle avec des "azmaris", le quartier de Kazanchis est parfait pour vous. |
Communiquer. |
Addis Abeba est la région la mieux couverte par le réseau internet et téléphonique. Le code national est +251, 011 est le code de la ville. Par exemple, pour le numéro de téléphone xxx-xx-xx, commencer par 011 puis xxx-xx-xx. Si vous appeler depuis l'étranger ne composer pas le 0 devant le 11. Les communications restent à ce jour (août 2010) difficiles même dans la capitale, notamment pour les téléphones portables. Le numéro peut sonner occupé ou hors réseau, il faut simplement réessayer et rester patient. Plusieurs cybercafés sont disponibles dans les centres commerciaux ou dans la ville mais la vitesse de connexion demeure faible. |
Gérer le quotidien. |
La plupart des grands hôtels (Sheraton, Hilton, etc.) disposent de services utiles aux quotidiens. Cependant, le développement urbain d'Addis Abeba a vu l'apparition de salles de sport ou de laveries ("Sunshine laundries"). |
Aux environs. |
Addis Abeba constituant le principal point d'entrée vers le pays, elle est donc en parallèle le lieu de départ vers l'ensemble des autres villes du pays. Il est conseillé de consulter la section "Arriver". Si vous restez plusieurs semaines à Addis Abeba, pensez à organiser à contacter une agence de tourisme pour préparer un voyage en voiture. Il est possible d'effectuer le tour du nord, plutôt historique, passant par des villes comme Gonder ou Axoum. Sinon, l'agence peut vous emmener vers le sud, à la visite des peuples de l'Omo et des parcs naturels. |
En avion. |
Ethiopian Airlines assure la totalité des vols nationaux. Il est déconseillé de prévoir un vol interne à proximité du pays. Le climat difficile de certaines régions peut empêcher aux avions de voler. Depuis l'aéroport international de Bolé, il est possible de se rendre vers les villes suivantes : |
Bole |
Bole est un quartier d'Addis-Abeba. |
Adélaïde |
Adélaïde est la capitale de l'État d'Australie-Méridionale en Australie. |
Voir. |
Les bâtiments anciens de l'Université d'Adélaïde, sur North Terrace, présentent une architecture ancienne : grand hall, law school, bibliothèque. |
Les Arcades, ruelles couvertes entre Rundle mall et Grenfell Street ont une atmosphère victorienne, à la fois chic et rétro, qui contrastent avec le remue-ménage des galeries et boutiques de la très passante rue piétonne Rundle mall. |
Afghanistan |
L'Afghanistan (en pachto / persan : افغانستان, "Afġānistān") est un pays d'Asie centrale sans accès à la mer, frontalier du Pakistan à l'est et au sud, de l'Iran à l'ouest, du Turkménistan au nord-ouest, de l'Ouzbékistan au nord, du Tadjikistan au nord-est et de la Chine à l'extrême nord-est via une minuscule frontière d'à peine . |
Comprendre. |
L'Afghanistan constituait dans les années 1960, une étape importante sur la route entre l'Europe et l'Inde. Depuis 1979, le pays est en proie à la guerre civile et très peu de voyageurs se rendent aujourd'hui en Afghanistan à moins de devoir le faire pour des raisons professionnelles (journalistes, organisations humanitaires, et bien sûr militaires...). |
Gouvernement. |
Actuellement, l'Afghanistan est dirigé par le président Hamid Karzaï dont la gestion du pays est de plus en plus contestée. Il a gagné les élections générales de 2004 en obtenant 55,4 %. L'ancien monarque Mohammed Zaher Chah est retourné dans le pays ; bien que très populaire, il ne fut pas réinvesti du pouvoir royal et son influence se limita seulement à des pouvoirs cérémonieux, jusqu'à sa mort en 2007. |
Avec les accords de Bonn, la Commission Afghane de la Constitution fut établie pour consulter le peuple et formuler une constitution. Programmée pour la réaliser le 1er septembre 2003, la commission a demandé un délai pour entreprendre plus de consultations. La rencontre d'une Loya Jirga (Grand Conseil) constitutionnelle fut tenue en décembre 2003 quand une nouvelle constitution fut adoptée, |
créant une forme présidentielle de gouvernement avec une législature |
Des élections nationales furent tenues le . Plus de 10 millions d'Afghans furent enregistrés sur les listes électorales. Plus de 17 candidats s'opposant à Hamid Karzaï boycottèrent les élections, soupçonnant une fraude ; une commission indépendante mit en évidence la fraude, mais établit que cela n'affecta pas le résultat du scrutin. Hamid Karzaï gagna 55,4 % du vote. Il fut investi de la présidence le 7 décembre. Ce furent les premières élections nationales du pays depuis 1969, lorsque des élections parlementaires furent tenues pour la dernière fois. |
Économie. |
Les métaux. |
La politique intérieure du cabinet Hamid Karzaï est fondée sur un plan de reconstruction élaborée et plusieurs ministères clés: du Commerce et de l'Industrie, Économie et Finances, Mines et Ressources Naturelles. Le plan prévoit une privatisation des entreprises publiques ainsi que la création des conditions juridiques et fiscales pour attirer des investissements étrangers. Cette stratégie semble porter ses fruits. En 2007 l'entreprise chinoise China Metallurgical Group Corporation a remporté l'appel d'offre du ministère des Mines et des Ressources naturelles portant sur l'exploitation de la mine de cuivre Ainak avec un investissement initial de 3 milliards de dollars US. L'Afghanistan recevra en échange près 400 millions d'euros de royalties par an pendant 30 ans, durée de la concession. Le contrat prévoit également la construction d'une centrale électrique de 400 Mw, d'une ville pour les mineurs, d'un hôpital et de plusieurs écoles. La Chine a par ailleurs promis la construction d'un chemin de fer reliant le port d'Hairatan sur le fleuve Amou-Daria dans le nord, jusqu'à la frontière pakistanaise à Turkham d'une valeur totale de 10 milliards de dollars US. Ce chemin de fer est considéré comme stratégique pour le développement du pays. |
L'eau. |
Le pays contient en son centre un massif montagneux qui culmine à plus de mètres d'altitude appelé Hindou-Kouch, le Piémont de l'Himalaya. Ce massif montagneux contient des milliers de milliards de mètres cubes d'eau gelée en neiges éternelles. Plus d'une demi-douzaine de fleuves prennent leur source dans ce massif. Les problèmes de sécheresse sont essentiellement dus à l'absence d'un système d'irrigation efficace. |
Pierres précieuses. |
En ce qui concerne les pierres précieuses, hormis le diamant, l'Afghanistan contient quasiment toutes les autres pierres précieuses, parmi lesquelles on peut citer l'émeraude, le rubis, le saphir. Le pays a même donné son nom à une pierre : l'afghanite. Le commerce de l'émeraude et de lapis-lazuli a permis au commandant Ahmad Shah Massoud de payer la guerre coûteuse qu'il menait contre les taliban. |
Pierres ornementales. |
Depuis l'Antiquité, l'Afghanistan est la source principale de lapis-lazuli pour toute la planète. Cette pierre ornementale incrustée de quartz a servi à fabriquer des bijoux qu'on a retrouvés dans les tombes des nobles aussi bien en Inde, qu'en Chine et même en Égypte antique. En outre, le lapis-lazuli a servi de pigment bleu pour la peinture de la période de la Renaissance en Europe. À titre d'exemple, citons le bleu éclatant qui a servi à peindre le ciel sur le dôme de la chapelle Sixtine au Vatican, ou le bleu des palais nasrides à Grenade en Espagne musulmane, ce pigment bleu provient du lapis-lazuli venu sur le dos des chameaux afghans. |
Production de tapis. |
L'Afghanistan est l'un des plus grands producteurs de tapis du monde. |
Ce secteur d'activité emploie plus d'un million de personnes, soit 3 % de la population. Des millions d'autres personnes travaillent dans des branches d'activités connexes, telles que la production de la laine, la coupe, le lavage et le design. |
En 2005, les exportations de tapis de l'Afghanistan ont atteint 140 millions de dollars US, ce qui en fait officiellement le produit d'exportation le plus important du pays. |
Selon une étude réalisée pour le compte de l'Agence des États-Unis pour le développement international, l'importance de ce secteur doublerait si le pays pouvait faire revenir les entreprises qui se sont délocalisées au Pakistan. |
Seule une petite proportion des tapis au dessin très élaboré et aux belles couleurs est vendue à l'étranger en tant que produits afghans, car plus de 90 % d'entre eux sont envoyés au Pakistan pour la coupe, le lavage et la finition. Ils sont alors exportés avec une étiquette indiquant qu'ils ont été fabriqués au Pakistan. |
Aller. |